Abidjan, 27 juin (AIP) – La grande île, Madagascar, vient de réintégrer la liste des pays bénéficiaires de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), un régime commercial préférentiel accordé par les États-Unis et dont Antananarivo avait été exclu en décembre 2009.
Selon le magazine Jeune Afrique, l’annonce a été faite par l’ambassade des Etats-Unis à Antananarivo, citant une proclamation présidentielle signée par Barack Obama, jeudi.
"Sur la base des actions que le gouvernement de Madagascar a adoptées, le président Obama a déterminé que Madagascar répond aux critères d'admissibilité énoncés dans l'article 104 de l'AGOA (...) et il a décidé de désigner le pays comme bénéficiaire de l'AGOA", a fait savoir l'ambassade.
Le pays de l'océan indien avait été exclu de ce régime commercial par proclamation présidentielle le 23 décembre 2009, à la suite du coup d'État ayant abouti au renversement du président Marc Ravalomanana. Une situation qui avait aggravé la situation économique de l'île, à travers notamment les difficultés qu'ont connues les entreprises opérant en zones franches.
La loi AGOA adoptée en 2000, vise à faciliter l’accès des produits d’Afrique subsaharienne au marché américain à travers un régime fiscal avantageux - exemptions de droits de douane pour plus de 70% des produits.
Washington actualise les listes des pays concernés chaque année, en fonction de critères comme l’attachement à l’économie libérale, les politiques de lutte contre la pauvreté menées et le respect de la légalité.
Aussi, dans la même proclamation rétablissant Madagascar parmi les pays éligibles, Barack Obama a procédé à l'exclusion du royaume du Swaziland en raison notamment d'enfreintes aux droits des travailleurs. Sept autres pays d'Afrique subsaharienne sont actuellement exclus de ce régime préférentiel, à savoir la RD Congo, l'Érythrée, le Zimbabwe, la Guinée équatoriale, le Soudan, la Guinée-Bissau et la République centrafricaine.
Le rétablissement de l'éligibilité de Madagascar au régime commercial couvert par la loi AGOA est une nouvelle et importante étape dans la normalisation des relations extérieures du pays. Elle intervient quelques semaines après la reprise des relations entre le FMI et Antananarivo après cinq ans de suspension, à travers l'approbation d'un prêt d'urgence de 47 millions de dollars.
Par ailleurs, la Banque mondiale a également annoncé la reprise de son aide au pays et la mobilisation d'un financement de 400 millions de dollars échelonné sur trois ans.
(AIP)
cmas
Selon le magazine Jeune Afrique, l’annonce a été faite par l’ambassade des Etats-Unis à Antananarivo, citant une proclamation présidentielle signée par Barack Obama, jeudi.
"Sur la base des actions que le gouvernement de Madagascar a adoptées, le président Obama a déterminé que Madagascar répond aux critères d'admissibilité énoncés dans l'article 104 de l'AGOA (...) et il a décidé de désigner le pays comme bénéficiaire de l'AGOA", a fait savoir l'ambassade.
Le pays de l'océan indien avait été exclu de ce régime commercial par proclamation présidentielle le 23 décembre 2009, à la suite du coup d'État ayant abouti au renversement du président Marc Ravalomanana. Une situation qui avait aggravé la situation économique de l'île, à travers notamment les difficultés qu'ont connues les entreprises opérant en zones franches.
La loi AGOA adoptée en 2000, vise à faciliter l’accès des produits d’Afrique subsaharienne au marché américain à travers un régime fiscal avantageux - exemptions de droits de douane pour plus de 70% des produits.
Washington actualise les listes des pays concernés chaque année, en fonction de critères comme l’attachement à l’économie libérale, les politiques de lutte contre la pauvreté menées et le respect de la légalité.
Aussi, dans la même proclamation rétablissant Madagascar parmi les pays éligibles, Barack Obama a procédé à l'exclusion du royaume du Swaziland en raison notamment d'enfreintes aux droits des travailleurs. Sept autres pays d'Afrique subsaharienne sont actuellement exclus de ce régime préférentiel, à savoir la RD Congo, l'Érythrée, le Zimbabwe, la Guinée équatoriale, le Soudan, la Guinée-Bissau et la République centrafricaine.
Le rétablissement de l'éligibilité de Madagascar au régime commercial couvert par la loi AGOA est une nouvelle et importante étape dans la normalisation des relations extérieures du pays. Elle intervient quelques semaines après la reprise des relations entre le FMI et Antananarivo après cinq ans de suspension, à travers l'approbation d'un prêt d'urgence de 47 millions de dollars.
Par ailleurs, la Banque mondiale a également annoncé la reprise de son aide au pays et la mobilisation d'un financement de 400 millions de dollars échelonné sur trois ans.
(AIP)
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