La cession de la filière des déchets solides communément appelés ordures ménagères, à une entreprise américaine pour une durée de 15 ans, continue de susciter des inquiétudes au sein des opérateurs nationaux. Et c'est pour rassurer ses collègues que Dr Soumahoro Youssouf, président de l'Association interprofessionnelle des opérateurs de la filière déchets solides, était face à la presse le lundi 16 juin dernier à Cocody, pour faire le point des démarches qu'il entreprend depuis plusieurs jours. Il a d'abord noté l'entretien qu'il a eue avec la directrice générale de l'Agence nationale de salubrité urbaine (Anasur), Mme Ouattara Saran, le vendredi dernier à Cocody pour avoir des assurances en ce qui concerne le sort des opérateurs nationaux. La Dg de l'Anasur a rassuré Dr Soumahoro sur la question, selon lui. Mieux, à la demande de leur président, elle a reçu hier mardi 17 juin au siège de sa structure, l'ensemble des opérateurs afin d'échanger sur les sujets relatifs à leur domaine d'activité et de les rassurer davantage quant à la préservation de leurs emplois. Sur sa lancée, le président de l'association des opérateurs nationaux, dit vouloir rencontrer leur ministre de tutelle, le ministre Allah Kouadio Remi, pour en savoir un peu plus sur le type de collaboration qui pourrait lier les opérateurs nationaux à l'entreprise américaine. Ce sera également l'occasion d'échanger sur les factures impayées que l'Etat doit aux opérateurs. D'autres rencontres sont annoncées, notamment avec le ministre de la sécurité et de l'intérieur et d'autres personnalités concernées par la filière déchets. Le tout étant de recueillir les informations et prendre les dispositions nécessaires pour rassurer les opérateurs nationaux. Dr Soumahoro prévoit également de faire une tournée dans le district d'Abidjan, afin d'informer et sensibiliser tous les travailleurs qui interviennent dans la filière déchets. « Mais avant, je leur demande de rester sereins, rassurés, mais surtout mobilisés pour le travail bien fait, afin que nos communes soient propres. Nous sommes à l'oeuvre et nous leur communiquerons toutes les informations », a conclu Dr Soumahoro.
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