Divo – Quatre personnes soupçonnées d’avoir délibérément anéanti les yeux d’un garçonnet en avril à Divo, ont été arrêtés et déférés à la section du tribunal de Divo.
Togola Fousséni, 54 ans, Djoussouma Traoré, 60 ans, KéitaMamadi, 32 ans et Diabaté Nioh Sally, 29 ans devront s’expliquer devant le juge sur les fait qui leurs sont reprochés, et qui remontent à la nuit du 29 avril 2014.
Cette nuit-là petit Koné Issa, enlevé quelques heures plus tôt par des inconnus avait subi des sévices corporels, allant jusqu’à la destruction de ses deux globes oculaires par ses ravisseurs qui l’avaient laissé pour mort, rappelle-t-on.
C’est une des femmes de son père, Diabaté Sally qui l’avait retrouvé et ramené à la maison avant qu’il ne soit conduit à l’hôpital central de Divo.
Une affaire rocamboles qui avait défrayé la chronique dans toute la région du Loh djiboua avait également ému le gouvernement ivoirien, surtout que la victime avait été déclaré aveugle à vie.
Finalement des examens approfondis ont montré que les deux globes de Issa sont bien en place bien que fortement endommagés.
Mieux l’enfant revenu à lui-même commence à parler et à lever le voile sur son calvaire.
« C’est ma marâtre qui est venu me chercher en classe. En l’absence du maître elle m’a demandé de la suivre. Nous sommes allés loin auprès de deux personnes âgées. Ce sont ces derniers qui m’ont assommé », a-t-il révélé.
C’est une fois assommé que les agresseurs pour des raisons inavouées ont versé un liquide dans ses yeux avant de se livrer à d’autres pratiques.
Mise en cause Diabaté Sally, sourde et muette, interrogé en présence de spécialistes a donné sa version des faits.
Elle aurait vu des inconnus kidnapper le fils de son mari ce 29 avril aux environs de seize heures, en plein marché. En dépit de ses protestations ceux-ci auraient emmené le petit. Elle les aurait suivi jusque tard dans la nuit. C’est alors que les kidnappeurs se seraient livrés à des pratiques rituelles sur Koné Issa.
Cette version des faits n’a pas convaincu la police du deuxième arrondissement de Divo, qui l’a persuadé à désigner ses complices. Ensemble ils seront conduits devant le juge afin d’éclairer l’opinion sur cette fameuse nuit du 29 avril gravée d’horreur dans la mémoire collective.
gso/tm
Togola Fousséni, 54 ans, Djoussouma Traoré, 60 ans, KéitaMamadi, 32 ans et Diabaté Nioh Sally, 29 ans devront s’expliquer devant le juge sur les fait qui leurs sont reprochés, et qui remontent à la nuit du 29 avril 2014.
Cette nuit-là petit Koné Issa, enlevé quelques heures plus tôt par des inconnus avait subi des sévices corporels, allant jusqu’à la destruction de ses deux globes oculaires par ses ravisseurs qui l’avaient laissé pour mort, rappelle-t-on.
C’est une des femmes de son père, Diabaté Sally qui l’avait retrouvé et ramené à la maison avant qu’il ne soit conduit à l’hôpital central de Divo.
Une affaire rocamboles qui avait défrayé la chronique dans toute la région du Loh djiboua avait également ému le gouvernement ivoirien, surtout que la victime avait été déclaré aveugle à vie.
Finalement des examens approfondis ont montré que les deux globes de Issa sont bien en place bien que fortement endommagés.
Mieux l’enfant revenu à lui-même commence à parler et à lever le voile sur son calvaire.
« C’est ma marâtre qui est venu me chercher en classe. En l’absence du maître elle m’a demandé de la suivre. Nous sommes allés loin auprès de deux personnes âgées. Ce sont ces derniers qui m’ont assommé », a-t-il révélé.
C’est une fois assommé que les agresseurs pour des raisons inavouées ont versé un liquide dans ses yeux avant de se livrer à d’autres pratiques.
Mise en cause Diabaté Sally, sourde et muette, interrogé en présence de spécialistes a donné sa version des faits.
Elle aurait vu des inconnus kidnapper le fils de son mari ce 29 avril aux environs de seize heures, en plein marché. En dépit de ses protestations ceux-ci auraient emmené le petit. Elle les aurait suivi jusque tard dans la nuit. C’est alors que les kidnappeurs se seraient livrés à des pratiques rituelles sur Koné Issa.
Cette version des faits n’a pas convaincu la police du deuxième arrondissement de Divo, qui l’a persuadé à désigner ses complices. Ensemble ils seront conduits devant le juge afin d’éclairer l’opinion sur cette fameuse nuit du 29 avril gravée d’horreur dans la mémoire collective.
gso/tm