Abidjan - Le Secrétariat technique du Comité de pilotage du budget-programme de l’Etat (ST/CPBPE) organise de lundi à mardi à Ouagadougou, un séminaire de formation au budget-programme au profit des premiers responsables des sociétés d’Etat (SE) et des Etablissements publics de l’Etat (EPE) du Burkina Faso.
Toutes les entités de l’Etat doivent passer en 2017, année d’échéance fixée par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), au budget-programme. Pour ce faire, ST/CPBPE s’active à mieux préparer le terrain, à travers la formation des premiers responsables des différents démembrements de l’Etat.
Ce séminaire permet d’évaluer le poids de ces opérateurs (SE et EPE) dans les finances publiques, de réfléchir avec les acteurs impliqués à la bonne intégration et articulation entre les budgets des opérateurs et les budgets-programmes des ministères et de sensibiliser les acteurs à la réforme des budgets-programmes.
Le budget-programme commande une plus grande cohérence dans son ensemble. C’est pourquoi, la coordonnatrice du ST/CPBPE, Amina Billa-Bambara, a estimé qu’une réforme qui ne tient pas compte des SE et EPE serait partielle car elle aura laissé de côté, des acteurs-clés dont la non-prise en compte pourrait s’avérer préjudiciable à tous.
En effet, elle s’est dit consciente qu’une bonne partie des résultats de l’action publique est portée par les SE, les EPE et les agences de l’Etat, appelés opérateurs de l’Etat. De plus, sur un budget de plus 1816 milliards de FCFA, plus de 314 milliards sont affectés à ces opérateurs publics, soit environ 17, 32 % du budget de l’Etat de l’année en cours, a indiqué la coordonnatrice.
« En ambitionnant la production de documents budgétaires plus complets, cette formation constitue une étape déterminante du processus d’implantation du budget-programme dans notre pays », a-t-elle assuré.
cmas
Toutes les entités de l’Etat doivent passer en 2017, année d’échéance fixée par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), au budget-programme. Pour ce faire, ST/CPBPE s’active à mieux préparer le terrain, à travers la formation des premiers responsables des différents démembrements de l’Etat.
Ce séminaire permet d’évaluer le poids de ces opérateurs (SE et EPE) dans les finances publiques, de réfléchir avec les acteurs impliqués à la bonne intégration et articulation entre les budgets des opérateurs et les budgets-programmes des ministères et de sensibiliser les acteurs à la réforme des budgets-programmes.
Le budget-programme commande une plus grande cohérence dans son ensemble. C’est pourquoi, la coordonnatrice du ST/CPBPE, Amina Billa-Bambara, a estimé qu’une réforme qui ne tient pas compte des SE et EPE serait partielle car elle aura laissé de côté, des acteurs-clés dont la non-prise en compte pourrait s’avérer préjudiciable à tous.
En effet, elle s’est dit consciente qu’une bonne partie des résultats de l’action publique est portée par les SE, les EPE et les agences de l’Etat, appelés opérateurs de l’Etat. De plus, sur un budget de plus 1816 milliards de FCFA, plus de 314 milliards sont affectés à ces opérateurs publics, soit environ 17, 32 % du budget de l’Etat de l’année en cours, a indiqué la coordonnatrice.
« En ambitionnant la production de documents budgétaires plus complets, cette formation constitue une étape déterminante du processus d’implantation du budget-programme dans notre pays », a-t-elle assuré.
cmas