Abidjan - A l’invitation du président français, François Hollande, le chef de l’Etat de la République Démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila Kabange, a effectué une visite de travail en France du 20 au 22 mai.
Selon un communiqué de l’Organisation de la presse africaine (APO), ce déplacement traduit sans nul doute la volonté des deux Chefs d’Etat de donner une impulsion nouvelle aux relations franco-congolaises.
Au Palais de l’Elysée, les deux présidents ont évoqué les questions relatives à la sécurité. A ce niveau, la France a rappelé son attachement à l’intangibilité des frontières de la RDC et se réjouit des progrès obtenus dans la lutte contre les groupes armés qui sévissent à l’est du territoire national. Elle a appelé à préserver cet acquis et le traduire en force mobilisatrice pour le développement du pays.
De son côté, la RDC a remercié la France pour son appui en faveur de sa stabilité et a estimé que les efforts en vue de la consolidation de la paix vont dans la bonne direction. Elle a salué également la participation des entreprises françaises dans la reconstruction du pays.
Concernant la situation dans la région, les deux présidents ont réaffirmé leur mobilisation pour la République Centrafricaine où des contingents des deux pays sont déployés. Ils ont marqué leur volonté que l’opération de maintien de la paix des Nations Unies qui sera déployée à partir du 15 septembre dispose d’un mandat solide et soit articulée autour de l’actuelle mission de paix africaine.
La situation en République du Soudan du Sud a été jugée préoccupante et de nature à menacer la paix et la sécurité internationales dans la région. MM. Hollande et Kabila ont regretté les expulsions non concertées des citoyens congolais (RDC) de la République sœur du Congo.
La RDC s’est en outre félicitée de la présidence angolaise de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) ainsi que de la poursuite du dialogue dans ce cadre.
Au sujet des relations économiques, les deux Chefs d’Etat ont insisté sur la nécessité de développer et de diversifier les échanges économiques et humains entre les deux pays dans tous les secteurs. Ils se sont réjouis des relations de coopération entre leurs pays ainsi que du niveau de la mise en œuvre du contrat de désendettement et de développement (C2D).
De la question ‘adoption’, face à un certain émoi que suscite la situation des familles adoptantes, la RDC a déploré de nombreux cas d’abus constatés et a néanmoins assuré que la procédure de vérification en cours permettra un règlement de cette question.
Au sujet des libertés, la France a rappelé son attachement à la protection des libertés politiques, à la stabilité des institutions et de la défense des droits de l’homme en République Démocratique du Congo. La France estime également que cette exigence s’applique également sur son sol, et en conséquence, elle ne tolérera plus longtemps des messages à la haine, à la violence ainsi que des voies de fait qui seraient émises à partir de, et/ou perpétrés sur, son territoire.
Les deux présidents ont enfin convenu d’œuvrer ensemble pour la réussite de la Conférence de Paris de 2015 sur le climat afin qu’Europe et Afrique (RDC en tête) portent ensemble un agenda ambitieux en matière de préservation du climat et de la planète.
cmas
Selon un communiqué de l’Organisation de la presse africaine (APO), ce déplacement traduit sans nul doute la volonté des deux Chefs d’Etat de donner une impulsion nouvelle aux relations franco-congolaises.
Au Palais de l’Elysée, les deux présidents ont évoqué les questions relatives à la sécurité. A ce niveau, la France a rappelé son attachement à l’intangibilité des frontières de la RDC et se réjouit des progrès obtenus dans la lutte contre les groupes armés qui sévissent à l’est du territoire national. Elle a appelé à préserver cet acquis et le traduire en force mobilisatrice pour le développement du pays.
De son côté, la RDC a remercié la France pour son appui en faveur de sa stabilité et a estimé que les efforts en vue de la consolidation de la paix vont dans la bonne direction. Elle a salué également la participation des entreprises françaises dans la reconstruction du pays.
Concernant la situation dans la région, les deux présidents ont réaffirmé leur mobilisation pour la République Centrafricaine où des contingents des deux pays sont déployés. Ils ont marqué leur volonté que l’opération de maintien de la paix des Nations Unies qui sera déployée à partir du 15 septembre dispose d’un mandat solide et soit articulée autour de l’actuelle mission de paix africaine.
La situation en République du Soudan du Sud a été jugée préoccupante et de nature à menacer la paix et la sécurité internationales dans la région. MM. Hollande et Kabila ont regretté les expulsions non concertées des citoyens congolais (RDC) de la République sœur du Congo.
La RDC s’est en outre félicitée de la présidence angolaise de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) ainsi que de la poursuite du dialogue dans ce cadre.
Au sujet des relations économiques, les deux Chefs d’Etat ont insisté sur la nécessité de développer et de diversifier les échanges économiques et humains entre les deux pays dans tous les secteurs. Ils se sont réjouis des relations de coopération entre leurs pays ainsi que du niveau de la mise en œuvre du contrat de désendettement et de développement (C2D).
De la question ‘adoption’, face à un certain émoi que suscite la situation des familles adoptantes, la RDC a déploré de nombreux cas d’abus constatés et a néanmoins assuré que la procédure de vérification en cours permettra un règlement de cette question.
Au sujet des libertés, la France a rappelé son attachement à la protection des libertés politiques, à la stabilité des institutions et de la défense des droits de l’homme en République Démocratique du Congo. La France estime également que cette exigence s’applique également sur son sol, et en conséquence, elle ne tolérera plus longtemps des messages à la haine, à la violence ainsi que des voies de fait qui seraient émises à partir de, et/ou perpétrés sur, son territoire.
Les deux présidents ont enfin convenu d’œuvrer ensemble pour la réussite de la Conférence de Paris de 2015 sur le climat afin qu’Europe et Afrique (RDC en tête) portent ensemble un agenda ambitieux en matière de préservation du climat et de la planète.
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