Gagnoa – Dame Kambou Jacqueline qui a mortellement assommé, dimanche, Dassé Michel, agent vaccinateur du premier passage des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite (JNVP) 2014, et agent de santé communautaire à Toutoubré, localité située à 14 km de Gagnoa, sur l’axe Soubré-Gagnoa, s’est réfugiée à la gendarmerie de Gagnoa, après son forfait.
Selon les faits, Mme Kambou avait administré un coup de gourdin à la nuque de Dassé Michel, provoquant sa mort. Elle s'opposait à la vaccination de son enfant, du fait de "préjugés" qui entourent le vaccin.
Selon le directeur départemental de la santé, le forfait consommé, dame Kambou Jacqueline a disparu dans la nature, se livrant, elle-même, à la brigade de gendarmerie de Gagnoa, afin d’éviter des représailles et un éventuel lynchage.
Dès l’annonce du décès de ce collaborateur, les responsables de la santé de Gagnoa, sur instruction du préfet de la région du Gôh, Rémi N’Zi Kanga, se sont rendus sur les lieux du drame pour faire le constat d’usage, opéré par les bons soins du directeur départemental de la Santé, Dr Célestin Boukalo Kouassi.
Lundi, au lendemain de la survenue de ce drame, une première dans l’histoire des JNVP, le préfet N’Zi a conduit une délégation composée notamment du président du conseil régional, en vue d’apporter à la famille éplorée la compassion et le réconfort du gouvernement saisi du drame.
(AIP)
ja/ask
Selon les faits, Mme Kambou avait administré un coup de gourdin à la nuque de Dassé Michel, provoquant sa mort. Elle s'opposait à la vaccination de son enfant, du fait de "préjugés" qui entourent le vaccin.
Selon le directeur départemental de la santé, le forfait consommé, dame Kambou Jacqueline a disparu dans la nature, se livrant, elle-même, à la brigade de gendarmerie de Gagnoa, afin d’éviter des représailles et un éventuel lynchage.
Dès l’annonce du décès de ce collaborateur, les responsables de la santé de Gagnoa, sur instruction du préfet de la région du Gôh, Rémi N’Zi Kanga, se sont rendus sur les lieux du drame pour faire le constat d’usage, opéré par les bons soins du directeur départemental de la Santé, Dr Célestin Boukalo Kouassi.
Lundi, au lendemain de la survenue de ce drame, une première dans l’histoire des JNVP, le préfet N’Zi a conduit une délégation composée notamment du président du conseil régional, en vue d’apporter à la famille éplorée la compassion et le réconfort du gouvernement saisi du drame.
(AIP)
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