Abidjan - Un des responsables du dossier ivoirien auprès de l’ONU a salué vendredi "l’importante dynamique de réconciliation" en Côte d’Ivoire après la libération par le gouvernement du président Alassane Ouattara d’une cinquantaine de prisonniers proches de son ancien rival, l’ex président Laurent Gbagbo.
"La décision des autorités ivoiriennes de libérer un nombre important de
détenus de la crise postélectorale et de restituer des biens leur appartenant sont autant de signes d’apaisement de nature à favoriser le processus de réconciliation nationale", a estimé dans un communiqué Doudou Diène, expert de l’ONU en matière de droits de l’homme.
Quelque 50 prisonniers de la crise ont été libérés fin mai par les
autorités dans le cadre de la reprise du dialogue avec le Front populaire
ivoirien (FPI), le parti de l’ex-président Gbagbo.
Cinq maisons appartenant à des membres du FPI, qui étaient occupées depuis la fin des hostilités, ont en outre été rendues cette semaine à leurs
propriétaires, dont Marcel Gossio, l’ancien directeur général du Port autonome d’Abidjan, rentré récemment de son exil au Maroc.
Le 22 mai, lors de la reprise de ce dialogue entre les deux camps, sous le patronage de l’ONU, Jeannot Kouadio Ahoussou, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique, avait pourtant promis la libération de 150 détenus et non de 50.
Les autorités attendaient de leur côté du FPI qu’il lève son appel au boycottage du recensement de la population, ce qu’il n’a pas fait.
L’opposition doit "prendre des actes politiques forts et crédibles" de nature à "conforter la dynamique de dialogue en cours", telle que la levée de l’appel au boycottage du recensement, qui est "particulièrement urgente et significative", a estimé Doudou Diène.
La Côte d’Ivoire a besoin "d’un dialogue politique à la mesure de la très forte polarisation politique générée par la longue crise traversée par le
pays", a-t-il ajouté.
La Côte d’Ivoire se remet progressivement d’une décennie de crise politico-militaire, dont les violences postélectorales de 2010-2011
constituèrent l’épilogue sanglant. Plus de 3.000 personnes périrent selon
l’ONU.
"La décision des autorités ivoiriennes de libérer un nombre important de
détenus de la crise postélectorale et de restituer des biens leur appartenant sont autant de signes d’apaisement de nature à favoriser le processus de réconciliation nationale", a estimé dans un communiqué Doudou Diène, expert de l’ONU en matière de droits de l’homme.
Quelque 50 prisonniers de la crise ont été libérés fin mai par les
autorités dans le cadre de la reprise du dialogue avec le Front populaire
ivoirien (FPI), le parti de l’ex-président Gbagbo.
Cinq maisons appartenant à des membres du FPI, qui étaient occupées depuis la fin des hostilités, ont en outre été rendues cette semaine à leurs
propriétaires, dont Marcel Gossio, l’ancien directeur général du Port autonome d’Abidjan, rentré récemment de son exil au Maroc.
Le 22 mai, lors de la reprise de ce dialogue entre les deux camps, sous le patronage de l’ONU, Jeannot Kouadio Ahoussou, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique, avait pourtant promis la libération de 150 détenus et non de 50.
Les autorités attendaient de leur côté du FPI qu’il lève son appel au boycottage du recensement de la population, ce qu’il n’a pas fait.
L’opposition doit "prendre des actes politiques forts et crédibles" de nature à "conforter la dynamique de dialogue en cours", telle que la levée de l’appel au boycottage du recensement, qui est "particulièrement urgente et significative", a estimé Doudou Diène.
La Côte d’Ivoire a besoin "d’un dialogue politique à la mesure de la très forte polarisation politique générée par la longue crise traversée par le
pays", a-t-il ajouté.
La Côte d’Ivoire se remet progressivement d’une décennie de crise politico-militaire, dont les violences postélectorales de 2010-2011
constituèrent l’épilogue sanglant. Plus de 3.000 personnes périrent selon
l’ONU.