Abidjan - Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a accordé trois interviews à des médias internationaux (TV5, France24 et BBC), mardi à Washington, en marge du sommet USA-Afrique.
Les journalistes des trois médias ont, entre autres, focalisé leurs questions sur la phrase de Barack Obama selon laquelle « l’Afrique a besoin d’institutions fortes, mais pas d’hommes forts », sur le débat à propos d’un référendum ou pas au Burkina Faso, sur la candidature du président du Faso en 2015, sur la situation au Mali, la situation politique au CDP après le départ de certains démissionnaires, etc.
Avant toute chose, Blaise Compaoré a indiqué que la rencontre entre le Président américain, Barack Obama et les Chefs d’État africains, est une opportunité de s’inspirer des bonnes pratiques étasuniennes, afin de booster le développement sur le continent africain.
Répondant à la question portant sur la phrase de Barack Obama, Blaise Compaoré a avancé qu’il comprend la position du Président américain qui s’inspire certainement de l’histoire de son pays, les Etats-Unis, qui ont une vieille histoire de démocratie, mais aussi qui ont traversé une longue histoire tumultueuse de lutte, de remise en cause, avec l’intervention d’hommes forts, à certaines périodes, afin d’arriver à leur version actuelle de démocratie.
Pour le Président du Faso, chaque peuple a son histoire et il « n’y a pas d’expérience unique à partager à travers le monde ». Ainsi, il a laissé entendre qu’il « n’y a pas d’institutions fortes, s’il n’y a pas d’hommes forts pour poser les jalons de ces institutions, dans la durée ». Selon lui, « chaque pays doit forger son processus pour tendre vers l’idéal, dans la stabilité ».
A propos de la situation au Mali, avec la médiation qui se poursuit en Algérie, le Président Compaoré a déclaré : « notre souhait, c’est qu’à Alger, il puisse avoir rapidement des résultats qui tiennent comptent des acquis et préserve la paix dans ce pays ami. Nous pensons qu’en temps de crise, la solution peut venir de partout… »
En ce qui concerne les démissionnaires du CDP, le Président du Faso a fait remarquer qu’il observe les débats en cours dans la classe politique burkinabè avec sérénité, car ainsi est faite une vie politique, en démocratie.
Sur la question de la candidature de Blaise Compaoré se présentera-t-il en 2015, le chef de l’Etat burkinabè a signifié que ce qui le préoccupe, pour le moment, c’est de mener à bien son mandat jusqu’à terme, en 2015, pour le bien-être du peuple burkinabè.
Les journalistes des trois médias ont, entre autres, focalisé leurs questions sur la phrase de Barack Obama selon laquelle « l’Afrique a besoin d’institutions fortes, mais pas d’hommes forts », sur le débat à propos d’un référendum ou pas au Burkina Faso, sur la candidature du président du Faso en 2015, sur la situation au Mali, la situation politique au CDP après le départ de certains démissionnaires, etc.
Avant toute chose, Blaise Compaoré a indiqué que la rencontre entre le Président américain, Barack Obama et les Chefs d’État africains, est une opportunité de s’inspirer des bonnes pratiques étasuniennes, afin de booster le développement sur le continent africain.
Répondant à la question portant sur la phrase de Barack Obama, Blaise Compaoré a avancé qu’il comprend la position du Président américain qui s’inspire certainement de l’histoire de son pays, les Etats-Unis, qui ont une vieille histoire de démocratie, mais aussi qui ont traversé une longue histoire tumultueuse de lutte, de remise en cause, avec l’intervention d’hommes forts, à certaines périodes, afin d’arriver à leur version actuelle de démocratie.
Pour le Président du Faso, chaque peuple a son histoire et il « n’y a pas d’expérience unique à partager à travers le monde ». Ainsi, il a laissé entendre qu’il « n’y a pas d’institutions fortes, s’il n’y a pas d’hommes forts pour poser les jalons de ces institutions, dans la durée ». Selon lui, « chaque pays doit forger son processus pour tendre vers l’idéal, dans la stabilité ».
A propos de la situation au Mali, avec la médiation qui se poursuit en Algérie, le Président Compaoré a déclaré : « notre souhait, c’est qu’à Alger, il puisse avoir rapidement des résultats qui tiennent comptent des acquis et préserve la paix dans ce pays ami. Nous pensons qu’en temps de crise, la solution peut venir de partout… »
En ce qui concerne les démissionnaires du CDP, le Président du Faso a fait remarquer qu’il observe les débats en cours dans la classe politique burkinabè avec sérénité, car ainsi est faite une vie politique, en démocratie.
Sur la question de la candidature de Blaise Compaoré se présentera-t-il en 2015, le chef de l’Etat burkinabè a signifié que ce qui le préoccupe, pour le moment, c’est de mener à bien son mandat jusqu’à terme, en 2015, pour le bien-être du peuple burkinabè.