Bénéficiaires d’une pension mensuelle de 300 000 FCFA, Alla Thérèse et Anouma Brou Félix reçoivent en bonus une maison offerte à chacun
Quinze artistes ont chacun réceptionné le mercredi 9 juillet à la salle Félix Houphouët-Boigny de l’Hôtel du District du Plateau un chèque d’une valeur de trois cent mille (300.000 Fcfa) au titre d’une pension mensuelle viagère. Ladite pension est relative aux mois de mai et juin soit une cagnotte de 600 000 FCFA. Ces bénéficiaires, «les plus méritants» des artistes ivoiriens ont, selon le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, «donné leur vie à l’art, à la culture, à la construction du collectif sentiment national». Ceux-ci ont, admet-il, «émus par la beauté de leur art» et contribué «par leur génie à la création et à la consolidation de l’unité nationale».
Dans la salle, les pochettes exposées de 45 et 33 tours de certains des artistes bénéficiaires tirées des archives du ministère de la Culture et de la Francophonie, témoignent de leurs productions. Les Kantadors de la capitale, Zakri Noël (L’aurore ivoirienne), Eba Aka Jérôme et le Sanwi star (Trahison, Mariama), Dedy Johnny La Fleur, le show man du Ziglibity (Dizignon, Hommage au Pdci), Anoma Brou Félix (Danse wamy), N’goran Kouamé Adigri…se laissent redécouvrir.
Instigateur de cette aide aux artistes aujourd’hui dans le besoin, le ministre Maurice Bandaman a fait savoir que les ressources ont été dégagées par la présidence de la République qui reconnaît les valeurs desdits bénéficiaires. «Le président Alassane Ouattara, en continuateur fidèle et attentif de l’œuvre du président Félix Houphouët-Boigny, m’a autorisé à octroyer, essentiellement sur le budget de la présidence de la République une pension mensuelle de 300.000 Fcfa à nos frères et sœurs qui méritent tant de nous…La nation est reconnaissante à ses vaillants serviteurs», a-t-il indiqué. Mieux, poursuit-il, «il prend l’engagement de maintenir cette pension tout le temps que les ivoiriens lui permettront de les servir». Cet engagement du président de la République prend également forme, a annoncé Maurice Bandaman, dans «l’offre d’un toit décent» qu’il a faite à Alla Thérèse et à Anouma Brou Félix, tous deux artistes-chanteurs. Par ailleurs, cette aide ne se limitera pas à la quinzaine de bénéficiaires car, souligne Maurice Bandaman, le budget sera revu à la hausse par le président de la République «afin d’y ajouter d’autres méritants». Pour le ministre de la Culture et de la Francophonie, «c’est la preuve que l’Etat entend donner un statut aux artistes pour qu’ils sortent de la précarité». «C’est le lieu de resserrer nos rangs et à nous mettre au travail», a-t-il encouragé. Pour sa part, l’artiste Bailly Spinto, porte-parole des récipiendaires s’est dit être dans «l’émotion vraie». «On savait qu’on avait à la tête de la culture, un grand messie. A côté d’un grand chef d’Etat, il y a un grand ministre de la culture. Ce n’était pas évident. Le geste est fort et va marquer des générations», a témoigné Bailly Spinto, communément appelé le «Rossignol de la musique ivoirienne». Il ne se fait aucun doute de la tenue des promesses prises. «Il n’y aura pas de jalousie. Les promesses du chef de l’Etat seront tenues. Cela ne va pas se limiter aux anciens pour que les jeunes ne profitent pas de notre savoir-faire», a-t-il confié.
Bien avant, la cérémonie s’est ouverte par une prestation de Marie-Rose Guiraud et des Guirivoires, sa compagnie de danse et une autre de Eba Aka Jérome. Le chant qu’il tire de son répertoire traduit sa tristesse de rentrer bredouille d’une partie de pêche. «Aujourd’hui, mon filet est plein», s’est-il réjouit.
Koné Saydoo
Quinze artistes ont chacun réceptionné le mercredi 9 juillet à la salle Félix Houphouët-Boigny de l’Hôtel du District du Plateau un chèque d’une valeur de trois cent mille (300.000 Fcfa) au titre d’une pension mensuelle viagère. Ladite pension est relative aux mois de mai et juin soit une cagnotte de 600 000 FCFA. Ces bénéficiaires, «les plus méritants» des artistes ivoiriens ont, selon le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, «donné leur vie à l’art, à la culture, à la construction du collectif sentiment national». Ceux-ci ont, admet-il, «émus par la beauté de leur art» et contribué «par leur génie à la création et à la consolidation de l’unité nationale».
Dans la salle, les pochettes exposées de 45 et 33 tours de certains des artistes bénéficiaires tirées des archives du ministère de la Culture et de la Francophonie, témoignent de leurs productions. Les Kantadors de la capitale, Zakri Noël (L’aurore ivoirienne), Eba Aka Jérôme et le Sanwi star (Trahison, Mariama), Dedy Johnny La Fleur, le show man du Ziglibity (Dizignon, Hommage au Pdci), Anoma Brou Félix (Danse wamy), N’goran Kouamé Adigri…se laissent redécouvrir.
Instigateur de cette aide aux artistes aujourd’hui dans le besoin, le ministre Maurice Bandaman a fait savoir que les ressources ont été dégagées par la présidence de la République qui reconnaît les valeurs desdits bénéficiaires. «Le président Alassane Ouattara, en continuateur fidèle et attentif de l’œuvre du président Félix Houphouët-Boigny, m’a autorisé à octroyer, essentiellement sur le budget de la présidence de la République une pension mensuelle de 300.000 Fcfa à nos frères et sœurs qui méritent tant de nous…La nation est reconnaissante à ses vaillants serviteurs», a-t-il indiqué. Mieux, poursuit-il, «il prend l’engagement de maintenir cette pension tout le temps que les ivoiriens lui permettront de les servir». Cet engagement du président de la République prend également forme, a annoncé Maurice Bandaman, dans «l’offre d’un toit décent» qu’il a faite à Alla Thérèse et à Anouma Brou Félix, tous deux artistes-chanteurs. Par ailleurs, cette aide ne se limitera pas à la quinzaine de bénéficiaires car, souligne Maurice Bandaman, le budget sera revu à la hausse par le président de la République «afin d’y ajouter d’autres méritants». Pour le ministre de la Culture et de la Francophonie, «c’est la preuve que l’Etat entend donner un statut aux artistes pour qu’ils sortent de la précarité». «C’est le lieu de resserrer nos rangs et à nous mettre au travail», a-t-il encouragé. Pour sa part, l’artiste Bailly Spinto, porte-parole des récipiendaires s’est dit être dans «l’émotion vraie». «On savait qu’on avait à la tête de la culture, un grand messie. A côté d’un grand chef d’Etat, il y a un grand ministre de la culture. Ce n’était pas évident. Le geste est fort et va marquer des générations», a témoigné Bailly Spinto, communément appelé le «Rossignol de la musique ivoirienne». Il ne se fait aucun doute de la tenue des promesses prises. «Il n’y aura pas de jalousie. Les promesses du chef de l’Etat seront tenues. Cela ne va pas se limiter aux anciens pour que les jeunes ne profitent pas de notre savoir-faire», a-t-il confié.
Bien avant, la cérémonie s’est ouverte par une prestation de Marie-Rose Guiraud et des Guirivoires, sa compagnie de danse et une autre de Eba Aka Jérome. Le chant qu’il tire de son répertoire traduit sa tristesse de rentrer bredouille d’une partie de pêche. «Aujourd’hui, mon filet est plein», s’est-il réjouit.
Koné Saydoo
