Le Front populaire ivoirien (FPI, le parti fondé par l’ex-chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo) «ne participera pas aux prochaines élections à tous les prix », a déclaré, jeudi soir à Abidjan, son Président Pascal Affi N’guessan après un quart d’heure d’échanges avec le Président français François Hollande.
«La participation aux élections est un enjeu capital pour toutes les formations politiques y compris pour le FPI. Lorsqu' il dit (François Hollande) que si le FPI veut exister, cela veut dire que si nous ne réussissons pas à créer les conditions d'une participation, c'est notre avenir qui sera en jeu », a expliqué M. Affi, jugeant peu crédible la Commission électorale Indépendante (CEI).
« Lorsque nous disons que nous n'entrerons pas dans la CEI tant qu'elle n'est pas crédible, cela participe de ce combat-là. C'est une observation que tous les analystes font. Mais cela ne veut pas dire que nous allons participer aux élections à tous les prix », a-t-il ajouté.
Pascal Affi N'guessan qui s'exprimait par ailleurs devant la presse a indiqué avoir passé en revue avec François Hollande l'ensemble des questions qui préoccupent l'opposition à l'heure actuelle. Ces préoccupations, a-t-il poursuivi, « touchent aux libertés, aux droits de l'homme et à la démocratie avec toutes les entraves que nous rencontrons dans l'exercice de nos activités ».
La question des prisonniers politiques, le retour des exilés, l'occupation des domiciles ainsi que les comptes bancaires bloqués ont été également au menu des échanges. «Nous avons surtout évoqué clairement la question de la CPI (Cour pénale internationale). Vous savez que le président Gbagbo et le ministre Blé Goudé sont concernés » a encore dit le président du FPI.
«Nous avons évoqué également les questions liées à la justice à la sécurité et à l'État de droit. Les questions liées à la réconciliation nationale et la préparation des élections de 2015 par rapport à laquelle nous avons de gros problèmes pour nous entendre avec nos adversaires », a poursuivi M. Affi.
«Pour toutes ces questions nous avons émis le souhait ardent que le Chef de l'Etat français (...) pèse de tout son poids pour que le pays puisse sortir de cette situation et que nous retrouvions la paix et un jeu démocratique standardisé, de manière à ce que les élections à venir ne constituent pas une autre menace, mais plutôt la dernière étape pour boucler définitivement le dossier de la crise», a conclu Pascal Affi N'guessan.
«Ce parti (FPI) doit participer aux élections s'il veut exister (…) Il faut saisir cette opportunité pour assurer la réconciliation », avait déclaré François Hollande lors d'une conférence de presse co-animée avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara.
Le président français François Hollande a séjourné pendant 24 heures à Abidjan où il a eu des entretiens avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara ainsi que l'opposition politique du pays. Auparavant, il a visité les sites de réalisation de projets notamment le 3è pont et la baie lagunaire.
Le bateau « Patrouilleur de l'émergence » pour la lutte contre la piraterie maritime a été également présenté à M. Hollande. Un forum économique franco-ivoirien a été en outre au menu de cette visite officielle du président français, marquée par la signature de six accords avec la Côte d'Ivoire dans divers domaines. Il est arrivé, vendredi, en fin de matinée à Niamey au Niger pour la suite de sa mini-tournée africaine.
La nouvelle CEI, adoptée le lundi 28 mai par le parlement, passe de 31 à 17 membres dont un représentant du Président de la République, quatre pour les partis au pouvoir, quatre pour les partis de l'opposition, quatre pour la société civile et quatre représentants de l'administration.
Quinze membres sur dix-sept de la Commission centrale de cette CEI, ont été nommés la semaine dernière par le Président Alassane Ouattara. Deux postes prévus pour le parti de M. Gbagbo et ses alliés au sein de cette Commission électorale, restent à pourvoir.
SB/ls/APA
«La participation aux élections est un enjeu capital pour toutes les formations politiques y compris pour le FPI. Lorsqu' il dit (François Hollande) que si le FPI veut exister, cela veut dire que si nous ne réussissons pas à créer les conditions d'une participation, c'est notre avenir qui sera en jeu », a expliqué M. Affi, jugeant peu crédible la Commission électorale Indépendante (CEI).
« Lorsque nous disons que nous n'entrerons pas dans la CEI tant qu'elle n'est pas crédible, cela participe de ce combat-là. C'est une observation que tous les analystes font. Mais cela ne veut pas dire que nous allons participer aux élections à tous les prix », a-t-il ajouté.
Pascal Affi N'guessan qui s'exprimait par ailleurs devant la presse a indiqué avoir passé en revue avec François Hollande l'ensemble des questions qui préoccupent l'opposition à l'heure actuelle. Ces préoccupations, a-t-il poursuivi, « touchent aux libertés, aux droits de l'homme et à la démocratie avec toutes les entraves que nous rencontrons dans l'exercice de nos activités ».
La question des prisonniers politiques, le retour des exilés, l'occupation des domiciles ainsi que les comptes bancaires bloqués ont été également au menu des échanges. «Nous avons surtout évoqué clairement la question de la CPI (Cour pénale internationale). Vous savez que le président Gbagbo et le ministre Blé Goudé sont concernés » a encore dit le président du FPI.
«Nous avons évoqué également les questions liées à la justice à la sécurité et à l'État de droit. Les questions liées à la réconciliation nationale et la préparation des élections de 2015 par rapport à laquelle nous avons de gros problèmes pour nous entendre avec nos adversaires », a poursuivi M. Affi.
«Pour toutes ces questions nous avons émis le souhait ardent que le Chef de l'Etat français (...) pèse de tout son poids pour que le pays puisse sortir de cette situation et que nous retrouvions la paix et un jeu démocratique standardisé, de manière à ce que les élections à venir ne constituent pas une autre menace, mais plutôt la dernière étape pour boucler définitivement le dossier de la crise», a conclu Pascal Affi N'guessan.
«Ce parti (FPI) doit participer aux élections s'il veut exister (…) Il faut saisir cette opportunité pour assurer la réconciliation », avait déclaré François Hollande lors d'une conférence de presse co-animée avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara.
Le président français François Hollande a séjourné pendant 24 heures à Abidjan où il a eu des entretiens avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara ainsi que l'opposition politique du pays. Auparavant, il a visité les sites de réalisation de projets notamment le 3è pont et la baie lagunaire.
Le bateau « Patrouilleur de l'émergence » pour la lutte contre la piraterie maritime a été également présenté à M. Hollande. Un forum économique franco-ivoirien a été en outre au menu de cette visite officielle du président français, marquée par la signature de six accords avec la Côte d'Ivoire dans divers domaines. Il est arrivé, vendredi, en fin de matinée à Niamey au Niger pour la suite de sa mini-tournée africaine.
La nouvelle CEI, adoptée le lundi 28 mai par le parlement, passe de 31 à 17 membres dont un représentant du Président de la République, quatre pour les partis au pouvoir, quatre pour les partis de l'opposition, quatre pour la société civile et quatre représentants de l'administration.
Quinze membres sur dix-sept de la Commission centrale de cette CEI, ont été nommés la semaine dernière par le Président Alassane Ouattara. Deux postes prévus pour le parti de M. Gbagbo et ses alliés au sein de cette Commission électorale, restent à pourvoir.
SB/ls/APA