Abidjan, Près d’un millier de partisans de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, sont maintenus en prison où certains subissent "des tortures", a affirmé jeudi à Abidjan le chef de l’ex-parti au pouvoir, Pascal Affi N’Guessan.
"Nous comptons 700 prisonniers, après nos investigations dans les prisons et auprès des familles", a déclaré le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), M. Affi N’Guessan, évoquant "un chiffre indicatif", lors d’une conférence de presse.
"Je suis persuadé qu’ils sont environ un millier, nos camarades qui vivent l’enfer et dont certains sont torturés", a-t-il souligné.
Jeudi, le ministre de la Justice Gnénéma Coulibaly a déploré lors d’une
rencontre avec la presse tout acte de torture commis dans les prisons
ivoiriennes.
Le FPI déplore "toujours des arrestations pour des raisons politiques" de
ses partisans, dont certains "sont détenus dans des lieux tenus secrets et vivant dans des conditions de grande précarité".
"Les prisonniers politiques souffrent de maladies (...) il y a beaucoup de
morts par manque de soins", a poursuivi le chef de l’opposition, sans donner de chiffres.
Cinquante détenus de la crise postélectorale ont été remis en liberté
provisoire fin mai, un geste présenté comme un signe d’apaisement en direction des partisans de l’ex-président Gbagbo.
Le pouvoir avait annoncé le 22 mai la mise en liberté provisoire de 150
prisonniers de la crise postélectorale pour marquer la reprise du dialogue,
alors bloqué depuis deux mois, avec le FPI.
Les 100 détenus restants ont "leurs dossiers en cours", avait déclaré
Jeannot Kouadio Ahoussou, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique.
Sur une liste de 719 détenus de la crise présentée par le FPI, dont 228
militaires et individus ne figurant pas dans les fichiers de la justice, il
restera après ces prochaines libérations "341" prisonniers, selon M. Kouadio Ahoussou.
Laurent Gbagbo, poursuivi pour crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale, est emprisonné depuis plus de deux ans à La Haye.
ck/jf/hm/ras
"Nous comptons 700 prisonniers, après nos investigations dans les prisons et auprès des familles", a déclaré le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), M. Affi N’Guessan, évoquant "un chiffre indicatif", lors d’une conférence de presse.
"Je suis persuadé qu’ils sont environ un millier, nos camarades qui vivent l’enfer et dont certains sont torturés", a-t-il souligné.
Jeudi, le ministre de la Justice Gnénéma Coulibaly a déploré lors d’une
rencontre avec la presse tout acte de torture commis dans les prisons
ivoiriennes.
Le FPI déplore "toujours des arrestations pour des raisons politiques" de
ses partisans, dont certains "sont détenus dans des lieux tenus secrets et vivant dans des conditions de grande précarité".
"Les prisonniers politiques souffrent de maladies (...) il y a beaucoup de
morts par manque de soins", a poursuivi le chef de l’opposition, sans donner de chiffres.
Cinquante détenus de la crise postélectorale ont été remis en liberté
provisoire fin mai, un geste présenté comme un signe d’apaisement en direction des partisans de l’ex-président Gbagbo.
Le pouvoir avait annoncé le 22 mai la mise en liberté provisoire de 150
prisonniers de la crise postélectorale pour marquer la reprise du dialogue,
alors bloqué depuis deux mois, avec le FPI.
Les 100 détenus restants ont "leurs dossiers en cours", avait déclaré
Jeannot Kouadio Ahoussou, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique.
Sur une liste de 719 détenus de la crise présentée par le FPI, dont 228
militaires et individus ne figurant pas dans les fichiers de la justice, il
restera après ces prochaines libérations "341" prisonniers, selon M. Kouadio Ahoussou.
Laurent Gbagbo, poursuivi pour crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale, est emprisonné depuis plus de deux ans à La Haye.
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