Un fauteuil à pourvoir... C’est celui de président de la nouvelle Commission électorale indépendante (Cei). Le 27 mai, l’Assemblée nationale a adopté la composition à 17 postes de cette institution. Il reste que soit désignée la personne qui va la diriger. Il revient de façon récurrente qu’une élection en interne permettra d’élire le futur ‘’Monsieur élections’’ de la Côte d’Ivoire. Le vote est censé se dérouler entre les commissaires mandatés par les différentes parties prenantes à la Commission centrale. Mais il ne faut pas exclure la possibilité d’un consensus autour d’une personnalité. Laquelle ? La question reste jusque-là ouverte. On en est encore à la désignation des représentants par les institutions, les partis politiques et les groupements sociaux et professionnels.
En attendant l’occasionle moment fatidique du choix du futur président, l’opinion, elle, suppute sur le portrait robot de l’oiseau rare. Loin donc des imposants murs de la résidence Angoa Koffi qui abrite le siège de la structure aux II-Plateaux, à Cocody, on se demande à qui confier la Cei. Une autre façon de réfléchir à une situation de quitte ou double pour l’actuel numéro un de la Cei, Youssouf Bakayoko. Des observateurs anonymes ou connus de la vie politique nationale ont ainsi partagé leurs avis. Ils sont d’emblée unanimes que le président de la nouvelle Commission doit être un homme intègre, d’une probité irréprochable. C’est connu, dirait-on, que les critères de choix tiennent toujours, et traditionnellement, compte de ces indices de bonne moralité. Elle implique qu’il ne soit pas marqué socialement et politiquement. A ce profil que trace un collaborateur de Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), il faut ajouter la neutralité. Cet atout, dit-il, a cela d’avantageux qu’il confère une certaine autorité et une autonomie dans l’exécution de la mission qui sera confiée. Tout citoyen est libre d’avoir un penchant politique ou d’épouser l’idéologie d’un leader, concède cette source qui souhaite aussi que la personne à choisir ne soit pas un militant engagé. Il doit être, à son avis, une personne discrète, moins en vue sur la scène politique. Un « homme » à qui on ne connaît « pas » de parrain. La préférence récurrente porte sur « un homme issu de la société civile ». Celui-ci, a affirmé un leader de jeunesse de l’Union démocratique et citoyenne (Udcy) de Mel Eg Théodore, doit avoir à l’esprit le drame qu’a vécu la Côte d’Ivoire de décembre 2010 à avril 2011. Cependant en posant aussi son doigt sur cet homme de la société civile, il écarte les religieux. Selon l’interlocuteur, le statut de ces derniers peut être matière à polémique. Il ne faut pas prêter le flanc aux subtilités qui serviront de prétextes à des communautés religieuses de révendiquer un jour un tour de présidence de la Cei. « Il ne doit pas être une personnalité qui ai été au premier plan de la crise que nous avons vécue. A la limite il faut qu’il soit une personnalité capable de faire l’unanimité sur sa probité et de son engagement pour les questions d’intérêt national », a-t-il souligné, sans avancer de nom. Ils sont nombreux ces Ivoiriens dont l’appartenance politique ou idéologique n’est pas aussi facilement perceptible, a-t-il argumenté, écartant les hommes religieux. L’étiquette ‘’religieux’’ « va créer plus de problème » s’est-il résumé, insistant que l’homme en question n’ait pas eu à jouer un rôle, quel que soit son niveau de responsabilité, dans le passé tumultueux du pays. L’homme intègre serait quelqu’un qui n’est pas soumis aux aléas des influences et du contexte politique. Cette opinion émise dans la direction du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp) de Laurent Dona Fologo tient compte de la capacité d’une personnalité à défier toute pression d’où qu’elle peut venir. Ici, plane l’ombre de Camille Hoguié (feu)… « Le président Félix Houphouet-Boigny avait nommé une commission d’enquête sur les évènements de la cité universitaire de Yopougon. Il l’a confiée à Camille Hoguié. Cette commission a incriminé l’armée ; donc elle a travaillé en toute indépendance », est-on nostalgique de la rigueur d’antan. Comme moralité, le choix de personnalités honnêtes qui peuvent se mettre au-dessus des affinités, est possible. Le tout est, selon cette source, que l’individu en question ait une éthique rassurante.
Bidi Ignace
En attendant l’occasionle moment fatidique du choix du futur président, l’opinion, elle, suppute sur le portrait robot de l’oiseau rare. Loin donc des imposants murs de la résidence Angoa Koffi qui abrite le siège de la structure aux II-Plateaux, à Cocody, on se demande à qui confier la Cei. Une autre façon de réfléchir à une situation de quitte ou double pour l’actuel numéro un de la Cei, Youssouf Bakayoko. Des observateurs anonymes ou connus de la vie politique nationale ont ainsi partagé leurs avis. Ils sont d’emblée unanimes que le président de la nouvelle Commission doit être un homme intègre, d’une probité irréprochable. C’est connu, dirait-on, que les critères de choix tiennent toujours, et traditionnellement, compte de ces indices de bonne moralité. Elle implique qu’il ne soit pas marqué socialement et politiquement. A ce profil que trace un collaborateur de Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), il faut ajouter la neutralité. Cet atout, dit-il, a cela d’avantageux qu’il confère une certaine autorité et une autonomie dans l’exécution de la mission qui sera confiée. Tout citoyen est libre d’avoir un penchant politique ou d’épouser l’idéologie d’un leader, concède cette source qui souhaite aussi que la personne à choisir ne soit pas un militant engagé. Il doit être, à son avis, une personne discrète, moins en vue sur la scène politique. Un « homme » à qui on ne connaît « pas » de parrain. La préférence récurrente porte sur « un homme issu de la société civile ». Celui-ci, a affirmé un leader de jeunesse de l’Union démocratique et citoyenne (Udcy) de Mel Eg Théodore, doit avoir à l’esprit le drame qu’a vécu la Côte d’Ivoire de décembre 2010 à avril 2011. Cependant en posant aussi son doigt sur cet homme de la société civile, il écarte les religieux. Selon l’interlocuteur, le statut de ces derniers peut être matière à polémique. Il ne faut pas prêter le flanc aux subtilités qui serviront de prétextes à des communautés religieuses de révendiquer un jour un tour de présidence de la Cei. « Il ne doit pas être une personnalité qui ai été au premier plan de la crise que nous avons vécue. A la limite il faut qu’il soit une personnalité capable de faire l’unanimité sur sa probité et de son engagement pour les questions d’intérêt national », a-t-il souligné, sans avancer de nom. Ils sont nombreux ces Ivoiriens dont l’appartenance politique ou idéologique n’est pas aussi facilement perceptible, a-t-il argumenté, écartant les hommes religieux. L’étiquette ‘’religieux’’ « va créer plus de problème » s’est-il résumé, insistant que l’homme en question n’ait pas eu à jouer un rôle, quel que soit son niveau de responsabilité, dans le passé tumultueux du pays. L’homme intègre serait quelqu’un qui n’est pas soumis aux aléas des influences et du contexte politique. Cette opinion émise dans la direction du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp) de Laurent Dona Fologo tient compte de la capacité d’une personnalité à défier toute pression d’où qu’elle peut venir. Ici, plane l’ombre de Camille Hoguié (feu)… « Le président Félix Houphouet-Boigny avait nommé une commission d’enquête sur les évènements de la cité universitaire de Yopougon. Il l’a confiée à Camille Hoguié. Cette commission a incriminé l’armée ; donc elle a travaillé en toute indépendance », est-on nostalgique de la rigueur d’antan. Comme moralité, le choix de personnalités honnêtes qui peuvent se mettre au-dessus des affinités, est possible. Le tout est, selon cette source, que l’individu en question ait une éthique rassurante.
Bidi Ignace