Abidjan, 27 juin (AIP) – L'ex-Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, a été désigné vendredi par les dirigeants de l'Union européenne (UE), pour présider la Commission européenne, succédant donc à Jose Manuel Barroso.
Ils lui ont donné pour mandat d'œuvrer pendant cinq ans en faveur de la croissance et de l'investissement. "La décision est prise. Le Conseil de l'Union européenne propose Jean-Claude Juncker comme prochain président de la Commission européenne", a écrit le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, sur son compte Twitter.
La nomination de Jean-Claude Juncker a été acquise par 26 voix contre deux (la Grande-Bretagne et la Hongrie), a indiqué la délégation britannique. Sa nomination doit encore être votée par le Parlement européen mi-juillet.
Sauf surprise, Jean-Claude Juncker devrait y obtenir au moins 376 voix sur 751 nécessaires à son élection. Il formera ensuite son équipe, en coopération avec les Etats membres, avant de passer, avec la Commission européenne tout entière, par un vote d'investiture qui permettra au nouvel exécutif de l'UE d'entrer en fonction le 1er novembre 2014.
Le choix des dirigeants européens s'est fait en dépit de l'opposition du Premier ministre britannique David Cameron, qui estime que Jean-Claude Juncker est "la mauvaise personne" pour diriger la Commission. "J'ai dit aux dirigeants européens qu'ils pourraient le regretter toute leur vie", a-t-il dramatisé dans une déclaration diffusée sur son compte Twitter.
Jean-Claude Juncker, 59 ans, est un vieux routier de la politique européenne à la vision fédéraliste, ancien Premier ministre du Luxembourg et président de l'Eurogroupe. Le choix en sa faveur s'est fait malgré de nombreuses réticences, y compris de la chancelière allemande Angela Merkel. Candidat présenté par les conservateurs du PPE lors des élections, il a le soutien de son groupe, mais aussi des sociaux-démocrates qui ont obtenu, sous l'impulsion de l'Italie et de la France, une inflexion pour la croissance et l'investissement adoptée à l'unanimité, ainsi que des libéraux et des Verts.
Le futur président de la Commission devra mettre en œuvre la feuille de route adoptée par les 28 sur leurs orientations pour les cinq ans à venir, pendant lesquels il conviendra de faire la "meilleure utilisation" des souplesses du pacte de stabilité pour évaluer les budgets. Cette formule est issue d'un compromis trouvé notamment lors d'un entretien bilatéral entre Angela Merkel et le président du Conseil italien Matteo Renzi, durant lequel la chancelière a rappelé son attachement au respect des règles.
(AIP)
cmas
Ils lui ont donné pour mandat d'œuvrer pendant cinq ans en faveur de la croissance et de l'investissement. "La décision est prise. Le Conseil de l'Union européenne propose Jean-Claude Juncker comme prochain président de la Commission européenne", a écrit le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, sur son compte Twitter.
La nomination de Jean-Claude Juncker a été acquise par 26 voix contre deux (la Grande-Bretagne et la Hongrie), a indiqué la délégation britannique. Sa nomination doit encore être votée par le Parlement européen mi-juillet.
Sauf surprise, Jean-Claude Juncker devrait y obtenir au moins 376 voix sur 751 nécessaires à son élection. Il formera ensuite son équipe, en coopération avec les Etats membres, avant de passer, avec la Commission européenne tout entière, par un vote d'investiture qui permettra au nouvel exécutif de l'UE d'entrer en fonction le 1er novembre 2014.
Le choix des dirigeants européens s'est fait en dépit de l'opposition du Premier ministre britannique David Cameron, qui estime que Jean-Claude Juncker est "la mauvaise personne" pour diriger la Commission. "J'ai dit aux dirigeants européens qu'ils pourraient le regretter toute leur vie", a-t-il dramatisé dans une déclaration diffusée sur son compte Twitter.
Jean-Claude Juncker, 59 ans, est un vieux routier de la politique européenne à la vision fédéraliste, ancien Premier ministre du Luxembourg et président de l'Eurogroupe. Le choix en sa faveur s'est fait malgré de nombreuses réticences, y compris de la chancelière allemande Angela Merkel. Candidat présenté par les conservateurs du PPE lors des élections, il a le soutien de son groupe, mais aussi des sociaux-démocrates qui ont obtenu, sous l'impulsion de l'Italie et de la France, une inflexion pour la croissance et l'investissement adoptée à l'unanimité, ainsi que des libéraux et des Verts.
Le futur président de la Commission devra mettre en œuvre la feuille de route adoptée par les 28 sur leurs orientations pour les cinq ans à venir, pendant lesquels il conviendra de faire la "meilleure utilisation" des souplesses du pacte de stabilité pour évaluer les budgets. Cette formule est issue d'un compromis trouvé notamment lors d'un entretien bilatéral entre Angela Merkel et le président du Conseil italien Matteo Renzi, durant lequel la chancelière a rappelé son attachement au respect des règles.
(AIP)
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