Abidjan (Côte d’Ivoire) - Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), a déclaré,jeudi, que « tout le budget de l’Etat de Côte d’Ivoire est détourné » par le clan Ouattara, en dénonçant la « caporalisation des régies financières par le pouvoir ».
« C’est de notoriété publique, il n’y a plus de marché public. Le trésor est à la présidence, le marché public est également à la présidence. Les marchés de gré à gré sont devenus le principe », a déclaré le Président Pascal Affi N’Guessan, au cours d’une conférence de presse tenue au siège provisoire du FPI à Attoban, dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan).
Selon M. Affi, un audit doit être mené car la question de la gouvernance « préoccupe » la communauté internationale. « Quand l’Etat annonce mille audits, c’est qu’il y’a un cancer qui a pris tout le corps de l’Etat », a-t-il ajouté.
L’emprunt obligataire de 100 milliards de F CFA lancé par le gouvernement ivoirien pour une récolte de 61 milliards, pose, selon lui, un problème de confiance des Ivoiriens et de la communauté internationale vis-à-vis de l’Etat.
« Un Etat doit construire la prospérité en construisant son économie, en encourageant son secteur privé, mais on assiste à un harcèlement fiscal, il refuse la bonne gouvernance. Le secteur primaire, poumon de l’économie est enfermé », s’est-il insurgé, indiquant que le niveau d’endettement de la Côte d’Ivoire a largement dépassé « le seuil de 4000 milliards », qui était celui du précédent régime.
« C’est de notoriété publique, il n’y a plus de marché public. Le trésor est à la présidence, le marché public est également à la présidence. Les marchés de gré à gré sont devenus le principe », a déclaré le Président Pascal Affi N’Guessan, au cours d’une conférence de presse tenue au siège provisoire du FPI à Attoban, dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan).
Selon M. Affi, un audit doit être mené car la question de la gouvernance « préoccupe » la communauté internationale. « Quand l’Etat annonce mille audits, c’est qu’il y’a un cancer qui a pris tout le corps de l’Etat », a-t-il ajouté.
L’emprunt obligataire de 100 milliards de F CFA lancé par le gouvernement ivoirien pour une récolte de 61 milliards, pose, selon lui, un problème de confiance des Ivoiriens et de la communauté internationale vis-à-vis de l’Etat.
« Un Etat doit construire la prospérité en construisant son économie, en encourageant son secteur privé, mais on assiste à un harcèlement fiscal, il refuse la bonne gouvernance. Le secteur primaire, poumon de l’économie est enfermé », s’est-il insurgé, indiquant que le niveau d’endettement de la Côte d’Ivoire a largement dépassé « le seuil de 4000 milliards », qui était celui du précédent régime.