Aussitôt que la crise a éclaté au Fpi à la suite du réaménagement, le 4 juillet dernier, du secrétariat général par le président Pascal Affi N’Guessan, quatre groupes de médiation se sont constitués pour ramener la paix au sein du parti. Un groupe s’est retrouvé autour de l’ex-gouverneur de la BCEAO, Henri Philippe Dacoury Tabley ; un deuxième autour de l’ex-préfet Jean-Baptiste Gnaoré, ancien président du Conseil général de Gagnoa ; un troisième autour de l’ex-ministre Sébastien Dano Djédjé et un quatrième groupe sous la conduite du professeur Dédy Séri.
La naissance spontanée de ces groupes de médiation dénote de la volonté des responsables du FPI à faire en sorte que les contradictions internes n’emportent pas le parti. Et le fait qu’ils aient fusionné pour se mettre autour d’Henri-Philippe Dacoury-Tabley en rajoute à leur mérite. Tout comme ils ont également fait preuve de réalisme politique en indiquant, avec humilité, ne pas avoir la prétention de régler les questions liées à la ligne du parti et à la stratégie. D’où la recommandation de la convocation d’un congrès avant la fin cette année.
Au niveau de la méthodologie, la médiation, dès l’entame de son travail, a organisé des séances de travail avec chaque camp pour mieux s’imprégner des motivations qui les soutiennent. Elle en a fait de même avec le comité de contrôle, l’organe gardien des textes du Fpi.
Une méthodologie payante
Cette étape qui a permis au groupe de médiation de se faire une idée claire des dissensions a fait place à une série de rencontres avec les parties qui étaient en désaccord. Selon l’ex-gouverneur Dacoury-Tabley, coordonateur et porte-parole, le groupe de médiation a eu trois rencontres avec chaque camp. Sans compter les va-et-vient quelques fois nocturnes en direction des uns et des autres. Ce qui lui a permis d’obtenir de chaque camp des concessions par rapport à ses positions initiales. Le président Affi a accepté de réhabiliter les cadres qui avaient été rétrogradés à la tête desquels l’ex-Première dame Simone Gbagbo qui retrouve toutes ses prérogatives initiales. Il a également accepté des réintégrer ceux qui avaient été exclus.
En revanche, la médiation a obtenu du camp d’Akoun, le maintien des 42 nouveaux membres du secrétariat général dont la nomination posait problème. Elle a également obtenu le maintien de la nouvelle secrétaire générale Agnès Monnet et l’acceptation par Akoun de ses nouvelles fonctions de vice-président chargé de la vie du parti. On voit donc que la poire a été coupée en deux. Il est donc faux de d’écrire que « Dacoury a désavoué Akoun » ou que « Simone terrasse Affi » comme l’on fait certains journaux dans leur parution d’hier.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
La naissance spontanée de ces groupes de médiation dénote de la volonté des responsables du FPI à faire en sorte que les contradictions internes n’emportent pas le parti. Et le fait qu’ils aient fusionné pour se mettre autour d’Henri-Philippe Dacoury-Tabley en rajoute à leur mérite. Tout comme ils ont également fait preuve de réalisme politique en indiquant, avec humilité, ne pas avoir la prétention de régler les questions liées à la ligne du parti et à la stratégie. D’où la recommandation de la convocation d’un congrès avant la fin cette année.
Au niveau de la méthodologie, la médiation, dès l’entame de son travail, a organisé des séances de travail avec chaque camp pour mieux s’imprégner des motivations qui les soutiennent. Elle en a fait de même avec le comité de contrôle, l’organe gardien des textes du Fpi.
Une méthodologie payante
Cette étape qui a permis au groupe de médiation de se faire une idée claire des dissensions a fait place à une série de rencontres avec les parties qui étaient en désaccord. Selon l’ex-gouverneur Dacoury-Tabley, coordonateur et porte-parole, le groupe de médiation a eu trois rencontres avec chaque camp. Sans compter les va-et-vient quelques fois nocturnes en direction des uns et des autres. Ce qui lui a permis d’obtenir de chaque camp des concessions par rapport à ses positions initiales. Le président Affi a accepté de réhabiliter les cadres qui avaient été rétrogradés à la tête desquels l’ex-Première dame Simone Gbagbo qui retrouve toutes ses prérogatives initiales. Il a également accepté des réintégrer ceux qui avaient été exclus.
En revanche, la médiation a obtenu du camp d’Akoun, le maintien des 42 nouveaux membres du secrétariat général dont la nomination posait problème. Elle a également obtenu le maintien de la nouvelle secrétaire générale Agnès Monnet et l’acceptation par Akoun de ses nouvelles fonctions de vice-président chargé de la vie du parti. On voit donc que la poire a été coupée en deux. Il est donc faux de d’écrire que « Dacoury a désavoué Akoun » ou que « Simone terrasse Affi » comme l’on fait certains journaux dans leur parution d’hier.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr