Plusieurs localités du sud et du sud-ouest du pays se trouvent confrontés à une situation humanitaire et économique préoccupante après les inondations consécutives aux récentes pluies diluviennes, a-t-on appris lundi auprès des autorités.
Selon le député-maire de Grand Lahou (sud) Jean Djaha, des cas de choléra se sont signalés parmi populations déplacées qui subissent aussi la menace d’autres maladies.
"Il y a des besoins médicaux de première nécessité, des besoins en poche de sang, ainsi que des besoins en vivres et en semences pour reprendre les activités", a noté M. Djaha.
Pour sa part, le directeur régional de l’Agriculture de San Pedro (sud-ouest) Michel Nguessan a indiqué que de nombreux agriculteurs sont sinistrés suite aux intempéries.
"Des producteurs de riz, de manioc, de maïs ainsi que des producteurs de cultures d’exportation sont sinistrés", a soutenu M. Nguessan.
Le cacao, premier produit d’exportation et principale source de devises de la Côte d’Ivoire, est également touché par les inondations. On assiste à une surfermentation des fèves, qui en entache la qualité, a fait savoir M. Nguessan.
"Il y a aussi que des hectares de palmier à huile et d’hévéa sont sous l’eau", a-t-il relevé.
M. Nguessan a proposé un plan d’urgence pour assister les producteurs sinistrés.
Les récentes pluies diluviennes ont aussi causé d’importantes pertes à la filière banane. Environ 1.300 hectares de plantations de bananes ont disparu en l’espace de quelques jours, soit 22% de la superficie de la bananeraie ivoirienne.
Les pertes sont estimées à 115.000 tonnes.
Lors d’une visite à Songon (sud), le ministre ivoirien de l’Agriculture Mamadou Sangafowa Coulibaly a promis que le gouvernement ivoirien mettra tout en oeuvre pour préserver les emplois dans les sociétés de production bananière sinistrées.
Selon le député-maire de Grand Lahou (sud) Jean Djaha, des cas de choléra se sont signalés parmi populations déplacées qui subissent aussi la menace d’autres maladies.
"Il y a des besoins médicaux de première nécessité, des besoins en poche de sang, ainsi que des besoins en vivres et en semences pour reprendre les activités", a noté M. Djaha.
Pour sa part, le directeur régional de l’Agriculture de San Pedro (sud-ouest) Michel Nguessan a indiqué que de nombreux agriculteurs sont sinistrés suite aux intempéries.
"Des producteurs de riz, de manioc, de maïs ainsi que des producteurs de cultures d’exportation sont sinistrés", a soutenu M. Nguessan.
Le cacao, premier produit d’exportation et principale source de devises de la Côte d’Ivoire, est également touché par les inondations. On assiste à une surfermentation des fèves, qui en entache la qualité, a fait savoir M. Nguessan.
"Il y a aussi que des hectares de palmier à huile et d’hévéa sont sous l’eau", a-t-il relevé.
M. Nguessan a proposé un plan d’urgence pour assister les producteurs sinistrés.
Les récentes pluies diluviennes ont aussi causé d’importantes pertes à la filière banane. Environ 1.300 hectares de plantations de bananes ont disparu en l’espace de quelques jours, soit 22% de la superficie de la bananeraie ivoirienne.
Les pertes sont estimées à 115.000 tonnes.
Lors d’une visite à Songon (sud), le ministre ivoirien de l’Agriculture Mamadou Sangafowa Coulibaly a promis que le gouvernement ivoirien mettra tout en oeuvre pour préserver les emplois dans les sociétés de production bananière sinistrées.