Eléphants : Faut-il un sélectionneur local ?

Si le Mondial brésilien continue allègrement et se prépare à aborder son virage le plus dangereux avec les demi-finales Brésil-Allemagne (mardi) et Argentine-Pays-Bas (mercredi), les dirigeants sportifs ivoiriens ont d’autres chats à fouetter. Et la question de la succession de Sabri Lamouchi continue de faire jaser. Le ministre des Sports et loisirs, Alain Michel Lobognon, a déjà clairement indiqué que son choix se portait sur Yéo Paul Martial. Comme on le voit, le seul sélectionneur à avoir offert une Coupe d’Afrique des nations (Sénégal 92) demeure dans le cœur du patron du sport ivoirien. Mais Yéo Martial n’est-il pas dépassé ? Faut-il faire du neuf avec du vieux ? La tendance Fédération ivoirienne de football, elle, préfère scruter vers d’autres horizons. L’Israélien Avram Grant, le Français Hervé Renard ou encore l’Italien Giovanni Luciano Trapattoni (?) auraient été sondés. Il reviendra en tout cas au comité technique installé depuis le jeudi 3 juillet et composé de Sory Diabaté, de Yéo Martial, de Djédjé Benjamin, de Cyrille Domoraud et de Yao Kouassi Roger, de trouver l’oiseau rare. Une chose semble certaine, le remplaçant de Sabri Lamouchi résidera à Abidjan. C’est déjà ça… Aux dernières nouvelles, on citerait un collège d’entraîneurs locaux composé de François Zahoui, de Kouadio Georges (ou encore Amani Yao) avec un certain Alain Gouaméné comme coach des gardiens. Vrai ou faux ? Les prochains jours nous situeront.

Guy-Florentin Yameogo