Décédé le 13 juin, Omar Ben Koné dit Bahi K., journaliste à Nord-Sud Quotidien, a été inhumé hier au cimetière municipal d’Abobo.
Plus de scoop à chercher. Plus de deadline à respecter. Finie la course à l’information. Place au repos éternel pour lui après 19 ans de métier. Décédé le 13 juin, Omar Ben Koné alias Bahi K., journaliste à Nord-Sud Quotidien a été inhumé au cimetière municipal d’Abobo. Il se repose définitivement depuis hier à 14 heures 25 minutes. Sur le panneau installé sur la tombe on peut lire : Oumar Koné. Né en 1969. Dcd (décédé) : 13-06-2014. Inh (inhumé): 16-06-2014. Il a été porté en terre sans cercueil selon les prescriptions de la religion musulmane. Quand le dernier coup de pelle est donné, le corps de notre collègue est recouvert définitivement par le sable. Les imams concluent les prières par des bénédictions. Le cimetière se vide du monde venu accompagner Bahi K. à sa dernière demeure. Une heure avant la dépouille mortelle de Ben arrive à la mosquée «blanche» d’Abobo. Après la levée du corps qui s’est déroulée à l’Hôpital militaire d’Abidjan (Hma) dans la stricte intimité familiale. Avant de diriger la prière mortuaire à 13 heures 45 minutes, l’imam Bakayoko Ibrahim a demandé aux uns et aux autres de formuler des bénédictions pour le repos de l’âme du spécialiste-maison des questions de sécurité et de défense. «Aujourd’hui, il (Bahi K., Ndlr) a besoin d’une seule chose. C’est d’implorer le pardon de Dieu pour le repos de son âme. Nous devons faire des bénédictions pour lui. C’est la seule chose dont il a besoin», a répété le guide religieux avant d’officier la prière. En ordre, les fidèles s’alignent. Au premier rang se trouvent entre autres Méité Sindou, Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc), Dembélé Fausséni, directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la francophonie, Me Doumbia Yacouba, président du conseil d’administration du Mouvement ivoirien des droits humains (Midh), le commissaire Ouattara Steven, conseiller du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, en chargé des affaires juridiques et le Lt-colonel Gaoussou Koné dit Jah Gao, commandant en second du 1er Bataillon de commando parachutistes (Bcp). Parents, collègues, confrères, amis, connaissances et anonymes unissent leurs cœurs pour faire monter leurs prières dans les cieux. Il est 14 heures lorsque le cortège quitte la mosquée. Cap est mis sur le cimetière municipal d’Abobo. Bahi K. n’est pas un soldat mais il a eu droit aux honneurs militaires. L’escorte funèbre est sécurisée par un détachement du 1er Bcp sous les ordres du Lt-colonel Gaoussou Koné alias Jah Gao. Dix minutes plus tard, le cortège arrive au cimetière. Transportée vers le lieu de l’inhumation, la dépouille mortelle de Bahi K. est soigneusement placée dans sa tombe. Pendant ce temps, les imams récitent à hautes voix des versets coraniques. Ils formulent des prières. C’est l’instant de la séparation ultime.
Ouattara Moussa
Plus de scoop à chercher. Plus de deadline à respecter. Finie la course à l’information. Place au repos éternel pour lui après 19 ans de métier. Décédé le 13 juin, Omar Ben Koné alias Bahi K., journaliste à Nord-Sud Quotidien a été inhumé au cimetière municipal d’Abobo. Il se repose définitivement depuis hier à 14 heures 25 minutes. Sur le panneau installé sur la tombe on peut lire : Oumar Koné. Né en 1969. Dcd (décédé) : 13-06-2014. Inh (inhumé): 16-06-2014. Il a été porté en terre sans cercueil selon les prescriptions de la religion musulmane. Quand le dernier coup de pelle est donné, le corps de notre collègue est recouvert définitivement par le sable. Les imams concluent les prières par des bénédictions. Le cimetière se vide du monde venu accompagner Bahi K. à sa dernière demeure. Une heure avant la dépouille mortelle de Ben arrive à la mosquée «blanche» d’Abobo. Après la levée du corps qui s’est déroulée à l’Hôpital militaire d’Abidjan (Hma) dans la stricte intimité familiale. Avant de diriger la prière mortuaire à 13 heures 45 minutes, l’imam Bakayoko Ibrahim a demandé aux uns et aux autres de formuler des bénédictions pour le repos de l’âme du spécialiste-maison des questions de sécurité et de défense. «Aujourd’hui, il (Bahi K., Ndlr) a besoin d’une seule chose. C’est d’implorer le pardon de Dieu pour le repos de son âme. Nous devons faire des bénédictions pour lui. C’est la seule chose dont il a besoin», a répété le guide religieux avant d’officier la prière. En ordre, les fidèles s’alignent. Au premier rang se trouvent entre autres Méité Sindou, Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc), Dembélé Fausséni, directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la francophonie, Me Doumbia Yacouba, président du conseil d’administration du Mouvement ivoirien des droits humains (Midh), le commissaire Ouattara Steven, conseiller du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, en chargé des affaires juridiques et le Lt-colonel Gaoussou Koné dit Jah Gao, commandant en second du 1er Bataillon de commando parachutistes (Bcp). Parents, collègues, confrères, amis, connaissances et anonymes unissent leurs cœurs pour faire monter leurs prières dans les cieux. Il est 14 heures lorsque le cortège quitte la mosquée. Cap est mis sur le cimetière municipal d’Abobo. Bahi K. n’est pas un soldat mais il a eu droit aux honneurs militaires. L’escorte funèbre est sécurisée par un détachement du 1er Bcp sous les ordres du Lt-colonel Gaoussou Koné alias Jah Gao. Dix minutes plus tard, le cortège arrive au cimetière. Transportée vers le lieu de l’inhumation, la dépouille mortelle de Bahi K. est soigneusement placée dans sa tombe. Pendant ce temps, les imams récitent à hautes voix des versets coraniques. Ils formulent des prières. C’est l’instant de la séparation ultime.
Ouattara Moussa