N’Gouan Aka Mathias, le maire de Cocody a mis en exécution depuis la semaine dernière, sa mesure de licenciement collectif de 283 agents de cette mairie. Mais de nombreux agents refusent de prendre leurs lettres de licenciements et attestations de travail. Comme il nous a été de constater ces derniers jours à la direction des services techniques située au quartier de la Riviera à Cocody. Et à la mairie située à Cocody centre. Les raisons de cette « rébellion » évoquées par les licenciés, sont diverses. « Qu’on nous paye en même temps nos droits. C’est en mai 2014 qu’il a annoncé cette mesure. On suppose que nos droits ont été déjà calculés avec l’inspection du travail » s’écœure Y. Y, un ex-agent de la direction des services techniques.
Pour G.B, un autre ex-agent de la mairie, c’est dès maintenant qu’ils doivent connaître le montant de leurs droits et les toucher pour ne pas être roulés dans la farine. « Certains ont travaillé pendant plus de 10, 15, 20 ans... ici. Il faut qu’on sache combien nous allons percevoir comme droits. Moi, j’ai passé 7 ans à la mairie. Ce n’est pas normal que je parte sans savoir combien je vais toucher. Dans certaines mairies, des agents ont été licenciés et ont attendu en vain. Nous voulons des garanties » soutient-il.
Quant un autre, K.L, fait remarquer que la date du paiement des droits n’est pas connue. « Et si ce maire n’est pas reconduit en 2015, son successeur peut ne pas nous reconnaître. Et ainsi, nous aurons tout perdu. Ce qui est grave dans ces licenciements, c’est que tous les sous-directeurs, les chefs de service sont considérés comme des agents de bureau. Or ils ne sont pas de la même catégorie » affirme t-il, en colère.
C’est la troisième vague de licenciement. En 2013, 20 agents ont été remerciés. Début 2014, ce sont des directeurs et sous-directeurs (11 au total) qui sont mis à la porte. La troisième vague concerne ces 283 agents.
Charles Bédé
Pour G.B, un autre ex-agent de la mairie, c’est dès maintenant qu’ils doivent connaître le montant de leurs droits et les toucher pour ne pas être roulés dans la farine. « Certains ont travaillé pendant plus de 10, 15, 20 ans... ici. Il faut qu’on sache combien nous allons percevoir comme droits. Moi, j’ai passé 7 ans à la mairie. Ce n’est pas normal que je parte sans savoir combien je vais toucher. Dans certaines mairies, des agents ont été licenciés et ont attendu en vain. Nous voulons des garanties » soutient-il.
Quant un autre, K.L, fait remarquer que la date du paiement des droits n’est pas connue. « Et si ce maire n’est pas reconduit en 2015, son successeur peut ne pas nous reconnaître. Et ainsi, nous aurons tout perdu. Ce qui est grave dans ces licenciements, c’est que tous les sous-directeurs, les chefs de service sont considérés comme des agents de bureau. Or ils ne sont pas de la même catégorie » affirme t-il, en colère.
C’est la troisième vague de licenciement. En 2013, 20 agents ont été remerciés. Début 2014, ce sont des directeurs et sous-directeurs (11 au total) qui sont mis à la porte. La troisième vague concerne ces 283 agents.
Charles Bédé
