Abidjan - La composition de la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI), prenant en compte, selon le pouvoir, des recommandations du National democratic Institute (NDI, une ONG américaine) est récusée par le Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) qui estime que le gouvernement ivoirien n’a pas « suffisamment » observé les propositions du NDI lors des discussions avant la récente adoption de la loi sur la CEI.
Dimanche, à son retour de France où il a passé une dizaine de jours dans le cadre d’une visite privée, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a marqué sa « surprise » face au refus du FPI de « désigner ses représentants à la CEI ».
« Il est de l’intérêt de tous, du Front populaire ivoirien, comme les autres partis de l’opposition et les partis au pouvoir, de participer à cette commission électorale indépendante. Je tiens beaucoup à des élections apaisées, transparentes et crédibles » avait déclaré M. Ouattara.
Le Président ivoirien a souligné qu’il a tenu à voir « des analystes et des hommes politiques de qualité qui ont une expérience des élections dans le monde entier pour nous aider à organiser parce que je veux sortir de cette crise et faire en sorte qu’il y ait la confiance dans le processus électoral ».
L’Organisation non gouvernementale (ONG) américaine, NDI, fait partie des institutions qui ont apporté leur expertise en matière d’élection dans la réforme de la commission électorale en Côte d’Ivoire.
A la remise de son rapport de travail incluant les 10 recommandations au Chef de l’Etat en décembre 2013 à Yamoussoukro, le NDI avait félicité par M. Ouattara pour « l’excellent travail de consultance » en vue d’une « CEI consensuelle et plus équilibrée ».
Le NDI conduit par Joe Clark, ex-Premier ministre du Canada (4 juin 1979-2 mars 1980) au terme de plusieurs rencontres de négociations avec les acteurs politiques et la société civile ivoiriens a donné une « feuille de route » de dix recommandations pour la composition de la nouvelle CEI.
Dans le document, le NDI estime que le processus de réforme inclusif doit « solliciter et intégrer les contributions de la société civile, les chefs religieux dans le cadre du Forum interconfessionnel et les partis d’opposition » pour promouvoir la réforme électorale.
Le Dialogue et la réconciliation sont au nombre des recommandations du NDI. Pour l’institution américaine, il faut, résolument, s’engager dans cette voie, pour créer un climat de confiance et en faire une responsabilité du citoyen ivoirien.
La composition de la CEI réorganisée doit « englober toutes les parties prenantes désireuses de nommer des membres et s’appuyant sur un processus de prise de décision transparente » estime encore l’équipe du Premier ministre Joe Clark.
« Nouveau fichier électoral : prendre sans tarder les mesures nécessaires pour établir un fichier électoral auquel le public peut se fier » avance le NDI afin que « le fichier préliminaire et le fichier final soient mis gratuitement à la disposition des partis politiques et des organisations de la société civile intéressées ».
La prise des mesures garantissant « l’exercice pour tous les partis politiques de leurs droits constitutionnels à la libre association dans l’ensemble du pays » et le « financement public des partis politiques » incluant « comme critère l’atteinte d’un résultat dépassant le seuil de 5 à 10% lors du premier tour de la plus récente élection présidentielle » font partie des recommandations.
Pour le NDI, il faut « accélérer les enquêtes en cours sur les biens de certains paris politiques et de leurs biens » ainsi qu’ « accélérer le processus du DDR afin de veiller qu’aucune force irrégulière ne soit opérationnelle dans le pays lors des préparatifs et durant l’élection de 2015 ».
Selon National Democratic Institute, « la participation de la société civile et le renforcement du rôle des ONG » par la mise à leur disposition de « ressources » leur permettant de « mener d’intenses campagnes d’éducation civique en faveur des électeurs » et de « suivre tous les aspects du processus électoral » sont indispensables.
Enfin, le document insiste sur « la mutualisation des efforts de la société civile ivoirienne sur de nouveaux programmes afin de relever la participation citoyenne aux élections et de renforcer la confiance dans les résultats, permettant ainsi de réduire les possibilités de violence électorale ».
Le mercredi 28 mai dernier, le parlement ivoirien a adopté une nouvelle loi sur la CEI qui passe de 31 à 17 membres.
HS/of/APA
Dimanche, à son retour de France où il a passé une dizaine de jours dans le cadre d’une visite privée, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a marqué sa « surprise » face au refus du FPI de « désigner ses représentants à la CEI ».
« Il est de l’intérêt de tous, du Front populaire ivoirien, comme les autres partis de l’opposition et les partis au pouvoir, de participer à cette commission électorale indépendante. Je tiens beaucoup à des élections apaisées, transparentes et crédibles » avait déclaré M. Ouattara.
Le Président ivoirien a souligné qu’il a tenu à voir « des analystes et des hommes politiques de qualité qui ont une expérience des élections dans le monde entier pour nous aider à organiser parce que je veux sortir de cette crise et faire en sorte qu’il y ait la confiance dans le processus électoral ».
L’Organisation non gouvernementale (ONG) américaine, NDI, fait partie des institutions qui ont apporté leur expertise en matière d’élection dans la réforme de la commission électorale en Côte d’Ivoire.
A la remise de son rapport de travail incluant les 10 recommandations au Chef de l’Etat en décembre 2013 à Yamoussoukro, le NDI avait félicité par M. Ouattara pour « l’excellent travail de consultance » en vue d’une « CEI consensuelle et plus équilibrée ».
Le NDI conduit par Joe Clark, ex-Premier ministre du Canada (4 juin 1979-2 mars 1980) au terme de plusieurs rencontres de négociations avec les acteurs politiques et la société civile ivoiriens a donné une « feuille de route » de dix recommandations pour la composition de la nouvelle CEI.
Dans le document, le NDI estime que le processus de réforme inclusif doit « solliciter et intégrer les contributions de la société civile, les chefs religieux dans le cadre du Forum interconfessionnel et les partis d’opposition » pour promouvoir la réforme électorale.
Le Dialogue et la réconciliation sont au nombre des recommandations du NDI. Pour l’institution américaine, il faut, résolument, s’engager dans cette voie, pour créer un climat de confiance et en faire une responsabilité du citoyen ivoirien.
La composition de la CEI réorganisée doit « englober toutes les parties prenantes désireuses de nommer des membres et s’appuyant sur un processus de prise de décision transparente » estime encore l’équipe du Premier ministre Joe Clark.
« Nouveau fichier électoral : prendre sans tarder les mesures nécessaires pour établir un fichier électoral auquel le public peut se fier » avance le NDI afin que « le fichier préliminaire et le fichier final soient mis gratuitement à la disposition des partis politiques et des organisations de la société civile intéressées ».
La prise des mesures garantissant « l’exercice pour tous les partis politiques de leurs droits constitutionnels à la libre association dans l’ensemble du pays » et le « financement public des partis politiques » incluant « comme critère l’atteinte d’un résultat dépassant le seuil de 5 à 10% lors du premier tour de la plus récente élection présidentielle » font partie des recommandations.
Pour le NDI, il faut « accélérer les enquêtes en cours sur les biens de certains paris politiques et de leurs biens » ainsi qu’ « accélérer le processus du DDR afin de veiller qu’aucune force irrégulière ne soit opérationnelle dans le pays lors des préparatifs et durant l’élection de 2015 ».
Selon National Democratic Institute, « la participation de la société civile et le renforcement du rôle des ONG » par la mise à leur disposition de « ressources » leur permettant de « mener d’intenses campagnes d’éducation civique en faveur des électeurs » et de « suivre tous les aspects du processus électoral » sont indispensables.
Enfin, le document insiste sur « la mutualisation des efforts de la société civile ivoirienne sur de nouveaux programmes afin de relever la participation citoyenne aux élections et de renforcer la confiance dans les résultats, permettant ainsi de réduire les possibilités de violence électorale ».
Le mercredi 28 mai dernier, le parlement ivoirien a adopté une nouvelle loi sur la CEI qui passe de 31 à 17 membres.
HS/of/APA