Abidjan – Le directeur de la rédaction de la revue "Ethiopiques", le professeur de lettres Bassirou Dieng, a reçu mercredi, au siège de la Fondation Léopold Sédar Senghor, le "Prix Cassiopée" 2014 du Cénacle européen des arts, de littérature et de poésie de Paris, qui récompense la publication créée par le premier président sénégalais.
Il distingue une revue internationale de langue française, dans le cadre de la Francophonie, indique une note de présentation lue par Michel Bénard, conseiller littéraire au Cénacle, qui a remis un diplôme et une médaille à M. Dieng, en présence du directeur général de la Fondation, Alphonse Raphaël Ndiaye.
"Ethiopiques" qui était en concurrence avec les revues "Poésie première" (France) et "Traversées" (Belgique), a été primée pour "la variété des sujets et thèmes qu’elle aborde, son regard éclectique et très large, son ouverture, sa volonté, plus large que celle des autres, de rapprochement des cultures", a dit M. Bénard avant de remettre la récompense.
En présence de membres du comité de rédaction, il a insisté sur la "présence" en France du fondateur de la revue, Léopold Sédar Senghor (1906-2001), à travers les nombreuses rencontres artistiques et culturelles (spectacles, lectures de poèmes, etc.) qui lui sont consacrées.
"Il (Senghor) est très présent dans la culture française. Il fait figure de référence dans la nécessité de rapprochement des cultures. Nous travaillons à perpétuer sa pensée et son discours, à pérenniser son œuvre", a indiqué Michel Bénard.
Le directeur de la rédaction d’"Ethiopiques", Bassirou Dieng, s’est dit honoré de cette distinction. "C’est le travail d’une équipe qui est de nouveau reconnu et récompensé. Ces 10 dernières années, nous avons travaillé dans l’esprit senghorien, un esprit d’enracinement, d’ouverture et d’excellence", a-t-il déclaré.
"Il y avait, depuis quelques années, des signes avec l’intérêt que la revue a suscité auprès d’universités et de divers groupes de recherche à travers le monde. Ce prix nous renforce dans nos convictions et orientations. Et il nous encourage à continuer", a ajouté le professeur Dieng.
"Ethiopiques" est une revue négro-africaine de littérature, de philosophie, de sociologie, d’anthropologie et d’art, dont le premier numéro est sorti en janvier 1975. Editée à Dakar, elle a une orientation panafricaine. Trimestrielle au début (1975-1988), elle est devenue semestrielle en 1989.
Le Cénacle européen des arts, de littérature et de poésie de Paris est né de la relance de l’Académie mondiale de la poésie, des arts et des lettres, créée par Léopold Sédar Senghor pour "défendre la poésie de langue française en Europe et dans le monde francophone".
Outre le "Prix Cassiopée", il décerne d’autres prix pour récompenser la traduction en poésie, le livre d’art, la littérature, la critique en poésie, la biographie en poésie ou anthologie en poésie, l’œuvre complète d’un poète, l’art en photographie, l’illustrateur/dessinateur.
Il y a aussi le Prix Léopold Sédar Senghor de poésie et le Prix Léopold Sédar Senghor des arts qui, cette année, ont décernés respectivement au poète congolais Gabriel Okoundji et au sculpteur belge Nicolas Alquin.
Il distingue une revue internationale de langue française, dans le cadre de la Francophonie, indique une note de présentation lue par Michel Bénard, conseiller littéraire au Cénacle, qui a remis un diplôme et une médaille à M. Dieng, en présence du directeur général de la Fondation, Alphonse Raphaël Ndiaye.
"Ethiopiques" qui était en concurrence avec les revues "Poésie première" (France) et "Traversées" (Belgique), a été primée pour "la variété des sujets et thèmes qu’elle aborde, son regard éclectique et très large, son ouverture, sa volonté, plus large que celle des autres, de rapprochement des cultures", a dit M. Bénard avant de remettre la récompense.
En présence de membres du comité de rédaction, il a insisté sur la "présence" en France du fondateur de la revue, Léopold Sédar Senghor (1906-2001), à travers les nombreuses rencontres artistiques et culturelles (spectacles, lectures de poèmes, etc.) qui lui sont consacrées.
"Il (Senghor) est très présent dans la culture française. Il fait figure de référence dans la nécessité de rapprochement des cultures. Nous travaillons à perpétuer sa pensée et son discours, à pérenniser son œuvre", a indiqué Michel Bénard.
Le directeur de la rédaction d’"Ethiopiques", Bassirou Dieng, s’est dit honoré de cette distinction. "C’est le travail d’une équipe qui est de nouveau reconnu et récompensé. Ces 10 dernières années, nous avons travaillé dans l’esprit senghorien, un esprit d’enracinement, d’ouverture et d’excellence", a-t-il déclaré.
"Il y avait, depuis quelques années, des signes avec l’intérêt que la revue a suscité auprès d’universités et de divers groupes de recherche à travers le monde. Ce prix nous renforce dans nos convictions et orientations. Et il nous encourage à continuer", a ajouté le professeur Dieng.
"Ethiopiques" est une revue négro-africaine de littérature, de philosophie, de sociologie, d’anthropologie et d’art, dont le premier numéro est sorti en janvier 1975. Editée à Dakar, elle a une orientation panafricaine. Trimestrielle au début (1975-1988), elle est devenue semestrielle en 1989.
Le Cénacle européen des arts, de littérature et de poésie de Paris est né de la relance de l’Académie mondiale de la poésie, des arts et des lettres, créée par Léopold Sédar Senghor pour "défendre la poésie de langue française en Europe et dans le monde francophone".
Outre le "Prix Cassiopée", il décerne d’autres prix pour récompenser la traduction en poésie, le livre d’art, la littérature, la critique en poésie, la biographie en poésie ou anthologie en poésie, l’œuvre complète d’un poète, l’art en photographie, l’illustrateur/dessinateur.
Il y a aussi le Prix Léopold Sédar Senghor de poésie et le Prix Léopold Sédar Senghor des arts qui, cette année, ont décernés respectivement au poète congolais Gabriel Okoundji et au sculpteur belge Nicolas Alquin.