Le Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA a effectué une visite de travail de 48 heures, du dimanche 1er au lundi 02 juin, dans le Moronou. Ce, en vue de réconcilier les militants du parti doyen dans le département de M’Batto.
Chefs traditionnels, vieux, femmes, jeunes… Il y avait foule, le dimanche 1er juin 2014, à la salle polyvalente N’Goran Kassi de M’Batto. Pour cause, le Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA, Maurice Kakou Guikahué a été dépêché par le président Henri Konan Bédié pour mettre fin aux dissensions entre les militants du plus vieux parti. Ils sont donc venus de Anoumaba, de Tiémélekro, d’Arrah et de Bongouanou pour écouter le 1er des Secrétaires du PDCI-RDA. Mais avant, c’est le président du Comité d’organisation, Koua Assémian qui a ouvert le bal des allocutions pour souhaiter la bienvenue à la délégation du président Bédié. Il a été suivi de la présidente du Conseil régional du Moronou, l’honorable Véronique Aka. Qui a dressé, en quelques mots, la situation douloureuse que traverse le PDCI dans la région. C’est pourquoi, la député de M’Batto a dit toute la joie qui l’anime avec l’arrivée du Secrétaire Exécutif du parti de Henri Konan Bédié. Et de réclamer un discours fédérateur à celui-ci. Mais, Guikahué n’est pas allé vite en besogne. Très fier de cette mobilisation exceptionnelle à lui réservée, il a rendu un hommage mérité aux militants du département de M’Batto. « Je voudrais saluer les chefs, tous les militants, les secrétaires de section, les présidents des Comités de base. On me les a présentés. Ils sont tous venus. La salle est comble. On n’a pas mis assez de temps pour vous dire que j’arrivais. Tout a commencé vers le 24 mai 2014. Mais la taille de la réunion me convient. Généralement, c’est quand le président Bédié arrive que tout le monde sort. Alors que moi, je suis venu pour un travail. Et vous avez bien fait d’appeler les responsables qui vont aller diffuser l’information », s’est félicité, d’entrée, Pr Maurice Guikahué.
Reconquête du bastion…
Rentrant dans le vif du sujet, il a appelé les fils et les filles de la région, notamment de M’Batto, à faire table rase sur le passé pour construire l’avenir avec le parti créé par Houphouët-Boigny. « Je suis là pour parler de M’Batto et de PDCI. Véronique l’a dit, Kamanan également. Je suis très heureux qu’elle ait dit qu’il y a des problèmes à M’Batto. Mais, je voudrais dire aux militants d’effacer tous les problèmes qui existaient avant que M’Batto devienne un département et ait un délégué départemental PDCI. C’est ce contrat que je veux établir avec vous. Je souhaite que vous parliez des problèmes qui se sont posés quand M’Batto a été érigé en département. C’est-à-dire lorsque vous avez pris votre indépendance vis-à-vis de Bongouanou », a-t-il plaidé. Tout en plaçant ses mots de réconciliation, l’envoyé du président Bédié a souligné à quel point M’Batto leur tient à cœur. « Depuis que le président Bédié m’a nommé à la tête du Secrétariat, c’est la première mission qu’il me confie. Je n’étais jamais sorti. Dieu a fait en sorte que, on pourrait dire que je suis venu vous confier mon mandat. Si la mission de M’Batto réussit, je suis tranquille. Mais, si cette mission échoue, c’est que tout va échouer. Donc, je voudrais vous demander de m’aider à réussir cette mission. Et elle doit réussir parce je connais pratiquement tous les cadres (Koua brou, Kamanan, Assemian…) qui sont présents dans la salle. On a fait l’école ensemble », a souligné le ministre Kakou Guikahué. Pour lui, la région du Moronou reste incontestablement le bastion du PDCI-RDA. « Je dis toujours que Arrah, Bongouanou, M’Batto, sont le bastion du PDCI-RDA. Quand le PDCI perd une élection dans ces zones, quand je vois le résultat, je ne dis jamais que le PDCI a perdu. Je dis les gens qui étaient candidats ont perdu. Je le dis parce qu’un jour, avant les élections présidentielle de 2010 où on parlait de parti unique, un chef m’a appelé de M’Batto avec la complicité de Assiélou Véronique pour me dire : ‘’Guikahué je t’aime bien. Mais il faut dire à ton papa Bédié si vous êtes fatigués, laissez nous notre PDCI et aller faire votre parti unifié’’. Ce message est venu de M’Batto. Cela veut dire que vous vivez le PDCI. Cela fait que lorsqu’il y a des problèmes, ça vous fait mal », a rappelé Pr Guikahué.
‘’Le PDCI ne disparaîtra pas’’
Il s’est dit optimiste quant à la résolution de la crise qui déchire le PDCI. Ce, grâce à l’expérience qu’il a acquise depuis plus de 25 ans au Secrétariat du parti doyen de Côte d’Ivoire. Parlant de Véronique Aka, l’envoyé du président Bédié a fait savoir à toute l’assistance que ‘’la reine du Moronou’’ est caractérisée par une certaine humilité qui dépasse son entendement. « Regardez Mme Véronique Aka, elle a été élue député et présidente du Conseil régional sous la bannière indépendante lors des dernières élections. Mais lorsqu’on fait le Bureau politique du PDCI, on l’appelle et elle accepte. Or, elle aurait pu nous dire qu’elle n’a pas besoin de ce Bureau politique pour avoir un poste électif ? Mais en toute humilité, elle a accepté d’être membre du Bureau politique. Vous ne voyez pas comment elle prononce le nom de Bédié. On sent la relation de fraternité qu’il existe entre les deux », a salué le N°2 du PDCI-RDA. Il a adressé des messages d’apaisement à l’endroit des partisans de la ‘’Reine du Moronou’’. Puisque le ministre, croit savoir que ceux eux qui ont permis que Véronique Aka soit ce qu’elle est politiquement. Ainsi, Guikahué a souhaité passer la nuit à M’Batto afin de recevoir les chefs traditionnels, les secrétaires généraux de section et les présidents des Comités de base. D’ailleurs, Guikahué a tenu à signaler aux uns et aux autres, que le PDCI est dans la phase de la consultation et de la collégialité. « On a certes besoin d’individus forts et intelligents. Mais on a surtout besoin d’équipes. (…) il faut considérer les militants qui peuvent voter au même titre. Beaucoup de choses se sont passées ici à M’Batto. Le président Bédié ma dit de venir mettre fin à tout ça. Et, je dois repartir avec Mme Aka Véronique. Je sais que je vais repartir avec elle, parce que c’est une mission test », a indiqué le 1er des secrétaires du PDCI-RDA. S’agissant de la candidature unique dont certains parlent pour les prochaines élections présidentielles, Maurice Guikahué a été on ne peut plus clair. « Sachez qu’avec le président Bédié le PDCI ne disparaîtra pas. C’est le seul héritage laissé par Houphouët-Boigny. Le PDCI n’a pas perdu les premières élections dans les urnes, mais par les armes. (…) Pour l’instant, il faut travailler à la réorganisation des structures de base. Le délégué départemental n’est pas le seul patron du PDCI à M’Batto. Les secrétaires de section sont les premiers patrons de la base », a-t-il dit. S’adressant à l’honorable Atta Camille qui avait auparavant présenté un nouveau découpage et le Bureau de la nouvelle coordination qu’il a décidé de mettre en place pour le retour en force du PDCI, Guikahué lui a donné sa caution. Pour terminer, au nom du président Bédié, le ministre Guikahué a décoré 5 pionniers du PDCI dans le département de M’Batto. Pour leur service rendu, 4 ont été faits Commandeurs et 1 Grand officier dans l’Ordre du bélier.
Fofana Baba Idriss, Envoyé spécial à M’Batto (Le Mandat)
Chefs traditionnels, vieux, femmes, jeunes… Il y avait foule, le dimanche 1er juin 2014, à la salle polyvalente N’Goran Kassi de M’Batto. Pour cause, le Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA, Maurice Kakou Guikahué a été dépêché par le président Henri Konan Bédié pour mettre fin aux dissensions entre les militants du plus vieux parti. Ils sont donc venus de Anoumaba, de Tiémélekro, d’Arrah et de Bongouanou pour écouter le 1er des Secrétaires du PDCI-RDA. Mais avant, c’est le président du Comité d’organisation, Koua Assémian qui a ouvert le bal des allocutions pour souhaiter la bienvenue à la délégation du président Bédié. Il a été suivi de la présidente du Conseil régional du Moronou, l’honorable Véronique Aka. Qui a dressé, en quelques mots, la situation douloureuse que traverse le PDCI dans la région. C’est pourquoi, la député de M’Batto a dit toute la joie qui l’anime avec l’arrivée du Secrétaire Exécutif du parti de Henri Konan Bédié. Et de réclamer un discours fédérateur à celui-ci. Mais, Guikahué n’est pas allé vite en besogne. Très fier de cette mobilisation exceptionnelle à lui réservée, il a rendu un hommage mérité aux militants du département de M’Batto. « Je voudrais saluer les chefs, tous les militants, les secrétaires de section, les présidents des Comités de base. On me les a présentés. Ils sont tous venus. La salle est comble. On n’a pas mis assez de temps pour vous dire que j’arrivais. Tout a commencé vers le 24 mai 2014. Mais la taille de la réunion me convient. Généralement, c’est quand le président Bédié arrive que tout le monde sort. Alors que moi, je suis venu pour un travail. Et vous avez bien fait d’appeler les responsables qui vont aller diffuser l’information », s’est félicité, d’entrée, Pr Maurice Guikahué.
Reconquête du bastion…
Rentrant dans le vif du sujet, il a appelé les fils et les filles de la région, notamment de M’Batto, à faire table rase sur le passé pour construire l’avenir avec le parti créé par Houphouët-Boigny. « Je suis là pour parler de M’Batto et de PDCI. Véronique l’a dit, Kamanan également. Je suis très heureux qu’elle ait dit qu’il y a des problèmes à M’Batto. Mais, je voudrais dire aux militants d’effacer tous les problèmes qui existaient avant que M’Batto devienne un département et ait un délégué départemental PDCI. C’est ce contrat que je veux établir avec vous. Je souhaite que vous parliez des problèmes qui se sont posés quand M’Batto a été érigé en département. C’est-à-dire lorsque vous avez pris votre indépendance vis-à-vis de Bongouanou », a-t-il plaidé. Tout en plaçant ses mots de réconciliation, l’envoyé du président Bédié a souligné à quel point M’Batto leur tient à cœur. « Depuis que le président Bédié m’a nommé à la tête du Secrétariat, c’est la première mission qu’il me confie. Je n’étais jamais sorti. Dieu a fait en sorte que, on pourrait dire que je suis venu vous confier mon mandat. Si la mission de M’Batto réussit, je suis tranquille. Mais, si cette mission échoue, c’est que tout va échouer. Donc, je voudrais vous demander de m’aider à réussir cette mission. Et elle doit réussir parce je connais pratiquement tous les cadres (Koua brou, Kamanan, Assemian…) qui sont présents dans la salle. On a fait l’école ensemble », a souligné le ministre Kakou Guikahué. Pour lui, la région du Moronou reste incontestablement le bastion du PDCI-RDA. « Je dis toujours que Arrah, Bongouanou, M’Batto, sont le bastion du PDCI-RDA. Quand le PDCI perd une élection dans ces zones, quand je vois le résultat, je ne dis jamais que le PDCI a perdu. Je dis les gens qui étaient candidats ont perdu. Je le dis parce qu’un jour, avant les élections présidentielle de 2010 où on parlait de parti unique, un chef m’a appelé de M’Batto avec la complicité de Assiélou Véronique pour me dire : ‘’Guikahué je t’aime bien. Mais il faut dire à ton papa Bédié si vous êtes fatigués, laissez nous notre PDCI et aller faire votre parti unifié’’. Ce message est venu de M’Batto. Cela veut dire que vous vivez le PDCI. Cela fait que lorsqu’il y a des problèmes, ça vous fait mal », a rappelé Pr Guikahué.
‘’Le PDCI ne disparaîtra pas’’
Il s’est dit optimiste quant à la résolution de la crise qui déchire le PDCI. Ce, grâce à l’expérience qu’il a acquise depuis plus de 25 ans au Secrétariat du parti doyen de Côte d’Ivoire. Parlant de Véronique Aka, l’envoyé du président Bédié a fait savoir à toute l’assistance que ‘’la reine du Moronou’’ est caractérisée par une certaine humilité qui dépasse son entendement. « Regardez Mme Véronique Aka, elle a été élue député et présidente du Conseil régional sous la bannière indépendante lors des dernières élections. Mais lorsqu’on fait le Bureau politique du PDCI, on l’appelle et elle accepte. Or, elle aurait pu nous dire qu’elle n’a pas besoin de ce Bureau politique pour avoir un poste électif ? Mais en toute humilité, elle a accepté d’être membre du Bureau politique. Vous ne voyez pas comment elle prononce le nom de Bédié. On sent la relation de fraternité qu’il existe entre les deux », a salué le N°2 du PDCI-RDA. Il a adressé des messages d’apaisement à l’endroit des partisans de la ‘’Reine du Moronou’’. Puisque le ministre, croit savoir que ceux eux qui ont permis que Véronique Aka soit ce qu’elle est politiquement. Ainsi, Guikahué a souhaité passer la nuit à M’Batto afin de recevoir les chefs traditionnels, les secrétaires généraux de section et les présidents des Comités de base. D’ailleurs, Guikahué a tenu à signaler aux uns et aux autres, que le PDCI est dans la phase de la consultation et de la collégialité. « On a certes besoin d’individus forts et intelligents. Mais on a surtout besoin d’équipes. (…) il faut considérer les militants qui peuvent voter au même titre. Beaucoup de choses se sont passées ici à M’Batto. Le président Bédié ma dit de venir mettre fin à tout ça. Et, je dois repartir avec Mme Aka Véronique. Je sais que je vais repartir avec elle, parce que c’est une mission test », a indiqué le 1er des secrétaires du PDCI-RDA. S’agissant de la candidature unique dont certains parlent pour les prochaines élections présidentielles, Maurice Guikahué a été on ne peut plus clair. « Sachez qu’avec le président Bédié le PDCI ne disparaîtra pas. C’est le seul héritage laissé par Houphouët-Boigny. Le PDCI n’a pas perdu les premières élections dans les urnes, mais par les armes. (…) Pour l’instant, il faut travailler à la réorganisation des structures de base. Le délégué départemental n’est pas le seul patron du PDCI à M’Batto. Les secrétaires de section sont les premiers patrons de la base », a-t-il dit. S’adressant à l’honorable Atta Camille qui avait auparavant présenté un nouveau découpage et le Bureau de la nouvelle coordination qu’il a décidé de mettre en place pour le retour en force du PDCI, Guikahué lui a donné sa caution. Pour terminer, au nom du président Bédié, le ministre Guikahué a décoré 5 pionniers du PDCI dans le département de M’Batto. Pour leur service rendu, 4 ont été faits Commandeurs et 1 Grand officier dans l’Ordre du bélier.
Fofana Baba Idriss, Envoyé spécial à M’Batto (Le Mandat)