Pascal Affi N’guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) a déclaré, mercredi, que la libération de Laurent Gbagbo est le « moteur de la réconciliation nationale », en réaction à la confirmation des charges contre l’ancien chef d’Etat ivoirien, poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité.
Pascal Affi N'guessan s'exprimait dans le cadre d'un point de presse pour donner la position de son parti après la confirmation des charges contre le fondateur du FPI, Laurent Gbagbo, le jeudi 12 juin dernier par la Chambre Préliminaire 1 de la CPI à la majorité de deux voix contre une.
Cette décision , selon lui, marque la fin d'une phase du processus pénal engagé depuis le 23 novembre 2011 par la CPI contre le Président Laurent Gbagbo poursuivi pour sa présumée « responsabilité pénale individuelle en tant que auteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l'humanité à raison de meurtres, de viols et d'autres violences sexuelles d'actes de persécution (…) survenus sur le territoire de la Côte d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011» a-t-il rappelé.
Pour le président du FPI, la décision de la juridiction internationale ouvre la phase du procès, c'est-à-dire celle de la « manifestation de la vérité et de la justice » faisant remarquer qu'avant cette décision et à « différentes étapes et sur différents aspects de la procédure judiciaire », de nombreuses requêtes ont été formulées par la Défense pour contester la compétence de la CPI à engager des poursuites contre le Président Laurent Gbagbo.
« Pendant cette période toutes les demandes de mise en liberté provisoire formulées par la Défense ont été rejetées par le juge unique, Présidente de la Chambre préliminaire 1. De même, les réexamens périodiques des conditions de maintien en détention du président Gbagbo ont tous été sanctionnés par des décisions négatives » a souligné Affi N'guessan.
« Pour toutes les personnes éprises de justice, de liberté et de paix, en Côte d'Ivoire, en Afrique et dans le monde, c'est un moment de grande tristesse et de profondes appréhensions » s'est lamenté M. Affi.
Selon Affi N'guessan, le procès qui s'ouvrira, n'est pas le procès d'un homme mais celui d'une ambition, d'une vision, d'un idéal. « C'est le procès de la démocratie, c'est le procès de la liberté, le procès de la dignité. C'est le procès de l'Afrique. C'est notre procès. Nous devons le gagner », s'est-il convaincu.
« Laurent Gbagbo a fait sa part du travail. Il a forgé et mis entre nos mains l'instrument de notre émancipation individuelle et collective, la clé de l'avenir de la nation. A nous de faire notre part qui est de nous mobiliser et d'assurer une plus grande coordination de nos activités en vue de réussir efficacement la libération du Président Laurent Gbagbo » a martelé le président du FPI
A ce propos, il a annoncé la nomination dans les prochains jours d'un Secrétariat National chargé spécialement de « la coordination des actions pour la libération » de l'ancien chef d'Etat pour la « restauration de la Côte d'Ivoire », car la réconciliation nationale est la « clé de l'émergence », selon M. Affi.
« La libération du Président Gbagbo est le moteur de la réconciliation nationale. Mobilisons-nous et agissons pour la réussir » a promis le président du Front populaire ivoirien.
HS/ls/APA
Pascal Affi N'guessan s'exprimait dans le cadre d'un point de presse pour donner la position de son parti après la confirmation des charges contre le fondateur du FPI, Laurent Gbagbo, le jeudi 12 juin dernier par la Chambre Préliminaire 1 de la CPI à la majorité de deux voix contre une.
Cette décision , selon lui, marque la fin d'une phase du processus pénal engagé depuis le 23 novembre 2011 par la CPI contre le Président Laurent Gbagbo poursuivi pour sa présumée « responsabilité pénale individuelle en tant que auteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l'humanité à raison de meurtres, de viols et d'autres violences sexuelles d'actes de persécution (…) survenus sur le territoire de la Côte d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011» a-t-il rappelé.
Pour le président du FPI, la décision de la juridiction internationale ouvre la phase du procès, c'est-à-dire celle de la « manifestation de la vérité et de la justice » faisant remarquer qu'avant cette décision et à « différentes étapes et sur différents aspects de la procédure judiciaire », de nombreuses requêtes ont été formulées par la Défense pour contester la compétence de la CPI à engager des poursuites contre le Président Laurent Gbagbo.
« Pendant cette période toutes les demandes de mise en liberté provisoire formulées par la Défense ont été rejetées par le juge unique, Présidente de la Chambre préliminaire 1. De même, les réexamens périodiques des conditions de maintien en détention du président Gbagbo ont tous été sanctionnés par des décisions négatives » a souligné Affi N'guessan.
« Pour toutes les personnes éprises de justice, de liberté et de paix, en Côte d'Ivoire, en Afrique et dans le monde, c'est un moment de grande tristesse et de profondes appréhensions » s'est lamenté M. Affi.
Selon Affi N'guessan, le procès qui s'ouvrira, n'est pas le procès d'un homme mais celui d'une ambition, d'une vision, d'un idéal. « C'est le procès de la démocratie, c'est le procès de la liberté, le procès de la dignité. C'est le procès de l'Afrique. C'est notre procès. Nous devons le gagner », s'est-il convaincu.
« Laurent Gbagbo a fait sa part du travail. Il a forgé et mis entre nos mains l'instrument de notre émancipation individuelle et collective, la clé de l'avenir de la nation. A nous de faire notre part qui est de nous mobiliser et d'assurer une plus grande coordination de nos activités en vue de réussir efficacement la libération du Président Laurent Gbagbo » a martelé le président du FPI
A ce propos, il a annoncé la nomination dans les prochains jours d'un Secrétariat National chargé spécialement de « la coordination des actions pour la libération » de l'ancien chef d'Etat pour la « restauration de la Côte d'Ivoire », car la réconciliation nationale est la « clé de l'émergence », selon M. Affi.
« La libération du Président Gbagbo est le moteur de la réconciliation nationale. Mobilisons-nous et agissons pour la réussir » a promis le président du Front populaire ivoirien.
HS/ls/APA