Le projet Droits de propriété et développement du diamant artisanal (DPDDA II) a été, officiellement, lancé, lundi, par le ministre ivoirien de l’Industrie et des mines, Jean-Claude Brou, en présence de l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Terence McCulley.
Le projet DPDDA II est une initiative cofinancée par le gouvernement des Etats-Unis, à travers l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et l’Union européenne.
Selon Terrah DeJong, le directeur national du projet, DPDDA II vise un double objectif à savoir « augmenter le volume de diamants légalement exportés et améliorer les conditions de vie » des communautés minières.
« Le projet s’inscrit dans le cadre du Processus de Kimberley, qui est le dispositif international mis en place pour lutter contre les diamants liés aux conflits » a indiqué M. DeJong, déclinant les 4 axes du projet que sont « le foncier, la gouvernance, le développement économique et la sensibilisation ».
Pour l’Ambassadeur McCulley, le projet DPDDA II est la preuve de l’engagement des Etats-Unis à la mise en œuvre du Processus de Kimberley et de façon générale aux principes de la bonne gouvernance et du développement durable.
« La Côte d’Ivoire a rejoint le Processus de Kimberley en 2003, mais n’a pas pu participer pleinement à cause de la longue crise du pays. Toutefois, pendant cette période, les Etats-Unis sont restés très actifs dans leur assistance pour l’amélioration de la transparence dans le secteur du diamant par la création du Groupe des Amis de la Côte d’Ivoire » a souligné le diplomate américain.
Selon M. McCulley, la levée de l’embargo sur le diamant ivoirien n’est pas une « fin en soi » mais fait partie d’un « processus à long terme » et au-delà du soutien du Groupe des Amis, le projet DPDDA II offre la voie de consolider, véritablement, les acquis, invitant le gouvernement à « une étroite collaboration » pour la réussite du projet.
Pour sa part, le ministre ivoirien de l’industrie et des mines Jean-Claude Brou a rappelé les reformes du gouvernement qui ont permis à la Côte d’Ivoire d’être conforme au système de certification du diamant qui a abouti à la «levée de l’embargo sur l’exportation du diamant ivoirien en avril 2014 ».
« Cette levée marque un tournant important dans le programme de relance et de redynamisation du secteur du diamant » s’est félicité M. Brou, annonçant que la Côte d’Ivoire s’attèle à préparer « l’ouverture des bureaux d’achat du diamant avant la fin de l’année 2014 », en vue de « compléter la chaîne de l’exploitation du diamant à l’exportation ».
Le projet DPDDA II est exécuté par Tetra Tech ARD, un bureau d’étude américain avec une équipe de 20 employés répartis entre des bureaux à Abidjan, Séguéla (Nord-ouest) et Tortiya (Centre-nord) en partenariat avec le Secrétariat permanent de la Représentation du Processus de Kimberley en Côte d’Ivoire. L’exécution du projet est prévue de 2013 à 2018.
HS/ls/APA
Le projet DPDDA II est une initiative cofinancée par le gouvernement des Etats-Unis, à travers l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et l’Union européenne.
Selon Terrah DeJong, le directeur national du projet, DPDDA II vise un double objectif à savoir « augmenter le volume de diamants légalement exportés et améliorer les conditions de vie » des communautés minières.
« Le projet s’inscrit dans le cadre du Processus de Kimberley, qui est le dispositif international mis en place pour lutter contre les diamants liés aux conflits » a indiqué M. DeJong, déclinant les 4 axes du projet que sont « le foncier, la gouvernance, le développement économique et la sensibilisation ».
Pour l’Ambassadeur McCulley, le projet DPDDA II est la preuve de l’engagement des Etats-Unis à la mise en œuvre du Processus de Kimberley et de façon générale aux principes de la bonne gouvernance et du développement durable.
« La Côte d’Ivoire a rejoint le Processus de Kimberley en 2003, mais n’a pas pu participer pleinement à cause de la longue crise du pays. Toutefois, pendant cette période, les Etats-Unis sont restés très actifs dans leur assistance pour l’amélioration de la transparence dans le secteur du diamant par la création du Groupe des Amis de la Côte d’Ivoire » a souligné le diplomate américain.
Selon M. McCulley, la levée de l’embargo sur le diamant ivoirien n’est pas une « fin en soi » mais fait partie d’un « processus à long terme » et au-delà du soutien du Groupe des Amis, le projet DPDDA II offre la voie de consolider, véritablement, les acquis, invitant le gouvernement à « une étroite collaboration » pour la réussite du projet.
Pour sa part, le ministre ivoirien de l’industrie et des mines Jean-Claude Brou a rappelé les reformes du gouvernement qui ont permis à la Côte d’Ivoire d’être conforme au système de certification du diamant qui a abouti à la «levée de l’embargo sur l’exportation du diamant ivoirien en avril 2014 ».
« Cette levée marque un tournant important dans le programme de relance et de redynamisation du secteur du diamant » s’est félicité M. Brou, annonçant que la Côte d’Ivoire s’attèle à préparer « l’ouverture des bureaux d’achat du diamant avant la fin de l’année 2014 », en vue de « compléter la chaîne de l’exploitation du diamant à l’exportation ».
Le projet DPDDA II est exécuté par Tetra Tech ARD, un bureau d’étude américain avec une équipe de 20 employés répartis entre des bureaux à Abidjan, Séguéla (Nord-ouest) et Tortiya (Centre-nord) en partenariat avec le Secrétariat permanent de la Représentation du Processus de Kimberley en Côte d’Ivoire. L’exécution du projet est prévue de 2013 à 2018.
HS/ls/APA