Le nouveau secrétariat général du Front populaire ivoirien (Fpi, ex-parti au pouvoir) issu du remaniement du 4 juillet opéré par le Président Pascal Affi N’guessan, « n’a pas de valeur légale » selon Laurent Akoun estimant, dans une conférence de presse, mardi, que le « parti court un désastre avec cette décision ».
« Nous sommes en République et dans un parti démocratique où la liberté d’opinion et le droit à la différence sont sacrés. Nous nous exprimons par ce biais parce que c’est par les médias que le scandale est survenu. Dès lors ce cadre d’expression devient légitime pour la manifestation de la vérité » a déclaré d’entrée Laurent Akoun, secrétaire général du FPI, pour situer le cadre de la rencontre avec la presse.
Le scandale, selon lui, « la prétendue Décision n° 005-2014/PP/FPI du 04 Juillet 2014, portant réaménagement technique du Secrétariat Général du Front Populaire Ivoirien » par le président Affi N’guessan sans « aucune authentification »ni « d’identification visuelle » ni encore,« le cachet officiel du FPI », rendant le document non authentique.
Il s’en est suivi, poursuit M. Akoun une « vague de mécontentements » et une « saisine collective » du Comité de contrôle à l’effet d’invalider ce qui peut être considéré comme une décision émanant des instances statutaires du Parti.
« Plusieurs cadres du parti et non des moindres montrent des signes d’agacement et refusent de siéger dans ce nouveau format du secrétariat général. Une pétition a même été signée qui montre l’ampleur du désastre que court le Parti » a-t-il souligné.
Sur la forme, « le document tel que publié n’a pas valeur légale et ne peut valablement être opposable aux militants du Front Populaire Ivoirien. On aurait dit qu’il est nul et de nul effet » a martelé Laurent Akoun qu’encadraient le Vice-président Alphonse Douati et le Secrétaire national Tapé Kipré.
Sur le fond de la décision du président Affi, les conférenciers ont relevé que « l’initiateur du document se donne le droit de nommer le président du Parti en l’article 1er » en totale violation des statuts (article 41) qui stipule que « le FPI est dirigé par un président élu par les assemblées fédérales et investi par le Congrès », a indiqué M. Akoun.
Cette façon de se mettre au-dessus du Congrès et se donner les pouvoirs des instances du parti est une démarche qui« frise le déni du droit de la communauté » et s’enfonce dans une « féodalité abjecte », a-t-il décrié.
« Ainsi 8 personnes sont révoquées sans ménagement, 12 personnes connaissent une rétrogradation et 42 personnes font leur entrée. On y trouve même des personnes bombardées au sommet du Parti sans qu’on ait connaissance de leur passé militant dans aucune structure comme l’a résolu la dernière Convention de février dernier qui a validé les strates de responsabilité des militants
du Parti » a rappelé le secrétaire général du FPI.
Ce qui lui fait dire que ce n’est plus un secrétariat général réaménagé selon l’esprit du comité central, mais un nouveau secrétariat général qui connait un remue-ménage sur 62 postes sans l’avis de l’organe de décision.
« Tout cela dénote une précipitation et un amateurisme intolérable. Une attitude grave qui indique le peu de respect pour les textes et un mépris incompréhensible pour les militants. Au-delà des incongruités observées dans le document, c’est l’instrument de combat qui est menacé parce qu’il aurait pour mission la solidarité envers les prisonniers et les exilés, l’unité et la cohésion internes », selon Akoun Laurent.
En réalité, observe M. Akoun, les « actes solitaires posés » laissent à penser qu’on veut « anéantir tous ceux qui incarnent Laurent Gbagbo et les effacer » de la mémoire collective.
« L’initiateur montre clairement qu’il ne veut pas se battre pour Laurent Gbagbo là où le Comité Central instruit de le mettre au centre des débats. Le président Laurent Gbagbo est à la Haye au nom de la défense de la Côte d’Ivoire indépendante et souveraine » a ajouté M.Akoun.
« Cette propension à ramer à contre-courant des décisions du Comité Central au motif qu’on privilégie l’éthique de la responsabilité à l’éthique du principe, est une négation des prérogatives des organes du parti et une tentative d’usurpation des pouvoirs du Comité Central. C’est purement et simplement un pied planté dans la cohésion et une option sérieuse de la division irréversible du Parti » souligne-t-il encore.
Pour Laurent Akoun et ses co-conférenciers, les défis majeurs que leur parti doit relever tournent autour de six points.
La libération du président Gbagbo Laurent, la libération sans condition de Simone Gbagbo et de tous les autres détenus civils et militaires,le retour de tous les exilés, refugiés et les déplacés,l’arrêt de toutes les procédures judiciaires à l’encontre des libérés provisoires ainsi que la régularisation administrative et le dégel des avoirs de toutes les personnalités de l’opposition et l’amnistie générale de toutes les personnes en liberté provisoire et celles condamnées.
Car, « nous ne nous passerons jamais de Laurent Gbagbo. Nous ne tournerons pas sa page, nous n’abandonnerons pas sa ligne. Laurent Gbagbo demeure l’âme du Front Populaire Ivoirien » ont conclu les conférenciers.
HS/ls/APA
« Nous sommes en République et dans un parti démocratique où la liberté d’opinion et le droit à la différence sont sacrés. Nous nous exprimons par ce biais parce que c’est par les médias que le scandale est survenu. Dès lors ce cadre d’expression devient légitime pour la manifestation de la vérité » a déclaré d’entrée Laurent Akoun, secrétaire général du FPI, pour situer le cadre de la rencontre avec la presse.
Le scandale, selon lui, « la prétendue Décision n° 005-2014/PP/FPI du 04 Juillet 2014, portant réaménagement technique du Secrétariat Général du Front Populaire Ivoirien » par le président Affi N’guessan sans « aucune authentification »ni « d’identification visuelle » ni encore,« le cachet officiel du FPI », rendant le document non authentique.
Il s’en est suivi, poursuit M. Akoun une « vague de mécontentements » et une « saisine collective » du Comité de contrôle à l’effet d’invalider ce qui peut être considéré comme une décision émanant des instances statutaires du Parti.
« Plusieurs cadres du parti et non des moindres montrent des signes d’agacement et refusent de siéger dans ce nouveau format du secrétariat général. Une pétition a même été signée qui montre l’ampleur du désastre que court le Parti » a-t-il souligné.
Sur la forme, « le document tel que publié n’a pas valeur légale et ne peut valablement être opposable aux militants du Front Populaire Ivoirien. On aurait dit qu’il est nul et de nul effet » a martelé Laurent Akoun qu’encadraient le Vice-président Alphonse Douati et le Secrétaire national Tapé Kipré.
Sur le fond de la décision du président Affi, les conférenciers ont relevé que « l’initiateur du document se donne le droit de nommer le président du Parti en l’article 1er » en totale violation des statuts (article 41) qui stipule que « le FPI est dirigé par un président élu par les assemblées fédérales et investi par le Congrès », a indiqué M. Akoun.
Cette façon de se mettre au-dessus du Congrès et se donner les pouvoirs des instances du parti est une démarche qui« frise le déni du droit de la communauté » et s’enfonce dans une « féodalité abjecte », a-t-il décrié.
« Ainsi 8 personnes sont révoquées sans ménagement, 12 personnes connaissent une rétrogradation et 42 personnes font leur entrée. On y trouve même des personnes bombardées au sommet du Parti sans qu’on ait connaissance de leur passé militant dans aucune structure comme l’a résolu la dernière Convention de février dernier qui a validé les strates de responsabilité des militants
du Parti » a rappelé le secrétaire général du FPI.
Ce qui lui fait dire que ce n’est plus un secrétariat général réaménagé selon l’esprit du comité central, mais un nouveau secrétariat général qui connait un remue-ménage sur 62 postes sans l’avis de l’organe de décision.
« Tout cela dénote une précipitation et un amateurisme intolérable. Une attitude grave qui indique le peu de respect pour les textes et un mépris incompréhensible pour les militants. Au-delà des incongruités observées dans le document, c’est l’instrument de combat qui est menacé parce qu’il aurait pour mission la solidarité envers les prisonniers et les exilés, l’unité et la cohésion internes », selon Akoun Laurent.
En réalité, observe M. Akoun, les « actes solitaires posés » laissent à penser qu’on veut « anéantir tous ceux qui incarnent Laurent Gbagbo et les effacer » de la mémoire collective.
« L’initiateur montre clairement qu’il ne veut pas se battre pour Laurent Gbagbo là où le Comité Central instruit de le mettre au centre des débats. Le président Laurent Gbagbo est à la Haye au nom de la défense de la Côte d’Ivoire indépendante et souveraine » a ajouté M.Akoun.
« Cette propension à ramer à contre-courant des décisions du Comité Central au motif qu’on privilégie l’éthique de la responsabilité à l’éthique du principe, est une négation des prérogatives des organes du parti et une tentative d’usurpation des pouvoirs du Comité Central. C’est purement et simplement un pied planté dans la cohésion et une option sérieuse de la division irréversible du Parti » souligne-t-il encore.
Pour Laurent Akoun et ses co-conférenciers, les défis majeurs que leur parti doit relever tournent autour de six points.
La libération du président Gbagbo Laurent, la libération sans condition de Simone Gbagbo et de tous les autres détenus civils et militaires,le retour de tous les exilés, refugiés et les déplacés,l’arrêt de toutes les procédures judiciaires à l’encontre des libérés provisoires ainsi que la régularisation administrative et le dégel des avoirs de toutes les personnalités de l’opposition et l’amnistie générale de toutes les personnes en liberté provisoire et celles condamnées.
Car, « nous ne nous passerons jamais de Laurent Gbagbo. Nous ne tournerons pas sa page, nous n’abandonnerons pas sa ligne. Laurent Gbagbo demeure l’âme du Front Populaire Ivoirien » ont conclu les conférenciers.
HS/ls/APA