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Politique Publié le dimanche 1 juin 2014 | APA

Recensement de la population : le FPI divisé, s’en remet à un «Comité central extraordinaire»

© APA Par Atapointe
Ouverture de la 8eme convention extraordinaire du Front Populaire Ivoirien
Vendredi 21 février 2014. Abidjan. Le Front populaire ivoirien (FPI), au Palais des Sports de Treichville, les travaux de sa 8ème convention extraordinaire en présence de Pascal Affi N’guessan, Président du parti et des membres des différentes instances. Ph: Affi N`Guessan.
La deuxième réunion ordinaire du Comité central du Front populaire ivoirien (FPI), censée donner une suite à la levée de son mot de boycott de l’opération de Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH), n’a pu délibérer, samedi au terme des travaux, remettant la question à une prochaine session extraordinaire.

Après 8 heures de débats houleux, le Comité central du FPI est sorti de son conclave, fortement « divisé » sur la levée ou non du mot d'ordre de boycott du Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH).

Selon des sources participantes, sur les 52 interventions, une quinzaine était favorable contre 37 opposées à la levée. « Le Président Affi au lieu de voir cette réalité, a joué des coudes pour justifier une éventuelle levée. Ce que la majorité, favorable pour le maintien, a refusé » ont déclaré ces sources interrogées par APA.

En définitive, « compte tenue de l'avancée de l'heure, Affi a trouvé la parade pour confier la question à Abou Drahamane Sangaré et une équipe restreinte pour analyser les positions des uns et des autres avant de convoquer une session extraordinaire du Comité central », a ajouté un autre participant.

Pour le Président Pascal Affi N'guessan, il y a « plusieurs questions que le prochain Comité central extraordinaire va élucider avant de donner la position du parti ».

Une cinquantaine de proches de l'ex-Chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo dont l'ancien Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), Jean-Yves Dibopieu, ont été libérés, samedi, par la justice ivoirienne, dans le cadre des engagements pris le 22 mai dernier par le gouvernement lors de la reprise du dialogue politique avec le FPI.

En retour, le ministre d'Etat, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique, Jeannot Ahoussou-Kouadio avait demandé au FPI de poser des «actes forts» en «levant solennellement», son mot d'ordre de boycott du Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH 2014).
HS/ls/APA
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