ABIDJAN - Le chef de l’ex-parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, le Front Populaire Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan s’est exprimé au cours d’une conférence de presse au sujet des prisonniers politiques de la crise post-électorale 2010-2011.
Selon lui, après avoir mené une enquête auprès des familles des partisans de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et travaillé sur des listes de prisonniers, ce serait entre 700 et 1000 ivoiriens qui seraient actuellement emprisonnés. Certains seraient détenus dans des lieux secrets et la plupart seraient soumis à des conditions de détention déplorable s’accompagnant parfois de torture. Des conditions qui peuvent même parfois mener à la mort des détenus.
Une situation qui, selon le FPI, ne fait que bloquer le dialogue politique et empêche le pays de retrouver toute stabilité.
La réponse du gouvernement ne s’est pas faîte attendre. Son porte-parole Bruno Kone a nié la présence de détenus politiques dans les prisons ivoiriennes. Il a dénoncé l’absence de preuve dans ces déclarations et a ainsi retiré toute crédibilité aux propos de Pascal Affi N’Guessan.
Le 22 mai dernier, le pouvoir ivoirien avait pourtant annoncé la libération provisoire de 150 prisonniers de la crise post-électorale. Une promesse qui avait finalement abouti à la libération de seulement 50 détenus. Des efforts insuffisants pour le FPI dont l’ancien chef Laurent Gbagbo est actuellement emprisonné depuis 1180 jours en attendant son jugement à la Cour pénal internationale (CPI).
Les ivoiriens attendent beaucoup des élections présidentielles de 2015 qui pourrait ramener un retour à la paix en Côte d’Ivoire alors que les affrontements de la crise de 2010-2011 avaient causé la mort de plus de 3000 personnes.
A noter : Le FPI a rejeté la nouvelle Commission Electorale indépendante le 28 juin dernier jugée trop dépendante du régime Ouattara.
Selon lui, après avoir mené une enquête auprès des familles des partisans de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et travaillé sur des listes de prisonniers, ce serait entre 700 et 1000 ivoiriens qui seraient actuellement emprisonnés. Certains seraient détenus dans des lieux secrets et la plupart seraient soumis à des conditions de détention déplorable s’accompagnant parfois de torture. Des conditions qui peuvent même parfois mener à la mort des détenus.
Une situation qui, selon le FPI, ne fait que bloquer le dialogue politique et empêche le pays de retrouver toute stabilité.
La réponse du gouvernement ne s’est pas faîte attendre. Son porte-parole Bruno Kone a nié la présence de détenus politiques dans les prisons ivoiriennes. Il a dénoncé l’absence de preuve dans ces déclarations et a ainsi retiré toute crédibilité aux propos de Pascal Affi N’Guessan.
Le 22 mai dernier, le pouvoir ivoirien avait pourtant annoncé la libération provisoire de 150 prisonniers de la crise post-électorale. Une promesse qui avait finalement abouti à la libération de seulement 50 détenus. Des efforts insuffisants pour le FPI dont l’ancien chef Laurent Gbagbo est actuellement emprisonné depuis 1180 jours en attendant son jugement à la Cour pénal internationale (CPI).
Les ivoiriens attendent beaucoup des élections présidentielles de 2015 qui pourrait ramener un retour à la paix en Côte d’Ivoire alors que les affrontements de la crise de 2010-2011 avaient causé la mort de plus de 3000 personnes.
A noter : Le FPI a rejeté la nouvelle Commission Electorale indépendante le 28 juin dernier jugée trop dépendante du régime Ouattara.