Abidjan (Côte d’Ivoire)
La décision de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale (CPI) ne « contribue guère à la réconciliation nationale », a déploré, jeudi soir, le Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) dans un communiqué transmis à APA.
« Le Front populaire ivoirien marque son étonnement et son amertume face à une décision qui ne contribue guère à la réconciliation nationale »indique le communiqué signé de Laurent Akoun, Secrétaire général et Porte-parole du parti de Laurent Gbagbo.
Il dénonce une décision prise avec une « opinion dissidente » de la Chambre Préliminaire I de la CPI confirmant « quatre charges de crimes contre l'humanité à l'encontre du Président Laurent Gbagbo », et l'a « renvoyé en procès » devant une chambre de première instance.
En attendant une réunion dans « les prochains jours », en vue d'une « analyse approfondie » des motivations de ladite décision et de « dégager sa position », pour le FPI, « ce jeudi 12 juin est un jour triste pour la Côte d'Ivoire, pour les démocrates d'Afrique et du monde » insiste le communiqué.
Jeudi, la CPI a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l'humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – tentative de meurtre, et persécution) à l'encontre de l'ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo et l'a renvoyé en procès devant une chambre de première instance.
Laurent Gbagbo (69 ans), ancien Président de la Côte d'Ivoire, a été remis à la CPI le 30 novembre 2011 et sa première comparution devant la Chambre préliminaire a eu lieu le 5 décembre de la même année.
HS/ls/APA
La décision de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale (CPI) ne « contribue guère à la réconciliation nationale », a déploré, jeudi soir, le Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) dans un communiqué transmis à APA.
« Le Front populaire ivoirien marque son étonnement et son amertume face à une décision qui ne contribue guère à la réconciliation nationale »indique le communiqué signé de Laurent Akoun, Secrétaire général et Porte-parole du parti de Laurent Gbagbo.
Il dénonce une décision prise avec une « opinion dissidente » de la Chambre Préliminaire I de la CPI confirmant « quatre charges de crimes contre l'humanité à l'encontre du Président Laurent Gbagbo », et l'a « renvoyé en procès » devant une chambre de première instance.
En attendant une réunion dans « les prochains jours », en vue d'une « analyse approfondie » des motivations de ladite décision et de « dégager sa position », pour le FPI, « ce jeudi 12 juin est un jour triste pour la Côte d'Ivoire, pour les démocrates d'Afrique et du monde » insiste le communiqué.
Jeudi, la CPI a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l'humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – tentative de meurtre, et persécution) à l'encontre de l'ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo et l'a renvoyé en procès devant une chambre de première instance.
Laurent Gbagbo (69 ans), ancien Président de la Côte d'Ivoire, a été remis à la CPI le 30 novembre 2011 et sa première comparution devant la Chambre préliminaire a eu lieu le 5 décembre de la même année.
HS/ls/APA