Du 19 au 24 aoùt prochain, se tiendra la 5è édition du Festival Djaka. Une manifestaion d’envergure culturelle prévue dans la région du Lôh Djiboua, précisement à Lakota ( ville située à 240 km d’Abidjan). La biennale verra cette année, une édition spéciale avec une pléiade d’artistes de rénom. Dont David Tayorault « Totorino », Bony Gnaoré, Aboutou Roots et bien d’autres chanteurs du terroir Dida-Godié. Avant le déroulement de cette fête de réjouissance populaire, le comité d’organisation est à pied d’œuvre pour la réussite de cette édition 2014. Alexandre Draman Z., Commissaire général ( CG) du Festival se veut plus rassurant quant aux préparatifs des festivités tant attendues. Il explique la portée socioculturelle du festival. Pour lui, Djaka Festival ou Djaka en langue Dida est une célébration en pays Godié, Néo, Ahizi et Avikam. A l’en croire, le Festival est né dans le village d’Akabia en décembre 2006. Le vocable Djaka signifie, selon lui, la joie, le divertissement, l’allégresse et le bonheur. Durant la manifestation, les festivaliers devront par conséquent tourner le dos à la tristesse, la désolation, aux pleurs. « C’est un moment pour nos peuples en particulier de se réjouir en se remémorant les bons moments des bons vieux temps. C’est une manifestation au cours de laquelle les peuples viennent montrer aux jeunes générations la vie du passé concernant les arts et la culture à travers les danses et les jeux traditionnels, la beauté, l’art culinaire, les contes et devinettes, l’exposition des objets d’art, la conservation de la langue. Et bien sûr, des concerts pour égayer les festivaliers », a fait savoir le Commissaire général. Plus qu’une école d’apprentissage, la manifestation se présente comme un cadre de solidarité et de partage. Mieux, dira notre source, ce Festival participe de l’émergence du pays au même titre que les autres activités culturelles nationales. Telles que Popo carnaval de Bonoua, le Festival Bollo de San Pedro, le Gloglou Festival de Bouaké, le Popaix Festival de Fresco pour ne citer que ceux-là. Bien menés, ces festivals constituent un atout important pour le développement de leurs régions, voire du pays. Le Commissaire général du Festival Djaka ne dit pas le contraire. « La promotion de la culture ivoirienne peut engendrer un flux touristique dans le pays. N’oublions pas que le tourisme est source de flux de devises. Nous avons fait le constat que le passé culturel de certains pays a contribué à leur développement. C’est le cas de l’Egypte, de la Chine et je dirais même du Japon », a-t-il confié avant les spectacles qui enregistreront la participation de plusieurs festivaliers et autorités locales de Lakota.
Aimé Dinguy’s N
Aimé Dinguy’s N