Abidjan – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, a lancé vendredi, à son cabinet, l’édition 2014 du Prix de la recherche scientifique sur la thématique de "la nouvelle dynamique du mérite des chercheurs".
En présence de son homologue de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, M. Gnamien a invité les chercheurs à y participer pour permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre ses objectifs de croissance et de développement.
Créé en octobre 1995, ce prix "récompense les inventeurs, chercheurs et enseignants-chercheurs dont les travaux récents, publiés sur des supports scientifiques accessibles, élargissent les dimensions de la connaissance scientifique universelle, participant ainsi de façon significative au développement économique, social et culturel de la nation", a expliqué le directeur général de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Kati-Coulibaly Séraphin.
Le Prix comprend un diplôme et une dotation financière de cinq millions de francs CFA.
Couvrant cinq domaines au départ, il en couvre sept désormais et récompense les travaux en sciences exactes, sciences de la santé, sciences agronomiques, sciences juridiques, naturelles et zootechniques, sciences humaines et lettres, sciences et technologies alimentaires et sciences des inventions et innovations technologiques.
"J’invite les chercheurs, les instituts et centres de recherche à répondre à l’appel à candidature de ce concours qui participe à la stratégie de promotion des fruits de la recherche pour permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre ses objectifs de croissance et de développement", a déclaré Gnamien Konan.
"Cherchez, trouvez, innovez. Trouvez des choses qui ne l’ont pas encore été dans l’alimentation où l’utilisation des produits chimiques en fait un danger pour l’homme, dans la santé où de nouvelles maladies apparaissent chaque jour, dans l’énergie pour trouver de nouvelles sources", les a-t-il exhortés.
Estimant que la recherche est le catalyseur du développement, le ministre de l’industrie et des Mines, Jean-Claude Brou a salué la compétence des chercheurs ivoiriens qui, malgré les difficultés, ont obtenu des résultats probants dans la recherche agronomique qui ont hissé la Côte d’Ivoire dans les premiers rangs mondiaux dans la production de plusieurs matières.
Il a souhaité un renforcement de la collaboration au sein du couple industrie-recherche parce que "dans un monde de plus en plus globalisé, ouvert et en mutation constante, la recherche est incontournable pour se positionner sur l’échiquier international et pour la satisfaction des besoins des populations".
Il a déploré la faiblesse du financement de la recherche, moins de 0,5% du PIB, mais invité les chercheurs à établir "une relation forte" avec le secteur privé pour participer activement au relèvement de la part du secteur industriel dans le PIB de 25 à 40% à l’image des pays émergents qui se sont positionnés sur des secteurs de pointe.
Il a également invité les chercheurs à protéger les résultats de leurs travaux par des brevets "pour en tirer le meilleur profit" et à inculquer le goût de la recherche aux étudiants.
Lancé discrètement lors des précédentes éditions, ce prix enregistrait peu de candidatures. Ce lancement officiel entend ressusciter l’engouement de la communauté de chercheurs.
aaa/kam
En présence de son homologue de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, M. Gnamien a invité les chercheurs à y participer pour permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre ses objectifs de croissance et de développement.
Créé en octobre 1995, ce prix "récompense les inventeurs, chercheurs et enseignants-chercheurs dont les travaux récents, publiés sur des supports scientifiques accessibles, élargissent les dimensions de la connaissance scientifique universelle, participant ainsi de façon significative au développement économique, social et culturel de la nation", a expliqué le directeur général de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Kati-Coulibaly Séraphin.
Le Prix comprend un diplôme et une dotation financière de cinq millions de francs CFA.
Couvrant cinq domaines au départ, il en couvre sept désormais et récompense les travaux en sciences exactes, sciences de la santé, sciences agronomiques, sciences juridiques, naturelles et zootechniques, sciences humaines et lettres, sciences et technologies alimentaires et sciences des inventions et innovations technologiques.
"J’invite les chercheurs, les instituts et centres de recherche à répondre à l’appel à candidature de ce concours qui participe à la stratégie de promotion des fruits de la recherche pour permettre à la Côte d’Ivoire d’atteindre ses objectifs de croissance et de développement", a déclaré Gnamien Konan.
"Cherchez, trouvez, innovez. Trouvez des choses qui ne l’ont pas encore été dans l’alimentation où l’utilisation des produits chimiques en fait un danger pour l’homme, dans la santé où de nouvelles maladies apparaissent chaque jour, dans l’énergie pour trouver de nouvelles sources", les a-t-il exhortés.
Estimant que la recherche est le catalyseur du développement, le ministre de l’industrie et des Mines, Jean-Claude Brou a salué la compétence des chercheurs ivoiriens qui, malgré les difficultés, ont obtenu des résultats probants dans la recherche agronomique qui ont hissé la Côte d’Ivoire dans les premiers rangs mondiaux dans la production de plusieurs matières.
Il a souhaité un renforcement de la collaboration au sein du couple industrie-recherche parce que "dans un monde de plus en plus globalisé, ouvert et en mutation constante, la recherche est incontournable pour se positionner sur l’échiquier international et pour la satisfaction des besoins des populations".
Il a déploré la faiblesse du financement de la recherche, moins de 0,5% du PIB, mais invité les chercheurs à établir "une relation forte" avec le secteur privé pour participer activement au relèvement de la part du secteur industriel dans le PIB de 25 à 40% à l’image des pays émergents qui se sont positionnés sur des secteurs de pointe.
Il a également invité les chercheurs à protéger les résultats de leurs travaux par des brevets "pour en tirer le meilleur profit" et à inculquer le goût de la recherche aux étudiants.
Lancé discrètement lors des précédentes éditions, ce prix enregistrait peu de candidatures. Ce lancement officiel entend ressusciter l’engouement de la communauté de chercheurs.
aaa/kam