Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié vient de lever un petit coin du voile sur le sort réservé à la candidature d’Alassane Ouattara sous la bannière du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix.
C’est presque sûr à 90%, Alassane Ouattara compétira à la présidentielle sous les couleurs du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition actuellement au pouvoir. Vendredi, de retour de Paris, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié s’est laissé trahir par un lapsus, révélateur. Interrogé par les journalistes au sujet d’un entretien qu’il aurait eu avec Alassane Ouattara à Paris, en marge de leur séjour privé respectif, pour faire des réglages au Rhdp et affiner la question de la candidature unique, M. Konan Bédié a indiqué que : « Cette question sera tranchée lors d’une convention du Rhdp ou du Pdci. Il faut donc attendre que cette assise se tienne ». Un lapsus qui en dit long sur le sort de la candidature du président de la République qui s’est déclaré candidat à sa propre succession. Depuis qu’il a dévoilé cette intention, la question qui fait débat au sein de la coalition au pouvoir, est liée au soutien du Pdci à la candidature du Président Ouattara. Si l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) a déjà apporté son soutien clair à cette candidature endossée par le Rassemblement des républicains (Rdr), la position des autres formations politiques du Rhdp se fait encore attendre. Au Pdci, quand certains exigent notamment un réglage avant tout soutien au Président Alassane Ouattara, d’autres assurent qu’il est nécessaire que l’ancien parti unique ait un candidat, au moins au premier tour du scrutin. C’est dans ce contexte où, pressé par ses militants, le parti présidentiel, tente de relancer sa machine, en vue de ces échéances. Réunis le lundi 23 juin 2014 au Golf-hôtel d’Abidjan, à Cocody, son secrétaire général par intérim, Amadou Soumahoro a laissé entendre que le Rdr ira avec ou sans alliés à la présidentielle. « Nous sommes prêts à toutes les éventualités », avait affirmé le conseiller politique du Président Ouattara. Rentré vendredi 4 juillet, Henri Konan Bédié conseille non seulement la patience aux ‘’républicains’’ mais annonce, en filigrane, ce qui va se passer. Et, selon l’ancien chef de l’Etat, président du présidium du Rhdp, une rencontre avec le président Ouattara se tiendra incessamment, pour plancher sur la candidature de celui-ci, au scrutin présidentiel de 2015. Au terme du congrès de son parti, en décembre 2013, Albert Toikeusse Mabri avait levé, lui aussi, un coin du voile sur ce pacte secret. Il avait expliqué qu’il y aura une convention des partis du Rhdp pour investir Alassane Ouattara. « (…) nous allons organiser une convention d’investiture ensemble pour investir notre candidat. Et peut-être que, le plus tôt serait le mieux, au cours de l’année 2015 », avait-il laissé entendre, au sortir du congrès de l’Udpci, en décembre 2013, à Yamoussoukro. Une sortie qui n’avait pas été appréciée par les anti-Ouattara du Rhdp. Qu’en sera-t-il de la sortie de l’ancien chef de l’Etat, aujourd’hui ?
Marc Dossa
C’est presque sûr à 90%, Alassane Ouattara compétira à la présidentielle sous les couleurs du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition actuellement au pouvoir. Vendredi, de retour de Paris, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié s’est laissé trahir par un lapsus, révélateur. Interrogé par les journalistes au sujet d’un entretien qu’il aurait eu avec Alassane Ouattara à Paris, en marge de leur séjour privé respectif, pour faire des réglages au Rhdp et affiner la question de la candidature unique, M. Konan Bédié a indiqué que : « Cette question sera tranchée lors d’une convention du Rhdp ou du Pdci. Il faut donc attendre que cette assise se tienne ». Un lapsus qui en dit long sur le sort de la candidature du président de la République qui s’est déclaré candidat à sa propre succession. Depuis qu’il a dévoilé cette intention, la question qui fait débat au sein de la coalition au pouvoir, est liée au soutien du Pdci à la candidature du Président Ouattara. Si l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) a déjà apporté son soutien clair à cette candidature endossée par le Rassemblement des républicains (Rdr), la position des autres formations politiques du Rhdp se fait encore attendre. Au Pdci, quand certains exigent notamment un réglage avant tout soutien au Président Alassane Ouattara, d’autres assurent qu’il est nécessaire que l’ancien parti unique ait un candidat, au moins au premier tour du scrutin. C’est dans ce contexte où, pressé par ses militants, le parti présidentiel, tente de relancer sa machine, en vue de ces échéances. Réunis le lundi 23 juin 2014 au Golf-hôtel d’Abidjan, à Cocody, son secrétaire général par intérim, Amadou Soumahoro a laissé entendre que le Rdr ira avec ou sans alliés à la présidentielle. « Nous sommes prêts à toutes les éventualités », avait affirmé le conseiller politique du Président Ouattara. Rentré vendredi 4 juillet, Henri Konan Bédié conseille non seulement la patience aux ‘’républicains’’ mais annonce, en filigrane, ce qui va se passer. Et, selon l’ancien chef de l’Etat, président du présidium du Rhdp, une rencontre avec le président Ouattara se tiendra incessamment, pour plancher sur la candidature de celui-ci, au scrutin présidentiel de 2015. Au terme du congrès de son parti, en décembre 2013, Albert Toikeusse Mabri avait levé, lui aussi, un coin du voile sur ce pacte secret. Il avait expliqué qu’il y aura une convention des partis du Rhdp pour investir Alassane Ouattara. « (…) nous allons organiser une convention d’investiture ensemble pour investir notre candidat. Et peut-être que, le plus tôt serait le mieux, au cours de l’année 2015 », avait-il laissé entendre, au sortir du congrès de l’Udpci, en décembre 2013, à Yamoussoukro. Une sortie qui n’avait pas été appréciée par les anti-Ouattara du Rhdp. Qu’en sera-t-il de la sortie de l’ancien chef de l’Etat, aujourd’hui ?
Marc Dossa