CONAKRY - Un forum de réflexion sur la problématique de l'énergie dans l'espace de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'est tenu mercredi à Conakry en présence des ambassadeurs des pays membres de la CEDEAO, les cadres des services techniques de l'énergie et les experts venus de plusieurs pays sous-régionaux.
La rencontre s'est focalisée sur la stratégie et les priorités de développement de la CEDEAO, la problématique de libre circulation des biens et des personnes en périodes endémiques, les défis et les réponses régionaux aux problèmes énergétiques.
En prélude au lancement des travaux, la représentante du bureau de la CEDEA en Guinée Mme Jacquiline Zaba a rappelé que cette discussion se tient à l'occasion de la 39e année de l'existence de la CEDEAO, célébrée le 28 mai de chaque année dans différents pays membres.
Pour elle, ''nul n'ignore que toute la région de la CEDEAO traverse une crise énergétique qui entrave le développement socio-économique des Etats et affecte particulièrement les groupes de populations à faible revenu''.
L'énergie constitue un ''pilier incontournable'' de notre processus d'intégration sous-régionale, a souligné le ministre guinéen de la Coopération internationale Moustapha Koutoubou Sanoh.
Compte tenu de ses potentialités hydroélectriques (plusieurs fleuves de l'Afrique de l'Ouest prennent leur source en Guinée), ce pays est considéré comme un acteur majeur pour la réalisation de plusieurs projets d'interconnexion électrique avec d'autres pays membres de la CEDEAO.
La Guinée dispose d'un important potentiel hydroélectrique estimé à 6.000 MW mais valorisé à moins de 3%, selon une récente étude sur le secteur énergétique en Guinée.
Toutefois, on constate un déficit de production électrique structurel et croissant sous l'effet conjugué d'une augmentation rapide de la demande et d'une progression lente de l'offre due au manque d'investissement et à la dégradation progressive de l'outil de production.
Au total, la capacité installée est estimée à environ 227 MW alors que selon les estimations du ministère de l'Energie, la demande est d'environ 600 MW actuellement et pourrait atteindre 1.838 MW en 2025.
A l'issu des débats, des pistes de solutions structurelles et globales seront soumises aux autorités décisionnelles des pays membres, afin de doter l'espace CDEAO d'une véritable stratégie de développement et d'intégration en terme d'énergie.
La rencontre s'est focalisée sur la stratégie et les priorités de développement de la CEDEAO, la problématique de libre circulation des biens et des personnes en périodes endémiques, les défis et les réponses régionaux aux problèmes énergétiques.
En prélude au lancement des travaux, la représentante du bureau de la CEDEA en Guinée Mme Jacquiline Zaba a rappelé que cette discussion se tient à l'occasion de la 39e année de l'existence de la CEDEAO, célébrée le 28 mai de chaque année dans différents pays membres.
Pour elle, ''nul n'ignore que toute la région de la CEDEAO traverse une crise énergétique qui entrave le développement socio-économique des Etats et affecte particulièrement les groupes de populations à faible revenu''.
L'énergie constitue un ''pilier incontournable'' de notre processus d'intégration sous-régionale, a souligné le ministre guinéen de la Coopération internationale Moustapha Koutoubou Sanoh.
Compte tenu de ses potentialités hydroélectriques (plusieurs fleuves de l'Afrique de l'Ouest prennent leur source en Guinée), ce pays est considéré comme un acteur majeur pour la réalisation de plusieurs projets d'interconnexion électrique avec d'autres pays membres de la CEDEAO.
La Guinée dispose d'un important potentiel hydroélectrique estimé à 6.000 MW mais valorisé à moins de 3%, selon une récente étude sur le secteur énergétique en Guinée.
Toutefois, on constate un déficit de production électrique structurel et croissant sous l'effet conjugué d'une augmentation rapide de la demande et d'une progression lente de l'offre due au manque d'investissement et à la dégradation progressive de l'outil de production.
Au total, la capacité installée est estimée à environ 227 MW alors que selon les estimations du ministère de l'Energie, la demande est d'environ 600 MW actuellement et pourrait atteindre 1.838 MW en 2025.
A l'issu des débats, des pistes de solutions structurelles et globales seront soumises aux autorités décisionnelles des pays membres, afin de doter l'espace CDEAO d'une véritable stratégie de développement et d'intégration en terme d'énergie.