Allure de foire commerciale, ce mardi 5 août, sur le pont de l’échangeur d’Adjamé-Liberté. Entre le ballet des voitures et les piétons qui essayent de regagner la gare des minicars de la Riviera et de Bingerville, les commerçants et les mendiants ont pris d’assaut les trottoirs. Une situation qui rend difficile la circulation. Pas facile à cette heure de la journée (9 heures) de se frayer un chemin sans mettre les pieds sur des marchandises exposées à même le sol dans ce désordre organisé où les gbakas (minicars), au prix de manœuvres qui défient toutes les normes de conduite, essaient de se dégager du piège de l’embouteillage permanent.
Présents tout le long du pont, ces commerçants n’éprouvent aucune gêne à mener leur activité.
« Chaque jour, on est obligé d’éviter les marchandises et les voitures pour pouvoir marcher librement », se plaint un passant, visiblement excedé par cette anarchie. Du côté des commerçants, l’heure est plus à la tranquillité. Rien pour l’instant dans leur regard ne trahit une quelconque inquiétude quant à l’utilisation illégale de cet
espace.
« Ici, on ne fait rien de grave. On fait juste du commerce. Si c’était mauvais, les gens seraient déjà venus nous chasser », argumente un vendeur devant son étalage. Une entorse à la mesure du gouvernement interdisant des vendeurs ambulants et mendiants aux abords des routes et des intersections à Abidjan. Pourtant, à proximité se trouvent des policiers dont la présence n’empêche pas le désordre.
Julien Djédjé
Présents tout le long du pont, ces commerçants n’éprouvent aucune gêne à mener leur activité.
« Chaque jour, on est obligé d’éviter les marchandises et les voitures pour pouvoir marcher librement », se plaint un passant, visiblement excedé par cette anarchie. Du côté des commerçants, l’heure est plus à la tranquillité. Rien pour l’instant dans leur regard ne trahit une quelconque inquiétude quant à l’utilisation illégale de cet
espace.
« Ici, on ne fait rien de grave. On fait juste du commerce. Si c’était mauvais, les gens seraient déjà venus nous chasser », argumente un vendeur devant son étalage. Une entorse à la mesure du gouvernement interdisant des vendeurs ambulants et mendiants aux abords des routes et des intersections à Abidjan. Pourtant, à proximité se trouvent des policiers dont la présence n’empêche pas le désordre.
Julien Djédjé