La galerie Cécile Fakhoury est depuis le début du mois de mai un «Espace à louer». Les visiteurs s’en rendent compte car Virginia Ryan, l’artiste-peintre qui y expose ses récentes œuvres de photographies et de peinture entraîne les regards sur des espaces qui sont à louer dans la capitale abidjanaise. Ce sont les panneaux publicitaires qu’elle a photographiés sur une période de deux ans (2012 et 2014). Elle en a fait des œuvres qui portent sa signature en ajoutant à la photo de la peinture. Son travail qui est une sorte de documentation, ramène à un souci de sauvegarde de la mémoire. «Je suis une conservatrice de la mémoire», se réjouit-elle.
Ces images «bien particulières» retracent une histoire entre Abidjan et Grand Bassam. Entre le présent et le passé proche. «C’est une conversation visuelle entre la publicité contemporaine, la vie et les affiches…C’est une sorte de coexistence entre nous et le monde parallèle de la publicité», fait-elle savoir.
La publicité est ce qui caractérise les photographies de Virginie faites dans les rues d’Abidjan. Quand le souvenir de Grand Bassam fait remonter aux années 1960 à 1990 avec les affiches de films hollywoodien. Ces affiches devenues des œuvres d’art, Virginia Ryan les a sauvegardées quand elles étaient sur le point d’être détruites dans un dépôt à Grand Bassam. De même que plusieurs bobines de films qu’elle expose au cœur de l’«Espace à louer».
Dans l’espace, l’artiste confronte une variété d’images à travers ses travaux baptisés «Selling dreams» et «L’histoire sans fin». La série «L’histoire sans fin» donne son nom à un film (Never endind story) qui l’a marqué. Sur les affiches de films, Virginia Ryan qui procède par collage, ajoute à l’histoire une autre histoire et brouille le souvenir d’une peinture blanche. Comme Harrison Ford dans Indiana Jones qui partage l’affiche avec Bruce Lee. Une idée de composition de l’artiste qui ose, dans Urban Coowboy en présentant à l’affiche un homme de couleur dans les bras d’une femme à la peau blanche. En prêtant ainsi aux acteurs une peau de couleur à l’image de Sylvester Stalone (Fish), Harrison Ford, Terrence Hill, Richard Gere et Julia Ribert (dans Pretty woman), Virginia Ryan rappelle que le cinéma hollywoodien a été marqué pendant une longue période par les acteurs de couleur (noire).
Ouvert le 2 mai dernier, «Espace à louer» ferme ses portes le 21 juin 2014. Depuis le 13 mai, Virginia Ryan participe à la Biennale d’art contemporain de Dakar (Dak’Art), dans le cadre du off, à une exposition collective, jusqu’au 8 juin. Ladite exposition est présentée par la galerie Cécile Fakhoury – Abidjan qui présente une sélection d’œuvres récentes d’Aboudia, Nestor Da, François-Xavier Gbré, Vincent Michéa, Cheikh Ndiaye.
Koné Saydoo
Ces images «bien particulières» retracent une histoire entre Abidjan et Grand Bassam. Entre le présent et le passé proche. «C’est une conversation visuelle entre la publicité contemporaine, la vie et les affiches…C’est une sorte de coexistence entre nous et le monde parallèle de la publicité», fait-elle savoir.
La publicité est ce qui caractérise les photographies de Virginie faites dans les rues d’Abidjan. Quand le souvenir de Grand Bassam fait remonter aux années 1960 à 1990 avec les affiches de films hollywoodien. Ces affiches devenues des œuvres d’art, Virginia Ryan les a sauvegardées quand elles étaient sur le point d’être détruites dans un dépôt à Grand Bassam. De même que plusieurs bobines de films qu’elle expose au cœur de l’«Espace à louer».
Dans l’espace, l’artiste confronte une variété d’images à travers ses travaux baptisés «Selling dreams» et «L’histoire sans fin». La série «L’histoire sans fin» donne son nom à un film (Never endind story) qui l’a marqué. Sur les affiches de films, Virginia Ryan qui procède par collage, ajoute à l’histoire une autre histoire et brouille le souvenir d’une peinture blanche. Comme Harrison Ford dans Indiana Jones qui partage l’affiche avec Bruce Lee. Une idée de composition de l’artiste qui ose, dans Urban Coowboy en présentant à l’affiche un homme de couleur dans les bras d’une femme à la peau blanche. En prêtant ainsi aux acteurs une peau de couleur à l’image de Sylvester Stalone (Fish), Harrison Ford, Terrence Hill, Richard Gere et Julia Ribert (dans Pretty woman), Virginia Ryan rappelle que le cinéma hollywoodien a été marqué pendant une longue période par les acteurs de couleur (noire).
Ouvert le 2 mai dernier, «Espace à louer» ferme ses portes le 21 juin 2014. Depuis le 13 mai, Virginia Ryan participe à la Biennale d’art contemporain de Dakar (Dak’Art), dans le cadre du off, à une exposition collective, jusqu’au 8 juin. Ladite exposition est présentée par la galerie Cécile Fakhoury – Abidjan qui présente une sélection d’œuvres récentes d’Aboudia, Nestor Da, François-Xavier Gbré, Vincent Michéa, Cheikh Ndiaye.
Koné Saydoo