Dans le cadre de sa politique de redynamisation du système de formation dans les universités et les grandes écoles, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Gnamien Konan, a rencontré les présidents d’universités de Côte d’Ivoire et les directeurs généraux de l’INP-HB, hier, à, la présidence de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. A l’accueil, le ministre Saliou Touré, la présidente Ly Ramata et tous les présidents. Dès l’entame, le ministre plante le décor : l’employabilité des formations dans nos universités et les diplômes délivrés. Le ministre, qui a une claire idée de sa mission à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, a voulu que les présidents d’universités partagent sa vision: « Je voudrais partager ma vision, mes préoccupations avec vous. Je l’ai déjà dit, les solutions aux problèmes de l’Enseignement supérieur ne viendront pas de l’extérieur. Elles viendront de l’intérieur. Principale raison, vous représentez dans notre pays, ce qu’il y a de plus élevé en matière de science et d’intelligence. Ce n‘est pas possible que les solutions viennent de l’extérieur. Nous ne sommes que des animateurs », a-t-il dit. Il a ensuite indiqué ce qu’il attend des responsables de l’Enseignement supérieur en Côte d’Ivoire : « Il me semble que ce que nous devons considérer comme notre boussole, c’est l’employabilité. Il me revient que ce terme n’est pas approprié dans l’Enseignement supérieur. Mais, partout je vais je vois que l’employabilité est devenue le défi majeur de l’Enseignement supérieur quels que soient les pays », a-t-il conseillé. Pour y arriver, le ministre a proposé le critère d’évaluation. Pour cela, le ministre a instruit les présidents d’universités d’associer pleinement les doyens d’Ufr et les directeurs généraux des grandes écoles, notamment les écoles Inp-Hb : « Vous devez leur donner une partie des moyens que vous recevez pour qu’ils jouent ce rôle, pour que la formation tende uniquement vers ce rôle : « La formation dans le sens de la culture générale, de la connaissance théorique nous a fait beaucoup de mal en Côte d’Ivoire et ailleurs », a-t-il regretté avant d’ajouter : « J’insiste et je répète, que tout le monde mange, respire et vive employabilité!» Parlant des problèmes d’infrastructures dans nos universités, le ministre Gnamien Konan a fait des propositions l’enseignement à distance : « C’est une révolution culturelle qui a commencé il y a très longtemps. A notre époque, il y avait des étudiants qui ne mettaient jamais les pieds en amphithéâtre. Ils avaient des amis qui prenaient les cours à leur place et ils les photocopiaient. C’était déjà ça l’enseignement à distance », a-t-il. Pour lui, cela vient pallier l’insuffisance des amphithéâtres tant réclamés par les enseignants, les étudiants et les responsables d’Ufr : « Ce n’est pas une nouvelle chose. Il ne s’agit pas d’une nouvelle chose. C’est le support qui a changé, qui a évolué, qui s’est perfectionné. Ne nous y trompons pas, nos apprenants vont chercher la connaissance sur le net déjà. Il faut que nous fassions notre révolution, sinon le temps de nous rendre compte, nous allons voir qu’ils sont en avance », a-t-il indiqué avant d’ajouter : « Il faut que les étudiants où qu’ils soient reçoivent les cours et quand on se rencontre ; c’est les questions résiduelles avec des fora de discussions entre le professeur et ses étudiants ». Il a terminé en invitant les responsables d’universités et grandes écoles à réfléchir pour trouver des solutions pour la mise en œuvre des deux projets qu’il leur a soumis au cours de cette rencontre.
Ly-Ramata, présidente de l’université FHB : « Le ministre Gnamien est une chance pour l’Enseignement supérieur »
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan, a parlé, hier, de sa vision de la formation aux présidents d’universités et aux directeurs généraux des grandes écoles. Il leur a parlé, il les a convaincus. C’est le Professeur Saliou Touré qui, le premier, a loué la vision révolutionnaire du ministre Gnamien Konan qui est, selon lui, « une vision de l’avenir ». La présidente de l’université Félix Houphouët-Boigny, Ly-Ramata, parlant au nom de ses pairs, n’a pas tari d’éloges à l’endroit du ministre dont elle dit être en parfait accord sur sa vision : « Nous sommes inscrits dans votre vision. Nous avons déjà commencé ce que vous avez proposé », a-t-elle affirmé d’emblée avant de dire : « Monsieur le ministre, vous êtes une chance pour l’Enseignement supérieur ». Pour le reste, c’est dans une ambiance conviviale que le ministre et les responsables d’universités et des grandes écoles se sont séparées avec la ferme promesse, des uns et des autres, de faire en sorte que la formation universitaire en Côte d’Ivoire soit un modèle.
FRANÇOIS KONAN
Ly-Ramata, présidente de l’université FHB : « Le ministre Gnamien est une chance pour l’Enseignement supérieur »
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan, a parlé, hier, de sa vision de la formation aux présidents d’universités et aux directeurs généraux des grandes écoles. Il leur a parlé, il les a convaincus. C’est le Professeur Saliou Touré qui, le premier, a loué la vision révolutionnaire du ministre Gnamien Konan qui est, selon lui, « une vision de l’avenir ». La présidente de l’université Félix Houphouët-Boigny, Ly-Ramata, parlant au nom de ses pairs, n’a pas tari d’éloges à l’endroit du ministre dont elle dit être en parfait accord sur sa vision : « Nous sommes inscrits dans votre vision. Nous avons déjà commencé ce que vous avez proposé », a-t-elle affirmé d’emblée avant de dire : « Monsieur le ministre, vous êtes une chance pour l’Enseignement supérieur ». Pour le reste, c’est dans une ambiance conviviale que le ministre et les responsables d’universités et des grandes écoles se sont séparées avec la ferme promesse, des uns et des autres, de faire en sorte que la formation universitaire en Côte d’Ivoire soit un modèle.
FRANÇOIS KONAN