Nouvelle Cei, attaques contre Ouattara, Rhdp/Touré Mamadou à KKB:"Quand on est député, on ne parle pas n’importe comment’’

Il aura déterré la hache de guerre, mais cette fois-ci, il en a eu pour son compte. L’ancien président de la Jeunesse du Pdci-Rda devenu franc tireur et qui tire dans tous les sens s’en est violemment pris au régime Ouattara, à la nouvelle mouture de la Commission électorale indépendante et à l’alliance Rhdp. Touré Mamadou, conseiller technique à la Présidence de la République chargé de la jeunesse et des sports a apporté la réplique au député de Port-Bouët, ce mercredi au cours du lancement du quotidien Le Point d’Abidjan qui a eu pour cadre l’hôtel du district du Plateau. Pour l’occasion, le conseiller du chef de l’Etat n’est pas passé par quatre chemins pour rappeler à l’ordre cet élu de la Nation. Pour Touré Mamadou, KKB qui a été élu sous la bannière Rhdp est très mal placé pour clouer au pilori cette alliance et la gestion du chef de l’Etat. « Il faut que KKB arrête de saboter le Rhdp, surtout que c’est cette alliance qui lui a permis d’avoir son statut de député. Je tiens à lui rappeler que quand on est député, on ne parle pas n’importe comment et on ne dit pas n’importe quoi », a tancé le conseiller du président. Sur les attaques de l’ancien président des jeunes du Pdci à l’encontre de la composition de la nouvelle Cei, Touré Mamadou s’est voulu plus incisif. « Mon frère KKB dit qu’il ne doit pas avoir de représentant de la Présidence de la République à la Cei parce que le chef de l’Etat est lui-même candidat. Mais il doit aller jusqu’au bout de sa logique pour dire aussi que les partis de l’opposition qui auront un candidat à la prochaine présidentielle ne doivent pas aussi avoir de représentants à la Cei. Il faut savoir dissocier l’institution et le candidat. Dans toutes les démocraties africaines, même au Ghana, tout près de nous, l’Etat est représenté dans la structure qui organise les élections. Je souhaite donc que mon frère KKB arrête de dire des bêtises. S’il ne connait pas certaines choses, il peut s’informer avant de parler », a appuyé Touré Mamadou. Pour cette cérémonie de lancement de ce journal, Touré Mamadou a, pour la première fois, fait toute la lumière sur la mort du journaliste Désiré Oué qui fut son collaborateur dans l’organisation des 3ème assises de la jeunesse ivoirienne. « Désiré Oué a été mon collaborateur dans l’organisation des assises sans que je ne connaisse son bord politique. J’ai eu plusieurs séances de travail avec lui et les autres collaborateurs à la Présidence de la République et chez moi à domicile, souvent jusqu’à des heures tardives pendant plusieurs mois, indépendamment de nos convictions politiques. De plus, il écrivait dans un magazine religieux appartenant à l’Ong Iyf, partenaire des assises qui n’avait rien de politique. Désiré Oué que nous continuons de pleurer a été victime d’un braquage comme l’ont témoigné ses parents que nous avons rencontrés dans les heures qui ont suivi sa mort. La mort de Désiré Oué que nous déplorons n’a rien de politique, il faut donc arrêter d’exploiter cette mort à des fins politiciennes », a demandé le conseiller de l’Etat. En sa qualité de conseiller du président chargé de la jeunesse, Touré Mamadou a fait un fait un plaidoyer pour les jeunes journalistes en demandant aux patrons de presse de se conformer à la loi en procédant à l’application de la convention collective des journalistes à la fin du mois de juillet comme le recommande le Conseil national de la presse. Poursuivant, Touré Mamadou a énuméré les actions du chef de l’Etat pour offrir aux journalistes de meilleures conditions de travail et à garantir la liberté d’expression et d’opinion. Avant lui, Elie Hallassou, PDG des éditions 7/7Monde, société éditrice du journal Le Point d’Abidjan a mis son canard à la disposition du chef de l’Etat. « Cette aventure dans la presse a débuté au lendemain de l’adhésion du jeune patriote que je suis aux idéaux du Rdr. Nous sommes de ceux qui croient que le président Alassane Ouattara va faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Le point d’Abidjan vient donc se mettre à la disposition du président Ouattara pour sa réélection et pour faire la promotion des idéaux de la paix. Nous allons donc promouvoir et défendre l’image du président Alassane Ouattara et aussi apporter la réplique au camp d’en face sur tous les sujets », a promis le patron du Point d’Abidjan. Plusieurs personnalités, dont Coulibaly Brahima, représentant de la Première dame, le Pr Lemassou Fofona, représentant la direction du Rdr, Bassi Koffi Bernard, représentant du vice-président du Monascau, Abinan Pascal, Zié Daoudé Coulibaly, président de la Fondation Espoir du Pdci-Rda et Issiaka Konaté, représentant le ministre de l’Intégration africaine ont félicité et souhaité bon vent à l’équipe managériale et rédactionnelle du Point d’Abidjan.