Cent acteurs de divers secteurs d’activités (universitaires, représentants de ministères techniques, activistes de l’humanitaire, agents des collectivités décentralisés) ont donné jour le samedi 17 mai 2014 à Dabou au Fonds d’appui à la Création de Projets à Impacts Rapides (FACPIR). Une initiative de l’Agence de Développement des Grandes Régions (ADGR). Qui se propose d’être « un ambitieux programme de participation communautaire pour aider les populations sur toute l’étendue du territoire national à relever leur niveau de vie ». Et jeter ainsi « les bases d’une future nation qui émerge de la précarité».
Maïmouna Faber et ses pairs membres du bureau de l’ADGR rêvent grand pour accompagner les efforts du gouvernement à relever le pari de l’émergence à l’horizon 2020. Mme et émerger de la précarité ». A l’ouverture des travaux du séminaire devant donner naissance au FACPIR, structure opérationnelle de l’ADGR dans sa croisade contre la pauvreté, elle a situé les enjeux. «Ce séminaire vise à élucider d’une part, les mécanismes de mobilisation des bonnes volontés qui vont faire don d’une somme mensuelle allant de 1000 F à 10.000 F. Et d’autre part, les techniques de gestion des fonds collectés et d’identification des projets proposés par les régions en fonction de leurs besoins, pourvu que l’impact sur le développement local et le relèvement du niveau de vie des populations, soit perceptible à brève échéance. Nous sommes ici pour réfléchir au lancement d’un ambitieux programme de participation communautaire qui envisage de jeter dans nos régions, les bases d’une future nation qui émerge de la précarité. Penser le développement autrement, c’est faire ensemble pour tous. Le FACPIR veut se singulariser des organismes qui portent assistance aux autres. Ici, il s’agit de mettre ensemble des moyens, identifier les besoins en matière de développement selon des critères bien précis et chercher à les satisfaire dans l’intérêt de chacun et de tous», a-t-elle déclaré. Puis de faire savoir que la chaine de solidarité que l’ADGR lance à travers le FACPIR se veut un appui citoyen à l’Etat qui réalise plusieurs chantiers dont les effets ne sont pas à effet immédiat sur le quotidien des populations. «Nous faisons chaque jour le triste constat que les différentes actions menées par le Gouvernement dans le cadre du relèvement du niveau de vie des populations sont faiblement ressenties chez certaines populations. Cela est lié à l’immensité des tâches qu’impose la réalisation des infrastructures de base. Face à cette situation, nous estimons qu’il ne faut pas baisser les bras. D’où la mise en place du FACPIR. Avec ce fonds, nous proposons une nouvelle approche du développement communautaire, qui demande que nous nous mettions ensemble. Le FACPIR veut penser le développement autrement en s’inspirant du modèle des termites, qui arrivent par le jeu de la solidarité et de l’organisation, à construire des termitières qui résistent aux intempéries et traversent le temps. Il s’agit pour nous, par la mise en place d’une toile de solidarité d’avoir un réseau d’au moins un million de donateurs de 1000 F, de 2000 F, de 5000 F et de 10.000 F par mois selon leurs possibilités. Cela permettra de mobiliser 4 milliards F Cfa chaque mois à répartir entre 4 régions pour le financement et l’exécution de projets à impact rapide sur le quotidien des bénéficiaires», a-t-elle précisé. Repartis en quatre commissions (Cadre institutionnel ; Collecte des fonds ; Sensibilisation et mobilisation ; Gestion des fonds, suivi et évaluation des réalisations), les séminaristes ont permis à l’ADGR de disposer d’un cadre institutionnel et organisationnel adéquat du FACPIR, de projets à impacts rapides, de mécanismes efficaces de collecte des fonds, des techniques de sensibilisation adaptées pour la mobilisation d’au moins un million de personnes d’ici trois mois, d’un cadre de gestion des fonds, et des instruments de contrôle, de suivi et d’évaluation des réalisations. Se réjouissant de ces résultats, le Pr Mamadou Dagnogo, Président du comité scientifique, par ailleurs Enseignant-chercheur à l’université Félix-Houphouët Boigny d’Abidjan a signifié à la clôture que cela permettra d’avancer rapidement. « Avec ces résultats pertinents, nous irons vite pour faire du FACPIR, l’instrument socio-économique, sans coloration ethnique, religieuse ou politique pour l’amélioration des conditions de vie des populations afin de leur permettre d’être au rendez-vous de l’émergence prônée par le Président de la République, Alassane Ouattara à l’horizon 2020 », a-t-il espéré. Notons que la première phase de l’opération a ciblé onze régions parmi les plus déshérités du pays. Ce sont le Bafing, la Bagoué, le Béré, le Boukani, le Folon, le Gontougo, le Hambol, le Kabadougou, le Poro, le Tchologo et le Worodougou.
Sercom ADGR
Légende : Maïmouna Faber et ses pairs membres du bureau de l’ADGR rêvent grand avec le FACPIR qui a vu le jour à Dabou ce samedi 17 mai 2014 et qui appelé à jeter les bases d’une nation qui émerge de la précarité
Maïmouna Faber et ses pairs membres du bureau de l’ADGR rêvent grand pour accompagner les efforts du gouvernement à relever le pari de l’émergence à l’horizon 2020. Mme et émerger de la précarité ». A l’ouverture des travaux du séminaire devant donner naissance au FACPIR, structure opérationnelle de l’ADGR dans sa croisade contre la pauvreté, elle a situé les enjeux. «Ce séminaire vise à élucider d’une part, les mécanismes de mobilisation des bonnes volontés qui vont faire don d’une somme mensuelle allant de 1000 F à 10.000 F. Et d’autre part, les techniques de gestion des fonds collectés et d’identification des projets proposés par les régions en fonction de leurs besoins, pourvu que l’impact sur le développement local et le relèvement du niveau de vie des populations, soit perceptible à brève échéance. Nous sommes ici pour réfléchir au lancement d’un ambitieux programme de participation communautaire qui envisage de jeter dans nos régions, les bases d’une future nation qui émerge de la précarité. Penser le développement autrement, c’est faire ensemble pour tous. Le FACPIR veut se singulariser des organismes qui portent assistance aux autres. Ici, il s’agit de mettre ensemble des moyens, identifier les besoins en matière de développement selon des critères bien précis et chercher à les satisfaire dans l’intérêt de chacun et de tous», a-t-elle déclaré. Puis de faire savoir que la chaine de solidarité que l’ADGR lance à travers le FACPIR se veut un appui citoyen à l’Etat qui réalise plusieurs chantiers dont les effets ne sont pas à effet immédiat sur le quotidien des populations. «Nous faisons chaque jour le triste constat que les différentes actions menées par le Gouvernement dans le cadre du relèvement du niveau de vie des populations sont faiblement ressenties chez certaines populations. Cela est lié à l’immensité des tâches qu’impose la réalisation des infrastructures de base. Face à cette situation, nous estimons qu’il ne faut pas baisser les bras. D’où la mise en place du FACPIR. Avec ce fonds, nous proposons une nouvelle approche du développement communautaire, qui demande que nous nous mettions ensemble. Le FACPIR veut penser le développement autrement en s’inspirant du modèle des termites, qui arrivent par le jeu de la solidarité et de l’organisation, à construire des termitières qui résistent aux intempéries et traversent le temps. Il s’agit pour nous, par la mise en place d’une toile de solidarité d’avoir un réseau d’au moins un million de donateurs de 1000 F, de 2000 F, de 5000 F et de 10.000 F par mois selon leurs possibilités. Cela permettra de mobiliser 4 milliards F Cfa chaque mois à répartir entre 4 régions pour le financement et l’exécution de projets à impact rapide sur le quotidien des bénéficiaires», a-t-elle précisé. Repartis en quatre commissions (Cadre institutionnel ; Collecte des fonds ; Sensibilisation et mobilisation ; Gestion des fonds, suivi et évaluation des réalisations), les séminaristes ont permis à l’ADGR de disposer d’un cadre institutionnel et organisationnel adéquat du FACPIR, de projets à impacts rapides, de mécanismes efficaces de collecte des fonds, des techniques de sensibilisation adaptées pour la mobilisation d’au moins un million de personnes d’ici trois mois, d’un cadre de gestion des fonds, et des instruments de contrôle, de suivi et d’évaluation des réalisations. Se réjouissant de ces résultats, le Pr Mamadou Dagnogo, Président du comité scientifique, par ailleurs Enseignant-chercheur à l’université Félix-Houphouët Boigny d’Abidjan a signifié à la clôture que cela permettra d’avancer rapidement. « Avec ces résultats pertinents, nous irons vite pour faire du FACPIR, l’instrument socio-économique, sans coloration ethnique, religieuse ou politique pour l’amélioration des conditions de vie des populations afin de leur permettre d’être au rendez-vous de l’émergence prônée par le Président de la République, Alassane Ouattara à l’horizon 2020 », a-t-il espéré. Notons que la première phase de l’opération a ciblé onze régions parmi les plus déshérités du pays. Ce sont le Bafing, la Bagoué, le Béré, le Boukani, le Folon, le Gontougo, le Hambol, le Kabadougou, le Poro, le Tchologo et le Worodougou.
Sercom ADGR
Légende : Maïmouna Faber et ses pairs membres du bureau de l’ADGR rêvent grand avec le FACPIR qui a vu le jour à Dabou ce samedi 17 mai 2014 et qui appelé à jeter les bases d’une nation qui émerge de la précarité