Gagnoa – Koné Ibrahim, 33 ans, spécialisé dans l’arnaque de personnes sensibles aux souffrances d’autrui, a été condamné mardi à un mois de prison ferme et à 100.000 FCFA d’amende, par le tribunal de Gagnoa, pour avoir, de manière frauduleuse, soutiré 25.000 FCFA à dame Diomandé Bintou.
Le prévenu devra en outre payer 25.500 FCFA de dommages et intérêts à sa victime, dame Diomandé Bintou, qui s’est constituée partie civile.
A la barre le présumé arnaqueur nie les faits, expliquant au juge et à aux deux juges assesseurs, n’avoir jamais eu affaire avec l’accusatrice.
Mais la victime maintient mordicus son accusation en expliquant en long et en large ce qu’il lui était arrivé le jour des faits. ‘’Ce jour-là, cet individu m’a accostée en me disant qu’il était à la recherche d’une femme noire et forte qu’il connaissait dans le quartier. Je lui ai répondu que je ne connaissais pas la personne qu’il m’a décrite.
Aussitôt, le jeune homme s’est mis à infléchir un acte de secours de ma part. Il m’a en effet fait savoir que ses camarades et lui étaient tombés en panne, alors qu’ils partaient livrer de l’huile dans un village, et que cela faisait trois jours qu’ils sont privés de nourriture’’, a déclaré Diomandé Bintou.
Elle a ajouté que Koné Ibrahim lui a proposé de lui livrer deux bidons d’huile moyennant de l’argent. Et qu’elle aurait dit à ce dernier, qu’elle ne fait pas le commerce d’huile, essuyant les supplications du bonhomme.
‘’Nous nous sommes rendus à mon domicile et je lui ai remis deux bidons d’huile qu’il a pris soin de laver soigneusement. Puis, l’inconnu est parti et est revenu avec deux bidons d’huile. Séance tenante je lui ai remis les 25.000 FCFA, puis j’ai réglé les 500 FCFA du charettier qui a transporté les bidons.
Mais à ma grande surprise, le soir venu, lorsque j’ai ouvert les deux bidons sensés contenir de l’huile de table, grande fut ma surprise de voir qu’ils contenaient plutôt, la source de vie, l’eau’’, a poursuivi la victime.
Selon la plaignante, après ce forfait l’arnaqueur a disparu dans la nature. Quelques semaines plus tard, elle s’est rendue à la boutique, et c’est là, qu’elle le revoit comme par enchantement. Immédiatement elle lui a fait savoir que c’est bien lui qui lui avait vendu des bidons d’eau à la place de l’huile. Koné Ibrahim a été conduit à la police.
(AIP)
ja/ask
Le prévenu devra en outre payer 25.500 FCFA de dommages et intérêts à sa victime, dame Diomandé Bintou, qui s’est constituée partie civile.
A la barre le présumé arnaqueur nie les faits, expliquant au juge et à aux deux juges assesseurs, n’avoir jamais eu affaire avec l’accusatrice.
Mais la victime maintient mordicus son accusation en expliquant en long et en large ce qu’il lui était arrivé le jour des faits. ‘’Ce jour-là, cet individu m’a accostée en me disant qu’il était à la recherche d’une femme noire et forte qu’il connaissait dans le quartier. Je lui ai répondu que je ne connaissais pas la personne qu’il m’a décrite.
Aussitôt, le jeune homme s’est mis à infléchir un acte de secours de ma part. Il m’a en effet fait savoir que ses camarades et lui étaient tombés en panne, alors qu’ils partaient livrer de l’huile dans un village, et que cela faisait trois jours qu’ils sont privés de nourriture’’, a déclaré Diomandé Bintou.
Elle a ajouté que Koné Ibrahim lui a proposé de lui livrer deux bidons d’huile moyennant de l’argent. Et qu’elle aurait dit à ce dernier, qu’elle ne fait pas le commerce d’huile, essuyant les supplications du bonhomme.
‘’Nous nous sommes rendus à mon domicile et je lui ai remis deux bidons d’huile qu’il a pris soin de laver soigneusement. Puis, l’inconnu est parti et est revenu avec deux bidons d’huile. Séance tenante je lui ai remis les 25.000 FCFA, puis j’ai réglé les 500 FCFA du charettier qui a transporté les bidons.
Mais à ma grande surprise, le soir venu, lorsque j’ai ouvert les deux bidons sensés contenir de l’huile de table, grande fut ma surprise de voir qu’ils contenaient plutôt, la source de vie, l’eau’’, a poursuivi la victime.
Selon la plaignante, après ce forfait l’arnaqueur a disparu dans la nature. Quelques semaines plus tard, elle s’est rendue à la boutique, et c’est là, qu’elle le revoit comme par enchantement. Immédiatement elle lui a fait savoir que c’est bien lui qui lui avait vendu des bidons d’eau à la place de l’huile. Koné Ibrahim a été conduit à la police.
(AIP)
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