A quelle Etape du processus de normalisation sommes-nous ? Sommes-nous toujours dans la crise post -électorale ? »
Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations (UNG) était le samedi 7 juin 2014… à Orléans afin d’assister à l’installation par la délégation française de son parti d’une section dans le Loiret (45). Il a profité de cette occasion pour sortir du silence et réaffirmer la ligne de son parti.
Nous vous proposons un extrait de son allocution.
La politique est une discipline qui repose sur 3 grands piliers:
- la conviction
- la vérité
- le combat.
Nous avons une conviction dont nous faisons notre vérité. Et la crise qu’a connue notre pays nous amène à combattre pour faire reconnaître cette vérité car nous avons la conviction que nous sommes dans le vrai. L’aboutissement de ce combat permettra à la Côte d’Ivoire de se réconcilier.
A chaque fois que l’opportunité nous est donnée de parler de notre pays, nous avons pour mission de dire la vérité sur la Côte d’Ivoire.
Et cette vérité commence par un état des lieux de la situation qui prévaut au pays.
L’on nous parle d’émergence et de grands travaux; les grands travaux sont une réalité dont il faut être fier car cela n’est que la conséquence de la continuité administrative de l’Etat. Il fallait penser ces travaux, les financer et ensuite les réaliser. Ces infrastructures qu’ils inaugurent en grandes pompes ont été pensées puis financées par l’administration de Laurent Gbagbo dans l’intérêt de tous les ivoiriens.
Entre celui qui a tué l’éléphant et ceux qui l’amènent au village pour l’exhiber, je crois qu’il y a plus de mérite pour celui qui a tué l’animal, il y a plus de mérite pour Laurent Gbagbo.
En ce qui concerne l’émergence dont ils parlent, tous les ivoiriens vous diront que cela n’est qu’un slogan devenu un élément de langage pour le pouvoir. Car aujourd’hui, la chose la mieux partagée en Côte d’Ivoire, c’est la pauvreté, c’est l’insécurité.
Nous avons des situations iniques dans notre pays, un pays où des opérateurs économiques sont obligés de s’immoler pour espérer être payés par l’Etat. Ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres mais il représente l’incapacité de l’Etat à honorer sa dette intérieure. C’est le symbole de l’insécurité économique qui y règne. Et pourtant, le pays continue de s’endetter au point d’hypothéquer l’avenir de nos enfants, l’avenir de générations d’ivoiriens.
Vous m’interpellez sur les prisonniers politiques.
Effectivement, n’importe quel ivoirien constate que les libertés publiques sont bafouées. La Maca est devenue le lieu de rassemblement des opposants politiques. Des opposants devenus des otages et utilisés comme moyen de négociation et de pression par le régime. Il faut mettre fin à cela.
Il faut pour cela se poser les bonnes questions:
A quelle Etape du processus de normalisation sommes-nous ? Sommes-nous toujours dans la crise post -électorale ? Notre réponse est oui. Il faut d’abord régler la crise post-élection de 2010 avant de s’aventurer sur d’autres chantiers telle la CEI, le recensement, les élections etc.,
Régler la crise, c’est arrêter la spoliation des Wês, régler la crise, c’est débloquer tous les comptes, régler la crise, c’est faire en sorte qu’aucun ivoirien ne soit en exil. Régler la crise, c’est libérer Laurent Gbagbo car il est le vecteur indispensable à la réconciliation de notre pays.
Tant qu’il existe un seul prisonnier politique même anonyme dans notre pays, nous sommes encore dans la crise post-électorale. Et si nous voulons avancer sans régler cela, si nous voulons aller vers les élections en 2015 et faire comme si les choses sont normales, nous courons vers une crise encore plus grave.
Si nos partenaires du FPI ne peuvent pas aller faire un meeting à Odienné aujourd’hui, comme ce fut le cas hier à Abobo, c’est que nous n’avons pas encore réglé la crise post-électorale. Alors comment pourraient-ils faire campagne en 2015 sur l’étendue du territoire.
2015 n’est pas d’actualité tant que la crise de 2010 n’est pas réglée.
Vous voulez régler la crise? Vous voulez que les ivoiriens se réconcilient? Vous voulez que l’on retrouve notre cohésion sociale, libérez Laurent Gbagbo.
Beaucoup d’ivoiriens sont prêts à se faire recenser mais laissez d’abord Laurent Gbagbo se faire recenser et ils suivront.
Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations (UNG) était le samedi 7 juin 2014… à Orléans afin d’assister à l’installation par la délégation française de son parti d’une section dans le Loiret (45). Il a profité de cette occasion pour sortir du silence et réaffirmer la ligne de son parti.
Nous vous proposons un extrait de son allocution.
La politique est une discipline qui repose sur 3 grands piliers:
- la conviction
- la vérité
- le combat.
Nous avons une conviction dont nous faisons notre vérité. Et la crise qu’a connue notre pays nous amène à combattre pour faire reconnaître cette vérité car nous avons la conviction que nous sommes dans le vrai. L’aboutissement de ce combat permettra à la Côte d’Ivoire de se réconcilier.
A chaque fois que l’opportunité nous est donnée de parler de notre pays, nous avons pour mission de dire la vérité sur la Côte d’Ivoire.
Et cette vérité commence par un état des lieux de la situation qui prévaut au pays.
L’on nous parle d’émergence et de grands travaux; les grands travaux sont une réalité dont il faut être fier car cela n’est que la conséquence de la continuité administrative de l’Etat. Il fallait penser ces travaux, les financer et ensuite les réaliser. Ces infrastructures qu’ils inaugurent en grandes pompes ont été pensées puis financées par l’administration de Laurent Gbagbo dans l’intérêt de tous les ivoiriens.
Entre celui qui a tué l’éléphant et ceux qui l’amènent au village pour l’exhiber, je crois qu’il y a plus de mérite pour celui qui a tué l’animal, il y a plus de mérite pour Laurent Gbagbo.
En ce qui concerne l’émergence dont ils parlent, tous les ivoiriens vous diront que cela n’est qu’un slogan devenu un élément de langage pour le pouvoir. Car aujourd’hui, la chose la mieux partagée en Côte d’Ivoire, c’est la pauvreté, c’est l’insécurité.
Nous avons des situations iniques dans notre pays, un pays où des opérateurs économiques sont obligés de s’immoler pour espérer être payés par l’Etat. Ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres mais il représente l’incapacité de l’Etat à honorer sa dette intérieure. C’est le symbole de l’insécurité économique qui y règne. Et pourtant, le pays continue de s’endetter au point d’hypothéquer l’avenir de nos enfants, l’avenir de générations d’ivoiriens.
Vous m’interpellez sur les prisonniers politiques.
Effectivement, n’importe quel ivoirien constate que les libertés publiques sont bafouées. La Maca est devenue le lieu de rassemblement des opposants politiques. Des opposants devenus des otages et utilisés comme moyen de négociation et de pression par le régime. Il faut mettre fin à cela.
Il faut pour cela se poser les bonnes questions:
A quelle Etape du processus de normalisation sommes-nous ? Sommes-nous toujours dans la crise post -électorale ? Notre réponse est oui. Il faut d’abord régler la crise post-élection de 2010 avant de s’aventurer sur d’autres chantiers telle la CEI, le recensement, les élections etc.,
Régler la crise, c’est arrêter la spoliation des Wês, régler la crise, c’est débloquer tous les comptes, régler la crise, c’est faire en sorte qu’aucun ivoirien ne soit en exil. Régler la crise, c’est libérer Laurent Gbagbo car il est le vecteur indispensable à la réconciliation de notre pays.
Tant qu’il existe un seul prisonnier politique même anonyme dans notre pays, nous sommes encore dans la crise post-électorale. Et si nous voulons avancer sans régler cela, si nous voulons aller vers les élections en 2015 et faire comme si les choses sont normales, nous courons vers une crise encore plus grave.
Si nos partenaires du FPI ne peuvent pas aller faire un meeting à Odienné aujourd’hui, comme ce fut le cas hier à Abobo, c’est que nous n’avons pas encore réglé la crise post-électorale. Alors comment pourraient-ils faire campagne en 2015 sur l’étendue du territoire.
2015 n’est pas d’actualité tant que la crise de 2010 n’est pas réglée.
Vous voulez régler la crise? Vous voulez que les ivoiriens se réconcilient? Vous voulez que l’on retrouve notre cohésion sociale, libérez Laurent Gbagbo.
Beaucoup d’ivoiriens sont prêts à se faire recenser mais laissez d’abord Laurent Gbagbo se faire recenser et ils suivront.