Abidjan – Un atelier régional sur le management de la qualité et l'accréditation des laboratoires en Afrique s'est ouvert lundi dans les locaux de l’Institut de technologie alimentaire (ITA), à Dakar, pour définir une stratégie de renforcement du partenariat régional et de levée des contraintes communes aux laboratoires.
Il s’agit, à travers cette rencontre régionale, de réunir l’ensemble des laboratoires du réseau national de la qualité et acteurs concernés pour le partage d’informations et d’expériences afin de leur permettre d’affiner leur système de qualité pour l’accréditation, a souligné le coordonnateur du projet réseau national et sous-régional de laboratoires, Papa Sam Guèye.
L’objectif de cette mise en réseau est d’aider les laboratoires à ‘’identifier les maintenanciers locaux capables d’apporter leur appui pour un fonctionnement optimal des équipements des laboratoires’’, a-t-il ajouté.
Il a expliqué que, depuis plusieurs années, les laboratoires nationaux et sous-régionaux associés dans ce projet rencontrent des problèmes pour atteindre leur objectif d’accréditation selon la norme ISO/CEI 17025 version 2005.
Pour le directeur général de l’ITA, Mamadou Seck, la rencontre permettra de ‘’dégager un certain nombre de dynamiques et de perspectives qui aideront à anticiper sur des analyses très pointues qu’on peut faire dans le futur’’.
‘’Notre ambition, c’est de pouvoir réaliser toutes les analyses ici au niveau des laboratoires de l’ITA’’, a-t-il souligné. Il a estimé que la question de la gestion des laboratoires reste une problématique avec l’acquisition des équipements mais surtout le défi d’assurer une bonne maintenance.
‘’Tout matériel utilisé est appelé à s’user. Nous avons ce problème de maintenance, pas de façon critique pour le moment. Notre matériel marche très bien, mais il faut être proactif et dans cette perspective, nous sommes très attentifs à l’utilisation de ce matériel et au renouvellement des pièces’’, a-t-il précisé.
Il s’agit, a-t-il ajouté, d’‘’œuvrer à ce que les laboratoires, le matériel acquis avec un financement important puissent être préservés de manière à amortir ce prix et améliorer notre offre en matière d’analyse et de recherche’’.
Pour le directeur de cabinet du ministre du Commerce, Augustin Faye, il y a aujourd’hui ‘’une nécessité d’identifier les goulots d’étranglement que rencontrent ces laboratoires au quotidien et d’apporter des solutions pour relever les défis auxquels ils sont confrontés’’.
‘’Conscients des enjeux multiformes liés à la sécurité des aliments, les pouvoirs publics de l’espace CEDEAO se sont résolument engagés au renforcement des dispositifs nationaux de contrôle des produits alimentaires et à la capacitation des organismes d’évaluation et d’attestation de conformité’’, a-t-il rappelé.
‘’Cela, pour renforcer la compétitivité de nos produits sur le marché international. Ainsi les laboratoires doivent être renforcés en moyens humains et financiers afin de répondre aux besoins d’évaluation’’, a ajouté Augustin Faye.
Il s’y ajoute, a-t-il relevé, ‘’la nécessité pour les laboratoires d’être accrédité, c’est-à-dire de fournir la preuve de leurs compétences à réaliser des analyses et à produire des résultats fiables reconnus et incontestables’’.
‘’Le consommateur a besoin des produits de qualité et il est grand temps que les laboratoires d’analyses et d’essais se focalisent également sur la qualité des produits locaux consommés au Sénégal’’, a-t-il fait valoir.
Le ministère attend un certain nombre de recommandations issues de cet atelier de deux jours pour s’en approprier, dans le sens d’accroître la capacitation de tous ces laboratoires.
Les participants, venus de la sous-région et de la Belgique, auront à visiter, au terme des travaux, les laboratoires de micro-toxine, de biotechnologie, de chimie et de microbiologie de l’ITA, le laboratoire de chimie environnementale de CERES Locustox et celui de la direction du Commerce intérieur.
(APS/AIP)
kkp/cmas
Il s’agit, à travers cette rencontre régionale, de réunir l’ensemble des laboratoires du réseau national de la qualité et acteurs concernés pour le partage d’informations et d’expériences afin de leur permettre d’affiner leur système de qualité pour l’accréditation, a souligné le coordonnateur du projet réseau national et sous-régional de laboratoires, Papa Sam Guèye.
L’objectif de cette mise en réseau est d’aider les laboratoires à ‘’identifier les maintenanciers locaux capables d’apporter leur appui pour un fonctionnement optimal des équipements des laboratoires’’, a-t-il ajouté.
Il a expliqué que, depuis plusieurs années, les laboratoires nationaux et sous-régionaux associés dans ce projet rencontrent des problèmes pour atteindre leur objectif d’accréditation selon la norme ISO/CEI 17025 version 2005.
Pour le directeur général de l’ITA, Mamadou Seck, la rencontre permettra de ‘’dégager un certain nombre de dynamiques et de perspectives qui aideront à anticiper sur des analyses très pointues qu’on peut faire dans le futur’’.
‘’Notre ambition, c’est de pouvoir réaliser toutes les analyses ici au niveau des laboratoires de l’ITA’’, a-t-il souligné. Il a estimé que la question de la gestion des laboratoires reste une problématique avec l’acquisition des équipements mais surtout le défi d’assurer une bonne maintenance.
‘’Tout matériel utilisé est appelé à s’user. Nous avons ce problème de maintenance, pas de façon critique pour le moment. Notre matériel marche très bien, mais il faut être proactif et dans cette perspective, nous sommes très attentifs à l’utilisation de ce matériel et au renouvellement des pièces’’, a-t-il précisé.
Il s’agit, a-t-il ajouté, d’‘’œuvrer à ce que les laboratoires, le matériel acquis avec un financement important puissent être préservés de manière à amortir ce prix et améliorer notre offre en matière d’analyse et de recherche’’.
Pour le directeur de cabinet du ministre du Commerce, Augustin Faye, il y a aujourd’hui ‘’une nécessité d’identifier les goulots d’étranglement que rencontrent ces laboratoires au quotidien et d’apporter des solutions pour relever les défis auxquels ils sont confrontés’’.
‘’Conscients des enjeux multiformes liés à la sécurité des aliments, les pouvoirs publics de l’espace CEDEAO se sont résolument engagés au renforcement des dispositifs nationaux de contrôle des produits alimentaires et à la capacitation des organismes d’évaluation et d’attestation de conformité’’, a-t-il rappelé.
‘’Cela, pour renforcer la compétitivité de nos produits sur le marché international. Ainsi les laboratoires doivent être renforcés en moyens humains et financiers afin de répondre aux besoins d’évaluation’’, a ajouté Augustin Faye.
Il s’y ajoute, a-t-il relevé, ‘’la nécessité pour les laboratoires d’être accrédité, c’est-à-dire de fournir la preuve de leurs compétences à réaliser des analyses et à produire des résultats fiables reconnus et incontestables’’.
‘’Le consommateur a besoin des produits de qualité et il est grand temps que les laboratoires d’analyses et d’essais se focalisent également sur la qualité des produits locaux consommés au Sénégal’’, a-t-il fait valoir.
Le ministère attend un certain nombre de recommandations issues de cet atelier de deux jours pour s’en approprier, dans le sens d’accroître la capacitation de tous ces laboratoires.
Les participants, venus de la sous-région et de la Belgique, auront à visiter, au terme des travaux, les laboratoires de micro-toxine, de biotechnologie, de chimie et de microbiologie de l’ITA, le laboratoire de chimie environnementale de CERES Locustox et celui de la direction du Commerce intérieur.
(APS/AIP)
kkp/cmas
