Gagnoa, Des membres d’organisations de pisciculture du centre-ouest, ont renforcé leurs capacités de production en ressources halieutiques d’élevage, lors d’un atelier qui s’est tenu dimanche à Nagadoukou, localité située dans le canton Zédi, sous-préfecture de Bayota (département de Gagnoa, région du Gôh).
L’objectif de cet atelier est de booster à nouveau l’élevage de poisson qui était bien partie dans cette région, mais qui a été désorganisé du fait des crises successives qu’a connues la Côte d’Ivoire, depuis septembre 2002. Les acteurs entendent ainsi redynamiser la production et l’installation de nouveaux pisciculteurs.
Plusieurs parmi les participants avaient déjà émergé dans cette activité avant l'avènement de la crise ivoirienne, grâce au projet PPCO (Appui à la profession piscicole du centre-ouest), initié par le gouvernement ivoiriens et l'Association française des volontaires du progrès (AFVP), en bénéficiant d’un encadrement adéquat.
Issus de diverses associations de pisciculteurs de localités comme Guéyo, Méagui, Okrouyo et Gagnoa, les pisciculteurs ont, à travers ce premier atelier dit de lancement qui a permis aux organisateurs de recenser toutes leurs préoccupations et questionnements, reçu des rudiments pour la bonne conduite de leurs activités piscicoles, en s’appropriant notamment la nécessité d’entraide et d’échange entre groupes et à l’intérieur des groupes.
L’atelier a aussi permis de créer un réseau de pisciculteurs de référence qui vont aider les nouveaux venus dans la filière pour donner forme au PRCPCI (projet de renforcement des capacités des organisations de pisciculteurs dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire). Il bénéficie d’un financement de deux ans, à hauteur de 104 millions de FCFA de bailleurs de fonds dont l’action culturelle de l’ambassade de France (SCAC), la fondation de France, CFSI, et les régions françaises, la lorraine et la région centre.
Cette remise en route des activités piscicoles dans la région centre-ouest a été rendue possible grâce à un partenariat entre deux structures intervenant dans ce secteur d’activité, l’une française et l’autre ivoirienne. Celles-ci ayant décidé d’unir leurs forces pour sensibiliser et remobiliser les paysans planteurs à la pisciculture, en relançant les activités dans la filière afin de redonner espoir à de nombreuses familles qui vivaient de cette activité, jadis.
Il s’agit d’une part, de l’APDRA, pisciculture paysanne, association française qui vise à aider les paysans-planteurs, en particulier, travaillant en Guinée, au Bénin, en Madagascar, au Cameroun et en Côte d’Ivoire, à toujours améliorer leurs techniques parce qu’on peut, aux dires de son président, Marc Oswald, faire beaucoup de poissons dans les campagnes africaines notamment celles de la Côte d’Ivoire.
D’autre part, de l'Association des pisciculteurs de Côte d’Ivoire (APCI), dont le président Forgo Yaya, trouve dans ce projet-partenariat qui a engendré le PRCPCI une opportunité rêvée de former les pisciculteurs sur la production d’alevin, le suivi-aménagement, les bonnes techniques de production de poisson et la maîtrise du circuit de commercialisation.
A la fin de l’atelier, les participants ont visité l’étang piscicole d'un pisciculteur, Ouédraogo Adama, qui invite les paysans-planteurs à faire, en dehors des cultures de rente dont le cacao et l’hévéa, la pisciculture qui, selon lui, nourrit son homme.
(AIP)
ja/tm
L’objectif de cet atelier est de booster à nouveau l’élevage de poisson qui était bien partie dans cette région, mais qui a été désorganisé du fait des crises successives qu’a connues la Côte d’Ivoire, depuis septembre 2002. Les acteurs entendent ainsi redynamiser la production et l’installation de nouveaux pisciculteurs.
Plusieurs parmi les participants avaient déjà émergé dans cette activité avant l'avènement de la crise ivoirienne, grâce au projet PPCO (Appui à la profession piscicole du centre-ouest), initié par le gouvernement ivoiriens et l'Association française des volontaires du progrès (AFVP), en bénéficiant d’un encadrement adéquat.
Issus de diverses associations de pisciculteurs de localités comme Guéyo, Méagui, Okrouyo et Gagnoa, les pisciculteurs ont, à travers ce premier atelier dit de lancement qui a permis aux organisateurs de recenser toutes leurs préoccupations et questionnements, reçu des rudiments pour la bonne conduite de leurs activités piscicoles, en s’appropriant notamment la nécessité d’entraide et d’échange entre groupes et à l’intérieur des groupes.
L’atelier a aussi permis de créer un réseau de pisciculteurs de référence qui vont aider les nouveaux venus dans la filière pour donner forme au PRCPCI (projet de renforcement des capacités des organisations de pisciculteurs dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire). Il bénéficie d’un financement de deux ans, à hauteur de 104 millions de FCFA de bailleurs de fonds dont l’action culturelle de l’ambassade de France (SCAC), la fondation de France, CFSI, et les régions françaises, la lorraine et la région centre.
Cette remise en route des activités piscicoles dans la région centre-ouest a été rendue possible grâce à un partenariat entre deux structures intervenant dans ce secteur d’activité, l’une française et l’autre ivoirienne. Celles-ci ayant décidé d’unir leurs forces pour sensibiliser et remobiliser les paysans planteurs à la pisciculture, en relançant les activités dans la filière afin de redonner espoir à de nombreuses familles qui vivaient de cette activité, jadis.
Il s’agit d’une part, de l’APDRA, pisciculture paysanne, association française qui vise à aider les paysans-planteurs, en particulier, travaillant en Guinée, au Bénin, en Madagascar, au Cameroun et en Côte d’Ivoire, à toujours améliorer leurs techniques parce qu’on peut, aux dires de son président, Marc Oswald, faire beaucoup de poissons dans les campagnes africaines notamment celles de la Côte d’Ivoire.
D’autre part, de l'Association des pisciculteurs de Côte d’Ivoire (APCI), dont le président Forgo Yaya, trouve dans ce projet-partenariat qui a engendré le PRCPCI une opportunité rêvée de former les pisciculteurs sur la production d’alevin, le suivi-aménagement, les bonnes techniques de production de poisson et la maîtrise du circuit de commercialisation.
A la fin de l’atelier, les participants ont visité l’étang piscicole d'un pisciculteur, Ouédraogo Adama, qui invite les paysans-planteurs à faire, en dehors des cultures de rente dont le cacao et l’hévéa, la pisciculture qui, selon lui, nourrit son homme.
(AIP)
ja/tm
