Les enseignants de l’université de Cocody à qui l’Etat doit des primes liées aux heures supplémentaires, aux encadrements et aux participations de jurys, sont à nouveau depuis hier en grève illimitée, après celle de mai dernier. Johnson Kouassi, le secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et de la recherche (Cnec), section université de Cocody, joint hier par téléphone, a expliqué les raisons de cette nouvelle fronde de ces enseignants. Selon lui, après la suspension du mot d’ordre de grève la Cnec section université de Cocody, le 15 mai dernier, le gouvernement a promis de payer 1 milliard 30 millions 239 mille 079 Fcfa sur un peu plus de trois milliards Fcfa de dettes dues à ces enseignants. Ce qu’il n’a pas fait. Puisque grave a-t-il poursuivi, le gouvernement a fait du faux en émettant des chèques revenus impayés. « L’Etat a payé au plus 600 millions Fcfa sur le montant attendu. Beaucoup de chèques sont revenus impayés. La grève continuera tant que le dernier enseignant n’est pas payé. Nous ne voulons plus être floués par l’Etat. Trop, c’est trop » a-t-il martelé.
Selon des sources dignes de foi, les sections Cnec des autres universités publiques dont celle de Bouaké s’apprêtent à entrer dans la danse.
Charles Bédé
Selon des sources dignes de foi, les sections Cnec des autres universités publiques dont celle de Bouaké s’apprêtent à entrer dans la danse.
Charles Bédé