Abidjan – Un juge d’instruction, connu pour instruire depuis 2011 un dossier sensible autour d'une affaire de trafic de drogue entre les Comores et Mayotte, a été mis en examen lundi pour viol et écroué à la Réunion.
Hakim Karki, 42 ans, juge d'instruction à Mayotte, au tribunal de Saint-Denis (La Réunion), est une figure de l'île connue pour traiter des dossiers sensibles.
L’homme faisait l'objet d'une plainte pour viol déposée par une jeune femme d'une trentaine d'années mercredi dernier à Mamoudzou, chef-lieu de l'île. Le parquet de Mayotte avait tout de suite demandé le dépaysement de l'affaire.
Les faits présumés remontent à la nuit du 1er au 02 juillet. Après une soirée passée dans un restaurant de Mamoudzou, le juge serait rentré chez lui en compagnie de la plaignante qui affirme que le magistrat l'a ensuite violée.
L'intéressé "reconnaît l'existence de relations sexuelles empreintes de violences, selon lui, demandées par la plaignante", affirme la procureure adjointe de Saint-Denis. Une version des faits "formellement contestée par la victime", sur laquelle a été relevée "des traces de violences récentes".
Le juge Karki instruisait depuis 2011 un dossier sensible : l'affaire Roukia, du nom d'une jeune Comorienne décédée à Mayotte des suites d'une overdose. Son enquête avait notamment mis en lumière l'implication d'agents du groupement d'intervention régional (GIR) de Mayotte dans un trafic de drogue entre les Comores et l'île aux parfums.
Avant même l'annonce de la mise en examen pour viol du magistrat, l'affaire provoquait une vive émotion à Mayotte. Certains membres du monde judiciaire évoquent l'hypothèse d'un "complot" contre le juge.
(AIP)
cmas
Hakim Karki, 42 ans, juge d'instruction à Mayotte, au tribunal de Saint-Denis (La Réunion), est une figure de l'île connue pour traiter des dossiers sensibles.
L’homme faisait l'objet d'une plainte pour viol déposée par une jeune femme d'une trentaine d'années mercredi dernier à Mamoudzou, chef-lieu de l'île. Le parquet de Mayotte avait tout de suite demandé le dépaysement de l'affaire.
Les faits présumés remontent à la nuit du 1er au 02 juillet. Après une soirée passée dans un restaurant de Mamoudzou, le juge serait rentré chez lui en compagnie de la plaignante qui affirme que le magistrat l'a ensuite violée.
L'intéressé "reconnaît l'existence de relations sexuelles empreintes de violences, selon lui, demandées par la plaignante", affirme la procureure adjointe de Saint-Denis. Une version des faits "formellement contestée par la victime", sur laquelle a été relevée "des traces de violences récentes".
Le juge Karki instruisait depuis 2011 un dossier sensible : l'affaire Roukia, du nom d'une jeune Comorienne décédée à Mayotte des suites d'une overdose. Son enquête avait notamment mis en lumière l'implication d'agents du groupement d'intervention régional (GIR) de Mayotte dans un trafic de drogue entre les Comores et l'île aux parfums.
Avant même l'annonce de la mise en examen pour viol du magistrat, l'affaire provoquait une vive émotion à Mayotte. Certains membres du monde judiciaire évoquent l'hypothèse d'un "complot" contre le juge.
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