Abidjan – A l’initiative de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), le Programme d’appui à l’Enseignement supérieur (PAES) a lancé lundi, à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, une session de formation de 220 enseignants-chercheurs dans 22 disciplines liées aux filières porteuses du système Licence, Master, Doctorat (LMD).
Pendant 15 jours, les 220 bénéficiaires de cette session, dont 74 femmes, revisiteront l’enseignement, l’évaluation, l’encadrement et les différentes théories de l’enseignement et de l’apprentissage dans le cadre de la réforme du système LMD.
Dispensée par une experte tunisienne, Abassi Mouélhi Hadhami, la formation vise à accroître "la pertinence, l’efficacité et l’efficience des enseignants en vue de la compétitivité et de l’employabilité des apprenants", selon le point focal du PAES, Mme Avo Bilé Ehui.
Le ministre de l’Enseignent supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, qui a officiellement lancé la session de formation, a insisté sur son importance.
"Nous voulons une formation de qualité pour former les meilleurs étudiants po
ssibles. D’où la nécessité de la qualité de la pédagogie et d’enseignants qui se remettent en cause et qui se forment régulièrement parce que nous ne voulons plus former des têtes bien pleines, mais des acteurs économiques", a-t-il déclaré, se référant à la parabole biblique du "bon arbre qui produit de bons fruits".
Il a souhaité que les 22 filières porteuses répondent effectivement aux besoins du marché, "en nous aidant à résoudre nos problèmes de production de biens de consommation et de création de richesses" parce que la "lutte contre le chômage par l’employabilité des diplômés a un lien avec le développement économique et social d’un pays".
Il a illustré son propos par les exemples de réussite économique de la Corée du Sud et du Brésil, soulignant entre autres que la Corée a aujourd’hui un PIB 50 fois supérieur à la Côte d'Ivoire alors qu'en 1960 ces deux pays avaient le même niveau de développement et le Brésil qui exportait du cacao "fabrique des avions aujourd’hui".
Pour relever l’ensemble de ces défis, le ministre peut compter sur la disponibilité de la communauté universitaire.
"Votre méthode de gestion de proximité rassure la communauté universitaire qui se tient à vos côtés pour trouver les solutions aux problèmes de l’enseignement supérieur", a promis le vice-président de l’université Houphouët-Boigny, Pr Affian Kouadio qui a annoncé l’élaboration d’un protocole pour l’harmonisation des cours qui seront mis en ligne dès la prochaine rentrée académique.
Lancé en 2006, dans le cadre du Programme économique régional (PER) de l’UEMOA, le Programme d’appui à l’enseignement supérieur (P AES) vise à développer le capital humain et à harmoniser l’enseignement supérieur dans les universités et grandes écoles publiques de l’espace UEMOA.
Il a notamment facilité la migration vers le système LMD, l’élaboration de partenariats entre universitaires et milieux professionnels, l’élaboration de systèmes d’information et de gestion, de nouveaux curricula de formation pédagogique.
(AIP)
aaa/ask
Pendant 15 jours, les 220 bénéficiaires de cette session, dont 74 femmes, revisiteront l’enseignement, l’évaluation, l’encadrement et les différentes théories de l’enseignement et de l’apprentissage dans le cadre de la réforme du système LMD.
Dispensée par une experte tunisienne, Abassi Mouélhi Hadhami, la formation vise à accroître "la pertinence, l’efficacité et l’efficience des enseignants en vue de la compétitivité et de l’employabilité des apprenants", selon le point focal du PAES, Mme Avo Bilé Ehui.
Le ministre de l’Enseignent supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, qui a officiellement lancé la session de formation, a insisté sur son importance.
"Nous voulons une formation de qualité pour former les meilleurs étudiants po
ssibles. D’où la nécessité de la qualité de la pédagogie et d’enseignants qui se remettent en cause et qui se forment régulièrement parce que nous ne voulons plus former des têtes bien pleines, mais des acteurs économiques", a-t-il déclaré, se référant à la parabole biblique du "bon arbre qui produit de bons fruits".
Il a souhaité que les 22 filières porteuses répondent effectivement aux besoins du marché, "en nous aidant à résoudre nos problèmes de production de biens de consommation et de création de richesses" parce que la "lutte contre le chômage par l’employabilité des diplômés a un lien avec le développement économique et social d’un pays".
Il a illustré son propos par les exemples de réussite économique de la Corée du Sud et du Brésil, soulignant entre autres que la Corée a aujourd’hui un PIB 50 fois supérieur à la Côte d'Ivoire alors qu'en 1960 ces deux pays avaient le même niveau de développement et le Brésil qui exportait du cacao "fabrique des avions aujourd’hui".
Pour relever l’ensemble de ces défis, le ministre peut compter sur la disponibilité de la communauté universitaire.
"Votre méthode de gestion de proximité rassure la communauté universitaire qui se tient à vos côtés pour trouver les solutions aux problèmes de l’enseignement supérieur", a promis le vice-président de l’université Houphouët-Boigny, Pr Affian Kouadio qui a annoncé l’élaboration d’un protocole pour l’harmonisation des cours qui seront mis en ligne dès la prochaine rentrée académique.
Lancé en 2006, dans le cadre du Programme économique régional (PER) de l’UEMOA, le Programme d’appui à l’enseignement supérieur (P AES) vise à développer le capital humain et à harmoniser l’enseignement supérieur dans les universités et grandes écoles publiques de l’espace UEMOA.
Il a notamment facilité la migration vers le système LMD, l’élaboration de partenariats entre universitaires et milieux professionnels, l’élaboration de systèmes d’information et de gestion, de nouveaux curricula de formation pédagogique.
(AIP)
aaa/ask