Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a annoncé hier la création “dans les jours à venir’’ en son sein d’un secrétariat national “spécialement dédié à la coordination de la lutte pour la libération’’ de l’ancien chef d’Etat, malgré la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de le renvoyer en procès. “Notre part, c’est de nous mobiliser en vue de sa libération, de nous rassembler. Jusqu’à ce jour, nous avons mené le combat sans une coordination efficace de la lutte’’, a reconnu le président du FPI, Pascal Affi N’guessan, lors d’un point de presse au siège de son parti à Cocody. Evoquant la mobilisation des partisans de Laurent Gbagbo en Europe et en Afrique, notamment au Ghana, au Togo et au Bénin, M. Affi N’guessan a indiqué qu’il est nécessaire d’“assurer une plus grande coordination de la lutte pour la libération’’ de l’ex-chef d’Etat.
“C’est pourquoi, je compte nommer dans les jours à venir, un secrétariat national spécialement dédié à la coordination de la lutte pour la libération du président Laurent Gbagbo’’, a poursuivi Pascal Affi N’guessan, sous les applaudissements des militants présents. La CPI a décidé de juger Laurent Gbagbo, soupçonné d’être « co-auteur indirect » de crimes contre l’humanité commis pendant les violences postélectorales de novembre 2010 – avril 2011 en Côte d’Ivoire qui ont fait officiellement près de 3.000 morts. La date du procès de l’ancien président, incarcéré à la CPI depuis novembre 2011, n’a pas encore été arrêtée.
“C’est pourquoi, je compte nommer dans les jours à venir, un secrétariat national spécialement dédié à la coordination de la lutte pour la libération du président Laurent Gbagbo’’, a poursuivi Pascal Affi N’guessan, sous les applaudissements des militants présents. La CPI a décidé de juger Laurent Gbagbo, soupçonné d’être « co-auteur indirect » de crimes contre l’humanité commis pendant les violences postélectorales de novembre 2010 – avril 2011 en Côte d’Ivoire qui ont fait officiellement près de 3.000 morts. La date du procès de l’ancien président, incarcéré à la CPI depuis novembre 2011, n’a pas encore été arrêtée.