Le président du Front Populaire Unis (FPU), Zadi Djédjé, a commenté le vendredi 13 juin 2014 au cours d’un point de presse à son siège de Yopougon, le renvoi en procès de l’ex-président, Laurent Gbagbo devant la cour Pénale Internationale (CPI). Pour Zadi Djédjé, cette infortune de l’ex-chef de l’Etat est imputable à son parti le FPI. « Les caciques du FPI viennent d'atteindre leur objectif. On pouvait éviter le transfèrement du président Laurent Gbagbo de Korhogo à la CPI. Par leur faute, la CPI a confirmé les charges contre notre leader », a-t-il accusé avant d’inviter les partisans de l’ex-président à éviter les positions extrêmes et à s’en ‘’remettre à Dieu’’. Pour lui, le président Pascal Affi N’Guessan gagnerait à se démarquer des extrémistes de son camp. Car, dira-t-il : « ce n'est pas dans l'extrémisme qu'on pourra faire libérer les prisonniers politiques ». Le président du FPU, au-delà de l’invite à la réconciliation à l’endroit des militants pro-Ouattara et pro-Gbagbo, a exhorté les acteurs politiques eux-mêmes, au pardon et à l’acceptation mutuelle. « Que ceux qui veulent que Laurent Gbagbo revienne respectent les autorités en place. Laissez tomber la manipulation. Le président Ouattara doit trouver une solution aux problèmes des Ivoiriens. Qu'il cesse aussi de suivre les extrémistes du RDR, parce que la Côte d'Ivoire a besoin de paix », a conseillé, pour terminer, Zadi Djédjé.
L.Barro
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