Dakar (Sénégal) - Les retombées des ressources halieutiques ne vont bénéficier au continent africain que si la pêche est bien gérée, a affirmé jeudi à Dakar, Sloans Chimatiro, conseil principal pour la pêche du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).
"L'Afrique ne bénéficiera des retombées de ses ressources halieutiques que si les difficultés de mauvaise gestion des pêches sont prises à bras le corps. La situation de mauvaise gestion des pêches et des ressources halieutiques est aggravée en Afrique par la non prise de conscience de certains pays de l'importance du secteur de la pêche", a notamment dit Dr Chimatiro.
Il s'exprimait à l'ouverture d'un forum panafricain de deux jours des acteurs non-étatiques de la pêche et de l'aquaculture axé sur le thème: ‘'L'apport des acteurs non-étatiques aux réformes politiques et à l'émergence d'une gouvernance éthique et durable de la pêche et de l'aquaculture en Afrique''.
"Je suis convaincu que la pêche et l'aquaculture africaines sont arrivées à un tournant décisif et qu'il faut que les acteurs capitalisent également leurs expériences", a ajouté Sloans Chimatiro.
Poursuivant son propos, le conseil principal pour la pêche du NEPAD a recommandé aux pays africains de mettre en place des mécanismes et politiques de gestion des pêches et des ressources halieutiques.
De son côté, Omar Ndiaye, secrétaire général du ministère sénégalais de la Pêche et des Affaires maritimes (MPAM), a souligné l'importance de la pêche et de l'aquaculture dans l'alimentation des populations africaines dont 30% ont le poisson comme source principale de protéines.
"Les exportations des produits halieutiques sont aussi génératrices de devises et propulsent le développement. Cependant, la pêche est menacée par la raréfaction des ressources et la pollution des écosystèmes résultant de la mauvaise gouvernance du secteur marquée par la pêche illégale et non déclarée", a indiqué Omar Ndiaye.
Le forum de Dakar est co-organisé par le REPAO (Réseau sur les politiques de pêche en Afrique de l'Ouest), l'ADEPA (Association pour le développement de la pêche artisanale) tous les deux basés à Dakar et FISHNET AFRICA qui a son siège à Nairobi au Kenya. L'initiative est soutenue par l'Union Africaine, le NEPAD et le PRCM (Programme régional pour la conservation de la zone côtière et marine).
Les acteurs non-étatiques venant de plusieurs pays africains entendent à travers ce forum apporter des contributions concrètes à la réforme, la gouvernance de la pêche et aux politiques mises en œuvre pour les rendre plus transparentes et participatives et contribuer ainsi à la croissance économique, la sécurité alimentaire et la durabilité.
TE/cat/APA
"L'Afrique ne bénéficiera des retombées de ses ressources halieutiques que si les difficultés de mauvaise gestion des pêches sont prises à bras le corps. La situation de mauvaise gestion des pêches et des ressources halieutiques est aggravée en Afrique par la non prise de conscience de certains pays de l'importance du secteur de la pêche", a notamment dit Dr Chimatiro.
Il s'exprimait à l'ouverture d'un forum panafricain de deux jours des acteurs non-étatiques de la pêche et de l'aquaculture axé sur le thème: ‘'L'apport des acteurs non-étatiques aux réformes politiques et à l'émergence d'une gouvernance éthique et durable de la pêche et de l'aquaculture en Afrique''.
"Je suis convaincu que la pêche et l'aquaculture africaines sont arrivées à un tournant décisif et qu'il faut que les acteurs capitalisent également leurs expériences", a ajouté Sloans Chimatiro.
Poursuivant son propos, le conseil principal pour la pêche du NEPAD a recommandé aux pays africains de mettre en place des mécanismes et politiques de gestion des pêches et des ressources halieutiques.
De son côté, Omar Ndiaye, secrétaire général du ministère sénégalais de la Pêche et des Affaires maritimes (MPAM), a souligné l'importance de la pêche et de l'aquaculture dans l'alimentation des populations africaines dont 30% ont le poisson comme source principale de protéines.
"Les exportations des produits halieutiques sont aussi génératrices de devises et propulsent le développement. Cependant, la pêche est menacée par la raréfaction des ressources et la pollution des écosystèmes résultant de la mauvaise gouvernance du secteur marquée par la pêche illégale et non déclarée", a indiqué Omar Ndiaye.
Le forum de Dakar est co-organisé par le REPAO (Réseau sur les politiques de pêche en Afrique de l'Ouest), l'ADEPA (Association pour le développement de la pêche artisanale) tous les deux basés à Dakar et FISHNET AFRICA qui a son siège à Nairobi au Kenya. L'initiative est soutenue par l'Union Africaine, le NEPAD et le PRCM (Programme régional pour la conservation de la zone côtière et marine).
Les acteurs non-étatiques venant de plusieurs pays africains entendent à travers ce forum apporter des contributions concrètes à la réforme, la gouvernance de la pêche et aux politiques mises en œuvre pour les rendre plus transparentes et participatives et contribuer ainsi à la croissance économique, la sécurité alimentaire et la durabilité.
TE/cat/APA
