Les chercheurs et techniciens du Centre national de recherche agronomique (CNRA) et des agents du Conseil agricole ont été formés aux techniques de greffage et de sur-greffage pour améliorer le rendement de l'anacardier en Côte d'Ivoire.
Une session de formation qui s'est terminée samedi à la station de recherche du CNRA de Lataha, à 15 km de Korhogo, et qui a duré 25 jours, a permis aux participants d'améliorer la méthode de greffage en cours au CNRA et d'autres méthodes pratiquées ailleurs, d'améliorer la technique de conduite des pépinières et de transplantation des plants greffés au champ ainsi que les techniques de conditionnement et de transport des greffons.
Selon le Dr Djaha Akadié Jean-Baptiste, chercheur en agronomie et physionomie au CNRA de Korhogo, la culture de l'anacarde, en Côte d'Ivoire, est passée de plantation forestière pour lutter contre la déforestation et la dégradation de l'environnement à la culture fruitière, aujourd'hui.
La méthode de culture fruitière se fait avec les noix que l'on plante, a expliqué l'expert, estimant qu'avec cette méthode, il n'est pas possible de conserver les mêmes variétés sur un même espace.
Pour améliorer cela, le CNRA a donc mis en place des clones très performants qui permettent d'avoir 1,9 ou deux tonnes à l'hectare.
Pour donc avoir une meilleure production et un rendement élevé des vergers, il faut donc appliquer le greffage ou le sur-greffage pour reproduire fidèlement les caractères de plantes recherchées, a ajouté Dr Djaha.
Les avantages du greffage sont notamment l'augmentation du rendement à l'hectare au niveau du verger. Le greffage permet donc d'avoir une production élevée et de qualité, et de produire aussi des fruits qui ont la même forme, la même couleur et le même goût.
Faite d'exposés théoriques et de séances de travaux pratiques, la formation a été assurée par un expert tanzanien sur le greffage et la propagation végétative de l'anacardier.
M. Ramadhan Bashiru a instruit les participants sur les techniques de greffage/ sur-greffage et la gestion des pépinières d'anacardier.
Cette formation s'inscrit dans le cadre du projet "Amélioration variable de l'anacardier", initié par le CNRA et financé par le FIRCA (Fonds interprofessionnel de recherche et de conseil agricole).
L'objectif du projet est d'accroitre le rendement des vergers d'anacardier en Côte d'Ivoire par la mise au point de matériel végétal performant qui répond aux critères de rendement, de précocité, de goût et de tolérance aux maladies ravageuses.
Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire est le premier exportateur africain et le deuxième au niveau mondial de noix de cajou, avec une production qui est passée de 100.000 T, en 2001, à plus de 330.000 T, en 2010.
Apk /kp
Une session de formation qui s'est terminée samedi à la station de recherche du CNRA de Lataha, à 15 km de Korhogo, et qui a duré 25 jours, a permis aux participants d'améliorer la méthode de greffage en cours au CNRA et d'autres méthodes pratiquées ailleurs, d'améliorer la technique de conduite des pépinières et de transplantation des plants greffés au champ ainsi que les techniques de conditionnement et de transport des greffons.
Selon le Dr Djaha Akadié Jean-Baptiste, chercheur en agronomie et physionomie au CNRA de Korhogo, la culture de l'anacarde, en Côte d'Ivoire, est passée de plantation forestière pour lutter contre la déforestation et la dégradation de l'environnement à la culture fruitière, aujourd'hui.
La méthode de culture fruitière se fait avec les noix que l'on plante, a expliqué l'expert, estimant qu'avec cette méthode, il n'est pas possible de conserver les mêmes variétés sur un même espace.
Pour améliorer cela, le CNRA a donc mis en place des clones très performants qui permettent d'avoir 1,9 ou deux tonnes à l'hectare.
Pour donc avoir une meilleure production et un rendement élevé des vergers, il faut donc appliquer le greffage ou le sur-greffage pour reproduire fidèlement les caractères de plantes recherchées, a ajouté Dr Djaha.
Les avantages du greffage sont notamment l'augmentation du rendement à l'hectare au niveau du verger. Le greffage permet donc d'avoir une production élevée et de qualité, et de produire aussi des fruits qui ont la même forme, la même couleur et le même goût.
Faite d'exposés théoriques et de séances de travaux pratiques, la formation a été assurée par un expert tanzanien sur le greffage et la propagation végétative de l'anacardier.
M. Ramadhan Bashiru a instruit les participants sur les techniques de greffage/ sur-greffage et la gestion des pépinières d'anacardier.
Cette formation s'inscrit dans le cadre du projet "Amélioration variable de l'anacardier", initié par le CNRA et financé par le FIRCA (Fonds interprofessionnel de recherche et de conseil agricole).
L'objectif du projet est d'accroitre le rendement des vergers d'anacardier en Côte d'Ivoire par la mise au point de matériel végétal performant qui répond aux critères de rendement, de précocité, de goût et de tolérance aux maladies ravageuses.
Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire est le premier exportateur africain et le deuxième au niveau mondial de noix de cajou, avec une production qui est passée de 100.000 T, en 2001, à plus de 330.000 T, en 2010.
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