Abidjan, L’écrivain juriste, Me Faustin Kouamé, a présenté jeudi son nouveau livre," Elections du président de la république en Côte d’Ivoire 1993-2010, espoirs, dérives, droit et antidroit" qui indique la voie à suivre pour la construction d’un pays d’espérance, lors d’une conférence de presse à Abidjan-Plateau.
" J’ai écrit ce livre après deux ans et demi de travail pour dire la vérité selon le droit, uniquement le droit, rien que le droit car je suis esclave du droit. Je ne peux pas faire 36 ans de droit et me fourvoyer en me mettant au service d’un individu au détriment de mon pays", a déclaré d’entrée Me Kouamé.
Usant d’un œil de juriste, l’auteur de l’ouvrage de 423 pages qui s’est efforcé d’être à équidistance des chapelles politiques, a relevé du point de vue institutionnel les différences de modalités et d’environnement à l’accession au "même fauteuil" présidentiel de Félix Houphouët Boigny, Henry Konan Bédié, Général Robert Guéi, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara
" Je suis juriste et j’ai prêté serment. Plutôt mourir que de me départir de cette casquette" n’a cessé de clamer Me Faustin. Qui croit dur comme fer que "les hésitations, incohérences et dérives des organes et institutions gérant les élections présidentielles de 2010 provoquèrent une grave crise postélectorale qui ont fait de la Côte d’Ivoire une république bicéphale avec deux présidents durant six mois et provoqué la mort officiellement de 3000 personnes".
L’auteur , qui s’est dit préoccupé par le sacerdoce, a affirmé ne rien atteindre en proposant des réformes dans son œuvre notamment le report de l’élection présidentielle de 2015, la prise en compte du genre et de la jeunesse, la consécration de la double vice-présidence et vice premier ministre et l’amnistie pour une Côte d’Ivoire démocratique, unie, forte, stable et économiquement émergente passant par les institutions.
"Des options et des réformes institutionnelles consensuelles, en dehors de toutes considérations partisanes et politiques sont nécessaires pour apporter malgré les dérives, excès du passé et la présence de douleurs vives dans les cœurs et dans le corps, espoir et paix sociale durable en Côte d’Ivoire" a préconisé Me Kouamé affirmant que l’anticipation et la précaution doivent guider la bonne gouvernance dans un état de droit.
Ce bouquin divisé en trois titres, facile à lire, économiquement à la portée de tous, se termine par une interrogation "Cela valait-il vraiment la peine ?", qui projette "onze ans plus tôt" pour une introspection individuelle et collective des ivoiriens afin de tirer les leçons d’un passé qui semble hanter et construire un avenir radieux pour des générations futures, précise-t-on.
(AIP)
ik/kam
" J’ai écrit ce livre après deux ans et demi de travail pour dire la vérité selon le droit, uniquement le droit, rien que le droit car je suis esclave du droit. Je ne peux pas faire 36 ans de droit et me fourvoyer en me mettant au service d’un individu au détriment de mon pays", a déclaré d’entrée Me Kouamé.
Usant d’un œil de juriste, l’auteur de l’ouvrage de 423 pages qui s’est efforcé d’être à équidistance des chapelles politiques, a relevé du point de vue institutionnel les différences de modalités et d’environnement à l’accession au "même fauteuil" présidentiel de Félix Houphouët Boigny, Henry Konan Bédié, Général Robert Guéi, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara
" Je suis juriste et j’ai prêté serment. Plutôt mourir que de me départir de cette casquette" n’a cessé de clamer Me Faustin. Qui croit dur comme fer que "les hésitations, incohérences et dérives des organes et institutions gérant les élections présidentielles de 2010 provoquèrent une grave crise postélectorale qui ont fait de la Côte d’Ivoire une république bicéphale avec deux présidents durant six mois et provoqué la mort officiellement de 3000 personnes".
L’auteur , qui s’est dit préoccupé par le sacerdoce, a affirmé ne rien atteindre en proposant des réformes dans son œuvre notamment le report de l’élection présidentielle de 2015, la prise en compte du genre et de la jeunesse, la consécration de la double vice-présidence et vice premier ministre et l’amnistie pour une Côte d’Ivoire démocratique, unie, forte, stable et économiquement émergente passant par les institutions.
"Des options et des réformes institutionnelles consensuelles, en dehors de toutes considérations partisanes et politiques sont nécessaires pour apporter malgré les dérives, excès du passé et la présence de douleurs vives dans les cœurs et dans le corps, espoir et paix sociale durable en Côte d’Ivoire" a préconisé Me Kouamé affirmant que l’anticipation et la précaution doivent guider la bonne gouvernance dans un état de droit.
Ce bouquin divisé en trois titres, facile à lire, économiquement à la portée de tous, se termine par une interrogation "Cela valait-il vraiment la peine ?", qui projette "onze ans plus tôt" pour une introspection individuelle et collective des ivoiriens afin de tirer les leçons d’un passé qui semble hanter et construire un avenir radieux pour des générations futures, précise-t-on.
(AIP)
ik/kam