Le Front populaire ivoirien (FPI) laisse entrevoir de graves dissensions internes entre les plus anciens partisans de Laurent Gbagbo qui s’opposent au remaniement du secrétariat général effectué par le président du parti et ceux qui soutiennent Pascal Affi N’Guessan.
D’un côté ceux qui ne veulent pas entendre parler d’évolution au sein du Front populaire ivoirien (FPI) autour de la place de leader laissée vide par l’ex-président Laurent Gbagbo emprisonné à La Haye. Ils s’opposent au remaniement du secrétariat général qu’ils considèrent comme « nul et de nul effet », selon les termes mardi du secrétaire général et porte-parole sortant du parti, Laurent Akoun. De l’autre, le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan qui veut tourner la page de celui qui a créé ce parti et qui entend organiser le FPI en vue de la prochaine élection présidentielle.
Une décision « illégale »
Onze jours seulement après la publication de la liste du nouveau secrétariat général, le secrétaire général et porte-parole sortant du parti, Laurent Akoun, a annoncé mardi au cours d’une conférence de presse que le Comité de contrôle du FPI avait été saisi afin d’invalider cette décision « illégale ». « Il pèse une lourde suspicion légitime sur son initiateur (Pascal Affi N’Guessan) quant à sa volonté de contourner et violer délibérément les textes du parti, de s’arroger les prérogatives du Congrès, de la Convention et du Comité central », a indiqué Laurent Akoun, rapporte Xinhua.
Le 4 juillet, le président du FPI, Pascal Affi N’guessan, a remanié le secrétariat général du parti. Il a notamment remplacé Laurent Akoun par Agnès Monnet. Laurent Akoun assure que le secrétariat exécutif n’était pas informé et n’a pas validé les propositions de nomination. Le porte-parole du parti a dénoncé « une attitude grave qui relève du mépris des textes et des personnes avec qui il (Pascal Affi N’guessan) travaille » et qui « met en cause l’unité au sein du parti ».
« Laurent Gbagbo demeure l’âme du Front populaire ivoirien »
Pascal Affi N’Guessan a décidé de la « révocation sans motifs » de « huit grands militants », la rétrogradation de 12 autres et la nomination de 42 « nouvelles personnes qui n’ont pas de passé de militant au sein du parti ». Les orientations à donner au parti en vue des prochaines échéances électorales sont ainsi au cœur du conflit qui oppose les plus anciens partisans de Laurent Gbagbo aux partisans d’une rénovation. « Plusieurs cadres du parti et non des moindres montrent des signes d’agacement et refusent de siéger dans ce nouveau format du secrétariat général, une pétition a même été signée qui montre l’ampleur du désastre que court le parti », a précisé ce responsable du FPI.
La décision de ne pas nommer de secrétaire chargé de lutter pour la libération de Laurent Gbagbo « est incompréhensible et une insulte aux cadres du FPI », selon Laurent Akoun. « Gbagbo n’est pas tombé et l’on ne peut enjamber son corps (…) Nous ne nous passerons jamais de Laurent Gbagbo, nous ne tournerons pas sa page, nous n’abandonnerons pas sa ligne, Laurent Gbagbo demeure l’âme du Front populaire ivoirien », a-t-il conclu. L’ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, femme de l’ancien président a récemment démissionné de la direction du Front populaire ivoirien pour s’opposer à ces récents remaniements.
D’un côté ceux qui ne veulent pas entendre parler d’évolution au sein du Front populaire ivoirien (FPI) autour de la place de leader laissée vide par l’ex-président Laurent Gbagbo emprisonné à La Haye. Ils s’opposent au remaniement du secrétariat général qu’ils considèrent comme « nul et de nul effet », selon les termes mardi du secrétaire général et porte-parole sortant du parti, Laurent Akoun. De l’autre, le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan qui veut tourner la page de celui qui a créé ce parti et qui entend organiser le FPI en vue de la prochaine élection présidentielle.
Une décision « illégale »
Onze jours seulement après la publication de la liste du nouveau secrétariat général, le secrétaire général et porte-parole sortant du parti, Laurent Akoun, a annoncé mardi au cours d’une conférence de presse que le Comité de contrôle du FPI avait été saisi afin d’invalider cette décision « illégale ». « Il pèse une lourde suspicion légitime sur son initiateur (Pascal Affi N’Guessan) quant à sa volonté de contourner et violer délibérément les textes du parti, de s’arroger les prérogatives du Congrès, de la Convention et du Comité central », a indiqué Laurent Akoun, rapporte Xinhua.
Le 4 juillet, le président du FPI, Pascal Affi N’guessan, a remanié le secrétariat général du parti. Il a notamment remplacé Laurent Akoun par Agnès Monnet. Laurent Akoun assure que le secrétariat exécutif n’était pas informé et n’a pas validé les propositions de nomination. Le porte-parole du parti a dénoncé « une attitude grave qui relève du mépris des textes et des personnes avec qui il (Pascal Affi N’guessan) travaille » et qui « met en cause l’unité au sein du parti ».
« Laurent Gbagbo demeure l’âme du Front populaire ivoirien »
Pascal Affi N’Guessan a décidé de la « révocation sans motifs » de « huit grands militants », la rétrogradation de 12 autres et la nomination de 42 « nouvelles personnes qui n’ont pas de passé de militant au sein du parti ». Les orientations à donner au parti en vue des prochaines échéances électorales sont ainsi au cœur du conflit qui oppose les plus anciens partisans de Laurent Gbagbo aux partisans d’une rénovation. « Plusieurs cadres du parti et non des moindres montrent des signes d’agacement et refusent de siéger dans ce nouveau format du secrétariat général, une pétition a même été signée qui montre l’ampleur du désastre que court le parti », a précisé ce responsable du FPI.
La décision de ne pas nommer de secrétaire chargé de lutter pour la libération de Laurent Gbagbo « est incompréhensible et une insulte aux cadres du FPI », selon Laurent Akoun. « Gbagbo n’est pas tombé et l’on ne peut enjamber son corps (…) Nous ne nous passerons jamais de Laurent Gbagbo, nous ne tournerons pas sa page, nous n’abandonnerons pas sa ligne, Laurent Gbagbo demeure l’âme du Front populaire ivoirien », a-t-il conclu. L’ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, femme de l’ancien président a récemment démissionné de la direction du Front populaire ivoirien pour s’opposer à ces récents remaniements.